"Je pense qu'on est pas seuls" fin

19 2 4
                                    

A peine que Sandra eu passé la porte qu'elle se mit a frissonner.

"Qu'est ce qu'il y a ,tu te sent bien?" lui ai-je demandé ,inquiet.

Son regard était absent,et des frissons parcouraient son cou. 

"Nous ne sommes pas seuls ici.."a t'elle dit ,toujours avec son regard absent.

Avait 'elle eu une vision?

Quelques secondes après ,elle avait reprit toute sa conscience,ses yeux me fixaient:" Il y a quelqu'un ici "

"d'apres ce que m'a dit mon collègue, il n'a pas eu d'entrée cette après midi,notre morgue est réservée aux accident et aux suicides ou meurtres,et il semblerait que la journée se soit passée de manière calme"..

" Je te dis que nous ne sommes pas seuls ,qu'il y a quelqu'un ici et cette personne a un rapport avec ton collègue, je viens de le sentir en franchissant cette porte..." 

Je l'ai interrompu pour lui asséner quelques questions  auxquelles elle n'a pas su répondre ,car sa vision était totalement furtive et flou.

"écoute, on va faire le tour et si il y a vraiment quelqu'un ici ,on va le trouver et lui régler son compte!"

Sandra et moi, on s'est mis a inspecter dans le silence le plus total chaque recoins de la morgue, il ne nous restait plus que la chambre froide et ses 80 compartiments.

" écoutes moi bien, on va entrer ici, il faut que tu restes totalement silencieux ,car si il y a quelqu'un de cacher ici ,il ne peux être que la dedans "

Sandra a acquiescé.

J'étais muni d'un manche de pelle a neige,prét a frapper la premiere personne qui se trouverait sur mon chemin.

J'ai composé le code et nous sommes entrés.

Il faisait un froid de canard dedans ,et le silence régnait .

j'ai mis un doigt en travers de mes lèvres afin que Sandra garde le silence le plus total et garde sa position près de l'entrée.

Mes chaussures etaient restés a l'entrée, et j'avançais a pas de loup jusqu'a chaque compartiments, posant même une oreille dessus afin de scruter et déceler le moins bruit.Lorsque je suis arrive au compartiment numéro 41 j'ai cru entendre un chiffonnement de vêtements comme si ,quelqu'un venait de bouger a l'intérieur.

Je suis reparti vers Sandra pour lui chuchotter a l'oreille:

"Il y a quelqu'un dans le 41,j'en suis presque sur,tu vas rester ici et je vais l'ouvrir brusquement,si tu vois que ca se passe mal ,tu m'enfermes avec lui dedans et tu appelles les flics ,ok?"

Elle m'a fait un signe de tete,son regard trahissait l'inquiétude,mais elle a fait trois pas en arrière afin de se tenir prête a refermer la porte qui menaient aux frigos.

Je me suis de nouveau approché du numéro 41 ,j'ai prit deux grandes inspirations et j'ai ouvert la porté du compartiment a la volée, tirant sur le tiroir afin de dénicher celui qui se trouvait dedans.

Un homme en combinaison blanche et en masque anti infection est apparu.Il commençait a se redresser lorsque je lui ai abattu mon manche de pelle sur le haut du crane par deux fois.

Il a basculé a l'extérieur du tiroir et s'est écroulé au sol ,inanimé.

"Ne bouge surtout pas de la porte, c'est pas terminé,je vais le fouiller,prépares toi a toutes éventualité Sandra".

J'ai entreprit de faire les poches intérieur du pantalon de l'homme apres lui avoir retiré sa combinaison.Il etait en vêtements militaires.

l'homme avait un porte feuille, un pistolet, et une espèce d'éprouvette.

"C'est ca, je suis sur que c'est dans cette éprouvette que se trouve l'infection!"ai je dis triomphalement.

"Il faut que je sache tout avant qu'on l'amène a Pierre"ai -je dis a Sandra.

"Es tu sure de vouloir savoir la vérité?" m'a t'elle dit de façon mystérieuse.

J'ai giflé le type jusqu'à ce qu'il revienne a lui,mais j'avais au préalable attaché ses main avec des lambeaux de sa combinaison blanche.

Il a ouvert les yeux,une énorme bosse deformait le haut de son crane.

" Qui etes vous, pourquoi voulez vous que la fin du monde arrive !Pourquoi voulez vous faire ca!"ai- je demandé au militaire.

Il m'a regardé avant de me répondre:" je n'ai rien a perdre ,par contre vous ,si,et puisque vous semblez avoir envie de savoir,je vais tout vous dire,car si vous m'avez trouvé ,c'est que vous avez du etre en contact avec un des notres"

"Comment ca ,un des votre,expliquez vous!"

" Pierre ,tout comme moi,vivons dans le futur, votre futur,un futur qui ne devrait pas exister..car l'humanité est en chute constante et les luttes de pouvoir sont encore plus terribles dans votre futur,il y a eu beaucoup de morts ,beaucoup trop.J'appartient a une organisation parallèle a celle de Pierre ,une organisation qui ne veut pas d'un présent comme celui que l'on vit,alors je suis venu pour mettre fin a tout ce qu'il va se passer..."

"Comment vous croire et pourquoi vous croire,et pourquoi cette mise en scène avec les 40 suicidés?"

il m'a de nouveau regardé: "Nos statistiques de recherches nous ont prouvées qu'avec seulement 40 personnes infectées par notre virus, et conditionnées a notre façon ,ce serait suffisant pour envoyez l'humanité a sa perte..Nous les avons donc programmés a se suicider ,puis renaître...afin de contaminer la planete.

Un bruit a détourné mon attention, Pierre venait de faire son entrée dans la pièce, un arme dans la main.

"Beau travail, vous l'avez eu et vous avez empêché l'apocalypse!David et Sandra vous venez de sauvez la planète, laissez moi ramener ce pauvre fou avec moi.
j'ai écouté son petit speech et on y aurait presque cru..Lèves toi crapule et suit moi!"a hurlé Pierre.

Sandra regardait la scène, ses yeux trahissaient l'inquiétude ,elle s'est mise devant Pierre et lui a dit " je sais ce que vous projetez pour nous"

Pierre l'a regardé, puis lui a tiré une balle dans le ventre, puis une autre..
Sandra devait être morte avant que son corps ne touche le carrelage blanc,qui commençait a virer au pourpre.

"NOOONNNN" ,j'ai hurlé de toute mes forces ,regardant le corps de Sandra a terre.

Pierre m'a visé calmement et m'a simplement dit:" vous en savez trop sur ce qu'il va se passer dans l'avenir ,et vous en savez bien trop sur le fait qu'il existe des choses qui pourraient bouleverser le futur,je suis désolé David, mais ,vous devez mourir."

Quelques secondes plus tard, j'ai juste eu le temps de voir la petite fumée qui s'est échappée du canon du pistolet qui était braqué sur moi.

















RevenantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant