Une mysterieuse découverte..

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Pdv Derek
Avant toute cette histoire j'avais entrepris de faire rénover mon ancienne maison, ça y est, ça y est j'étais enfin prêt à sauter le pas, reprendre les constructions là où je les avais laissés signifiait un nouveau départ, un nouveau départ avec Stiles, ensemble. J'ai mis tellement de temps à m'en rendre compte alors que c'était sous mes yeux, juste là, comme une évidence. Il est celui qu'il me faut, c'est la personne avec qui je veux faire ma vie malgré notre différence d'âge, malgré mon statut vis à vis du sien malgré tout je veux le faire ou au moins, essayer, je ne veux pas avoir de regrets de ne pas au moins avoir tenter ma chance. Quand il était entré dans la maison il avait l'air vraiment émerveillé, ce qui de me donna confiance en moi pour lui dire que, à partir d'aujourd'hui, ce sera notre chez nous, mais quand j'ai vu ses larmes coulées j'ai soudain eu peur, peur qu'il dise non, que c'était trop tôt pour lui, que ça allait trop vite, qu'il était trop jeune, mais il me rassura bien vite en déposant un baiser sur mes lèvres. Je sais très bien que, tôt ou tard des personnes sauront pour notre relation et je serais probablement viré et même voir pire, éradiqué de la fonction d'enseigner, mais ça ne me fais rien, absolument rien, je préfère vivre avec Stiles et me faire virer que de devoir toujours me cacher pour le voir, pour ceux qui pourrait le penser, ce n'est absolument pas une histoire passagère, non, je le sens, pour moi c'est bien plus que ça, c'est même la première fois que je fais des projets avec quelqu'un. Depuis la mort de ma famille dans cet incendie, qui plus est a été, selon la police un incendie criminel donc prémédité, j'ai toujours peur d'être accompagné, peur de donner ma confiance et surtout peur d'aimer car je sais que cette personne, ou cette chose que je chéris tant me sera tôt ou tard enlever brutalement et encore une fois, j'aurais du mal à m'en remettre.. Toutes les nuits, sans exception, depuis cet incendie je revois la scène sans cesse, je revois ces visages me supplier de les aider et je vois mon incapacité de réagi, de faire quoi que ce soit, je suis comme pétrifié sur place, aucun membres de mon corps ne m'obéit, alors je suis là, à assister à la scène, à entendre avec atrocité ces cris qui me hanteront toujours.

C'est notre première vraie nuit chez moi avec Stiles, je ne suis en effet par très serein car je sais d'ores et déjà que ce cauchemar refera surface et que tout ses souvenirs qui vont avec, referont eux aussi surface et je ne souhaite absolument pas que Stiles me voit dans cet état. J'ai bien pensé à en parler avec lui, mais au fond je pense que j'ai tout simplement peur, peur qu'il me quitte après ce que vais lui dire, peur qu'il me regarde avec dégoût, peur qu'il n'ai plus confiance, car c'est bien la dernière que je souhaite..
Alors je suis tout simplement là, à regarder le plafond depuis bien 2 heures, je ne veux pas que le sommeil m'emporte pour avoir à refaire ce maudit cauchemar, pas en présence de Stiles. Mais même les yeux ouverts des bribes d'images de la nuit de l'incendie me reviennent et surtout une image, celle qui me fera toujours autant mal, c'est le regard de ma mère qui se fait emporter peu à peu par les flammes, elle hurle mon prénom et moi je ne fais rien tel le lâche que je suis.. J'ai beau résister au sommeil je tombe, malgré moi, dans les bras de Morphée.

Comme d'habitude le rêve se répète, la maison prend feu, les cris font échos dans la forêt et je suis devant cette scène horrible, les bras ballants, incapable de bouger, juste obliger d'assister et d'entendre tous ces cris. Dans ma vision quelque chose a changer, je ne pourrais dire ce que c'est, ce n'est n'y l'odeur n'y le vent qui chatouille mon visage, mais je peux sentir que quelque chose à changé sans pourtant savoir dire quoi.
Soudain entre tous les cris et le bruit des flammes un cri résonne, un cri que malheureusement j'ai déjà entendu au paravant, ce cri est nouveau dans ma vision mais je ne le connais que trop bien, alors je me retourne vivement, manquant de trébucher sur une branche d'arbre, pour fixer la bâtisse peu à peu emportée pas les flammes. Mon corps répond et c'est bien la première fois que je peux me retourner et marcher dans ce cauchemar, soudain j'hésite, devrais-je vraiment aller voir ce spectacle de plus près sachant que je ne pourrais rien faire de plus ? Une silhouette se détache au loin, elle apparaît à la fenêtre du premier étage, je suis à quelques mètres de là et peine à distinguer qui cela peut être, je plisse des yeux pour mieux distinguer et vois l'effroyable arriver, Stiles est dans cette maison, avec le reste de ma famille, en train de se faire dévorer par les flammes, soudain la silhouette s'effondre au sol alors je me précipite à l'intérieur, la fumée me brûle les poumons et ma vision est trouble par la noirceur ancrée de celle-ci, je peine à analyser ce qui m'entoure, j'aperçois juste l'escalier, qui lui aussi, commence à tomber en ruine, en faisant précautionneusement attention à ne pas mettre les pieds là où les fondations menacent de s'écrouler je monte peu à peu les marches et me dirige d'un pas mal assuré vers la pièce où j'ai aperçu cette silhouette, je sens mon cœur s'affoler dans ma poitrine, la fumée m'empêche de respirer correctement mais je persiste et me dirige d'un pas plus pressé vers cette même pièce. Arrivé devant la porte, où ce qu'il est reste, je me précipite à l'endroit où j'ai vu Stiles - ou ce qui semblait l'être - il n'y a de cela que quelques minutes auparavant. La forme est allongée au sol alors je me rue presque vers celle-ci, un corps, inanimé, brûlé sur presque toutes les parties du visage et aussi sur le corps, ses vêtements sont déchirés, brûlés, comme avalés pas les flammes, je retourne ce corps et vis avec effrois que c'était bel et bien Stiles, les larmes menacent de couler mais ce n'est pas le moment, je dois le sortir d'ici et essayer de le sauver, je ne concevrais pas de le laisser mourir comme toute ma famille, je ne referais pas cette même erreur. Alors je mets ce même corps meurtrit sur mon épaule, tout en faisant attention à ne pas lui faire davantage mal. Le chemin inverse est nettement plus difficile à faire, l'escalier a maintenant complètement céder, les flammes se propagent à vu d'œil vers le premier étage, il n'y a aucune autre sortie que par cet escalier, alors mes sens s'affolent, je regarde tout autour de moi essayant en vain de trouver un moyen de sortir d'ici et le plus vite possible pour ne pas laisser Stiles succomber à ses brûlures qui sont, plus que superficiels, la seule pièce qui n'est pas encore ravagée par les flammes est la pièce où je l'ai retrouvé. J'essaye de barricader la porte comme je peux mais je sais très bien que contre les flammes, rien n'y fait, le feu est plus fort que tout et ravage tout sur son passage, je me tourne et me retourne frénétiquement pour essayer de trouver de quoi nous échapper mais il n'y a rien, absolument rien, jusqu'à ce que, j'aperçoive cette fenêtre, cette même fenêtre où j'ai vu le corps de Stiles lâcher subitement, je prends une grande inspiration et commence à reculer pour avoir de l'élan pour sauter par cette même fenêtre, je sais que c'est plus que dangereux, surtout que nous nous trouvons à plus de 6 mètres du sol mais c'est notre seule échappatoire, soit nous nous faisons engloutir par les flammes soit nous tentons le tout pour le tout et essayons de nous échapper quitte à y laisser la vie.. La fenêtre se brise brutalement à mon contact, je tiens toujours fermement le corps de Stiles contre moi, les éclats de verre me font immédiatement fermer les yeux, j'ai l'impression que notre chute dure des heures, l'attente est interminable. Après quelques secondes qui me paraissaient être des heures nous atterrissons violemment au sol, la chute me coupe la respiration, mes poumons me font atrocement souffrir sans que je ne puis respirer n'y même bouger, je regarde soudain à coter de moi pour voir si Stiles a survécu à la chute, il ne bouge pas, il ne respire même plus, alors malgré la douleur qui me lance dans presque tout le corps je m'approche de lui et l'éloigne un peu plus de la bâtisse en feu, par plus de précaution. Une jambe de chaque côtés de son corps, j'essaye de voir si il respire toujours, mais rien, même pas un souffle chaud, même pas un pouls, rien, alors je commence à lui faire un massage cardiaque, mais toujours rien il ne répond toujours pas.. Je l'appelle et le rappelle aussi fort que je le peux mais rien ne le fait réagir..

Adolescent Turbulent  | Sterek |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant