Chapitre 1

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Moi : STOP !!!!!

????: pardon ??

Moi : STOP ARRÊTEZ CE BUS !!!!!!

???? : hein ? Non c'est impossible voyons !

Moi : Arrêtez le maintenant !!!!! , je ne me suis pas rendu compte qu'en disant cela je sers les poings et lance un regard noir au conducteur.

Le bus s'arrête violemment à côté du champ duquel nous nous trouvons et qui est au abord de la forêt. Je descend et cours en direction de cette dernière du plus vite que je peux ; je n'arrive pas à y croire il est là, vraiment là ! Les larmes me montent au yeux et je les laisse couler, ce sont des larmes de joie.

J'arrive enfin à la lisière de la forêt et il est là... il me regarde... avec de la joie dans le regard. Attendez de la joie ? Mes pleurs redouble d'ardeur après cette remarque.

Je le regarde encore et lui aussi, on ce détaille, et j'arrive à voir dans son regard une émotion. On dirait qu'il essaye de capturer chaque parcelle de mon visage avec ce dernier pour ne jamais m'oublier. Comment je sais ça ? Facile ! Je suis entrain de le faire. Nous sommes à un mètre l'un de l'autre et on ne fait aucun mouvement. Et finalement au bout de quelques secondes il s'élance vers moi et me sers de toutes ses forces, au début je ne réagis pas et puis petit à petit je place mes bras autour de sa taille et lui enlace les siens autour de mes épaules. Je cale ma tête contre son cou et respire bruyamment, je laisse mes larmes couler abondamment, et puis je sens un liquide chaud couler le long de mon cou et je comprend qu'il pleure, ce qui fait que je pleure encore plus mais tout cela sont des larmes de joies alors cela ne me dérange pas.
Au bout d'une dizaines de minutes à pleurer et à être enlacés on ce sépare à contre cœur enfin c'est plutôt lui qui se sépare de moi parce que je laisse mes bras autour de se taille et je baisse la tête toujours en pleurant.

???: s'il te plait regarde moi. , il dit ça d'une voix douce et presqu'en murmurant , on peux entendre dans sa voix des sanglots.

Je ne lui répond pas, j'en suis incapable, après tous ce que l'on a vécu il ne peut pas réapparaître comme ça, je veux dire comme si de rien n'étais, comme si... comme si nous vivions dans un monde tout rose ou les problèmes n'existent pas. Puisque ça n'est pas le cas.

???: s'il te plait Em !
Ce nom, je suis obligé de lui répondre, personne ne doit m'appeler comme ça.

Moi : ne m'appelle pas comme ça, sans le vouloir je lui es répondu avec un ton glacial.

???? : Pourquoi tu as toujours adoré ce surnom ! Vu que tu es ma petite Emm...

Je lui coupe la parole avant qu'il ne dise mon nom en entier.

Moi : je ne suis plus la même qu'avant Alexandre, j'ai changé, désormais je suis Aria Jonhson une jeune fille américaine née en France avec des origines espagnoles.

Alexandre : quoi ? Mais c'est absurde !
Alors tu as vraiment tout changé jusqu'à ton identité !

Moi : oui

Alexandre : bon ! Euh ... il va falloir que je m'habitue pour pas faire de gaffe lorsque l'on ce verra demain en cours !

Moi : PARDON ?? Demain en cours ? Parce qu'en plus tu viens étudier dans le même lycée que moi ?

Alexandre : euh... oui

Moi : demain on ne se connaît pas et on ne c'est jamais vu, d'accord ! Tu ne sais rien de moi et moi rien de toi, c'est clair !

Alexandre : euh... oui

Moi : bien et arrête de dire "euh...oui" c'est agaçant !

Alexandre : euh... d'accord

Don't judge me Où les histoires vivent. Découvrez maintenant