Shingeki No Kyojin: Never Give Up (OC)

Chapitre 4

Flash

Je repensais à ce que j'ai vu d'horrible, ce que j'aurais pu faire, ce que j'aurais dû faire. Je me mets à la place de ma mère, elle devait être très en colère contre moi, de ne jamais lui avoir fait confiance, de toujours la fatiguer avec les problèmes que je causais à cause de mon comportement.. Je la vois, là, debout devant moi, entrain de laver la vaisselle.. Elle se retourne et me sourit, ce sourire angélique.. Ce sourire angélique qui va me manquer.. Ce sourire qui ne sera plus de mes côtés, que je ne vais plus me réveiller en douceur avec, ce sourire, le sourire de ma mère va tellement me manquer..

"Katasa.." J'arrive à peine à distinguer la voix.. C'est Alice. J'ouvre et frotte mes yeux, mais je vois encore flou.

"Katasa, allez lève-toi.." me demande-t-elle, doucement.

Saibo était allongé sur moi, je me sens serrée dans ses bras, je le frappe d'un coup dur sur la tête. Il se lève sous le choc. "QU'EST-CE QU'IL Y A ???" Crie-t-il.

"Levez-vous." Rétorque Alice. Saibo commence à frotter la tête où je l'ai frappé, Mika se lève doucement "C'est déjà l'heure de l'entraînement?" dit-il en baillant.

Je me retourne et regarde par la fenêtre, le soleil vient à peine de se lever. Alice nous ramena un plat avec trois verres de lait, et trois pains. On mange tout et comme Saibo est un estomac sur pattes, il en demande plus, mais n'a pas une goutte ou une miette de plus, ce qui le mit dans un mauvais état, tandis que moi, je réclame du thé, comme par habitude, à chaque repas j'en prends. 'Le petit déjeuner' fini, en compagnie d'Alice, nous descendons, à la sortie du bâtiment (qui est dans un endroit isolé JE précise) cette fois-ci, je vois Rodg- le Capitaine debout, dos droit, et mains derrière lui. "Les enfants." Dit-il froidement. " Nous allons partir à la campagne." Quoi? Mais on est en ville, donc la campagne est loin d'ici.. "A pieds." Il continue, calmement. Mes yeux s'agrandissent, ceux de mes camarades aussi.

"Derek et moi allons vous surveiller des toits, quant à Alice, elle va de ce pas partir à notre destination pour vous y accueillir. Si c'est comme ça, c'est parce que vous allez courir, je vais vous guider à un chemin vide et droit, ça vous facilitera les choses." Dès qu'il finit sa phrase, il déclenche sa manœuvre, Derek et lui prenant les toits. J'ai immédiatement compris que c'est un signe qu'on doit les suivre d'en bas. Je suis la première à courir, et les deux autres me suivent, comme des moutons. Après un moment, nous sommes arrivés dans un endroit isolé, je sentis alors quelque chose de familier, l'humidité. J'ai compris, ils essayent de nous ralentir dans un endroit presque fermé. Il y avait quelques passants, mais, on était pas au point de les bousculer pour courir. Une vingtaine de minutes de course plus tard, on est arrivé devant une vallée, je sens une légère brise transpercer mes cheveux noirs attachés, me rappelant des souvenirs de la campagne.. Je vois au loin Alice, secouant sa main avec son bras levé, nous faisant signe de venir, harassée, je m'assis sur une pierre reprenant un souffle, ou deux. "T'es déjà fatiguée toi?" dit le Capitaine. "Lève toi, il te reste un long chemin à faire." Je soupire, et me lève. Je vois Derek apporter, trois ceintures, qui ont l'air d'être -très- solides, avec des rubans accrochés de la même matière, avec des filets à chaque fin de ruban. Derek me tend la ceinture "Tiens, mets-là" dit-il, faisant de même à Saibo et Mika, quoi, il se moque de nous? Des ceintures vides, sérieusement? Puis, je vois Alice porter des pierres, et les donne au Capitaine, il s'approche de moi "Tiens" il y avait 3 rubans (un de chaque côté sauf l'avant) donc 3 filets, il les remplit tous avec les pierres qu'il avait à sa portée, et fit de même à Saibo et Mika, qui tous les deux, commencent à s'affaiblir à cause du poids rajouté au niveau de leurs hanches.

"Vous êtes déjà fatigués?" Dit le Capitaine, avec ironie. "Mais, ce n'est que le début." Il prit un cheval, monta dessus, et donna un, puis deux coups de talons, faisant avancer le cheval "Suivez moi, et je veux vous trouvez au même niveau que moi." Il m'était difficile au début de me déplacer, mais au moment où je me suis sentie un peu à l'aise avec ce poids, le Capitaine donne un autre coup de talon, qui fit prendre au cheval une certaine vitesse. Mes camarades et moi, commencions à courir comme des dingues, avec la vitesse d'un cheval au trot, sans repos, durant toute la matinée. On a fait le tour d'une ferme environ une bonne trentaine de fois. A l'heure du déjeuner, Saibo tombe à terre, Mika s'arrête pour le voir, puis le Capitaine cesse d'avancer.