"C'est vrai, j'ai tout perdu, mais je ne regrette rien, car j'avais promis à mes parents de ne jamais abandonner, et c'est rare où je ne tiens pas ma promesse."
L'histoire d'une jeune fille qui grandit au fil du temps et apprend à ne faire confiance...
Ce Chapitre va être un peu VIOLENT et NON-CENSURÉ, donc âmes sensibles, personnes atteintes d'hématophobie, doivent s'abstenir. Merci.
Je me lève.. Je vois flou.. Ma tête tourne, ma vision est nulle, je suis prise au piège.. Comment m'en sortir..
Je commence à reprendre mes esprits, je suis dans une cabane.. Je sens une légère odeur de métal en dessus de mes lèvres.. du sang.. J'allais frotter mes yeux mais je retrouve mes mains attachées, avec une corde, derrière mon dos. Je me retourne, et vois une fenêtre, laissant brièvement passer la lumière du jour, et je vois Saibo et Mika, complètement évanouis. J'entends la porte s'ouvrir.
Je ne pouvais pas les compter, mais je distingue au moins 5 hommes, qui ressemblent à des marchands.
"Putain, on était obligé? C'est des gosses comme même!" le premier dit.
"Breys tu devrais t'estimer heureux, on va enfin pouvoir être bien payé!" un deuxième dit.
"Oi, fermez-la un peu, Breys, Ismet, emmenez les deux gosses qui sont au fond et mettez les tous en ligne." Un autre rétorque. Ma tête me fait mal, mon cœur se déchire dès que je vis la manière dont ces deux blaireaux emmènent mes deux amis, ils les jettent si violemment que le plancher a fait un bruit de 'crac' Saibo à ma gauche et Mika à sa gauche.
"Oh c'est horrible, je ne me sens pas capable de faire ça." Dit Breys, totalement effrayé de l'idée.. Mais quelle idée? J'allais pousser un cri mais ma gorge était sèche, le quatrième homme était derrière Saibo, lui qui était au milieu, et le cinquième derrière Mika. Ils commencent tous à charger.. leurs armes..
"Que.." Saibo dit difficilement, levant sa tête, puis vit un fusil le pointant. "HA! NON! LAISSEZ MOI PARTIR-" il commença à s'agiter et le quatrième homme lui donna un coup de pied dans le dos, pointant alors sa lame sur sa nuque.. Mais c'est une lame de la manœuvre. Ils s'apprêtaient tous à tirer en même temps, jusqu'à que quelqu'un frappe à la porte.
"Posez vos armes." L'homme du milieu réclame "Qui est-ce?"
"Un messager du patron!"
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Il ouvrit la porte, un homme de petite taille se tenait, il commence donc à parler "C'est une information importante!" Les autres s'avancent vers lui, "Les personnes proches des enfants ont remarqué leur disparition, vous devez faire vite de les exécuter!"
"Nous étions sur le point de le faire-" au même moment où ils commençaient à parler, je me retourne vers Saibo
"Saibo" chuchotai-je, il se retourne, j'arrive à lire l'effroi dans ses yeux verts "écoute, mes cordes ne sont pas si solides que ça, je pourrais me détacher sauf si tu les distrais, d'accord?" Il me regarde "On compte sur toi Katasa." me dit il.
"Bon, nous allons retourner à ce qu'on s'apprêtait de faire." Le supposé chef dit, reprenant son arme. Les deux hommes qui étaient derrière nous sont sortis pour vérifier si il n'y a personne dans les parages, le quatrième laissant sa lame sur une table à ma droite. Le supposé chef allait mettre son index sur la gâchette, "faîtes vos derniers vœux" quand..
