Chapitre 11

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Tous (sauf Rémi) : QUOI !!!

Rémi : bon débarras...

Ben : HEIN ?? Attend une seconde comment ça bon débarras ?!

Rémi : cette fille est folle, elle s'imagine des tonnes de choses et en plus elle est pas belle.

Lukas : ... c'est la chose la plus absurde que j'ai jamais entendu ! Rémi tu nous fais quoi là ?! Depuis que tu es rentré de l'hôpital tu te comportes de façon bizarre et maintenant tu dis des choses idiotes.

Rémi : c'est la réalité qu'est ce que tu veux que j'y fasse, cette fille est petite, sans charme, elle n'a pas de forme, elle est moche et elle pleurniche comme un bébé, pour moi c'est plus une gamine qu'autre chose.

Lukas : Rémi tu vas trop loin là, je sais pas ce qu'il te prend mais il va falloir que tu arrêtes ce petit jeu très rapidement. On sent dans sa voix qu'il commence à s'énerver.

Alexandre : mais.... mais .... tu vas aller où ?...

Moi : je .... , ma voix tremblote *ressaisis toi Aria !* Je pars en mission secrète il n'est pas important que vous sachiez où je vais.

Alexandre : mais,... mais.... mais....

Moi : arrête Alexandre !

Alexandre : aria, mais ...

Moi : ferme la !

Lukas : qu'est ce qui te prend aria ?

Moi : foutez moi la paix, je ne suis pas venue vous demander votre avis, je suis venue vous informer, je pars pour plusieurs mois. N'essayez pas de m'appeler vous n'aurez aucune nouvelle, je vais disparaître de votre vie. Lukas, tu prend le commandement du gang pendant mon absence.

Lukas : d'accord.

Alexandre : mais on peut pas la laisser faire ça ! Vous dites rien vous ??

Gil : écoute Alexandre, on ne peut rien faire pour la retenir alors autant la laisser partir ce sera plus facile pour tous le monde.

Alexandre : mais... nan ! Je refuse de la laisser partir ! Aria tu restes ici avec moi !

Moi : non.

Alexandre : aria je ....

Moi : j'ai dis non.

Alexandre : je... aria j'ai besoin de toi...

*aïe ça, ça fait mal*  très mal.

Moi : je pars un point c'est tout.

Je commence à partir quand j'entends une voix derrière moi.

Rémi : au revoir petite pétasse.

Un grand silence s'installe, on n'entend que les gars qui retiennent leur respiration en attendant de savoir ce qu'il va se passer. * tu vas intervenir ?*  j'en sais rien  *tu devrais*  je sais.
Je me retourne et fixe Rémi.

Moi : répète pour voir, je fais en sorte que mon ton soit menaçant.

Rémi : j'ai dit au revoir petite pétasse

Moi : c'est bien mon chien

Rémi : oh la pute

Moi : tu t'es fait avoir tout seul.

Je quitte la maison sans me retourner.

Ellipse de 17 mois

Je cours, tout droit sans m'arrêter, sans reprendre mon souffle, comme si le monde allait s'écrouler sous mes pieds, comme si courir était ma dernière chance de survivre. Le paysage défile devant mes yeux, je ne le remarque même pas, je ne sais pas ce que mes yeux voient, peut être m'en souviendrais-je plus tard mais ça n'est pas ma principale occupation. Pour l'instant je dois courir toujours plus loin, c'est le seul moyen pour que nous restions en vie. Courir, toujours plus vite, toujours plus longtemps, toujours plus loin. Courir, se sauver, fuir, ne penser à rien d'autre, rester concentrée, ne pas lâcher prise, être à l'affût du moindre danger, ne pas se laisser distraire pour atteindre notre objectif. Je me retourne et je vois qu'elle est toujours derrière moi et qu'elle a du mal à me suivre mais pourtant je ne peux pas ralentir le rythme car je courrai à notre perte, elle ne doit pas ralentir, je resserre ce que je tiens entre mes bras plus fort.
Je la regarde, elle a peur, elle fatigue, elle doit se reposer mais nous ne pouvons pas il en va de notre survie, elle veut que je l'attende mais si je ralentie je n'arriverai pas à repartir.
Je prie intérieurement pour qu'on réussisse à arriver à notre rendez-vous sans encombres.
Je fixe mon regard devant moi et j'aperçois notre rendez-vous, nous y sommes presque, tout va s'arranger, on va s'en sortir, le cauchemar va prendre fin.
Plus qu'un kilomètre, je vais pourvoir rentrer, ma vie va reprendre son cours.
Ma belle illusion prend fin brutalement avec des tirs d'armes qui fusent tout autour de nous, il fallait vraiment qu'ils arrivent maintenant alors qu'on était tout près du but, je regarde derrière moi et remarque qu'elle accélère alors je fais de même.

Don't judge me Où les histoires vivent. Découvrez maintenant