Un air fraie soufflai aujourd'hui sur Broadway. Je vis ici depuis mes huit ans et je me suis adapté à cette ville. A mes vingt-six je me suis mariée mais je suis resté ici, avec mon mari, Gregory. J'ai eu par la suite deux ravissant petits babins, Kathleen et Théodore.
Le temps as passé, mon mari est mort il y a deux ans. Pour l'occasion mes enfants, qui viennent me voir en hiver pour les fêtes, mon anniversaire et d'autres petites fête son venue passé un moi avec moi.
Je dis « viennent me voir » car entre temps mon fils, lui, est parti pour Paris, pour ses études d'histoire des arts et ma fille, quant à elle, a fui Hollywood pour un petit village tranquille du Canada avec son mari. Je pense au début n'être resté que pour mon travail mais la retraite est arrivée et je suis encore là.
Pour mes enfants comme pour beaucoup de personne de mon âge, Hollywood est bruyante, mais ils ont tort car cette ville n'est pas bruyante, elle est mélodieuse, elle grouille de vie et m'émerveille chaque jour, avec ses nouveautés. Aujourd'hui je dis ces mots mais il fut un temps où mots discoure était bien différent.
Dans ma jeunesse, je ne voulais faire qu'une seule chose : Partir !
Mais c'est à mes 19 ans, que mon père m'a trouvé un boulot.
Mon père, un homme grand avec des épaules carrées et une large moustache noir charbonneuse, était le chef de la sécurité dans un studio de cinéma. A l'époque, il travaillait pour le tout jeune Walt Disney et bien que cela devait être quelque chose de travaillé pour un homme comme M Disney, il ne nous parlait pas souvent de son travail. Cela avait l'air ennuyeux à mourir, mais j'avais besoin d'argent et je ne pouvais refuser cela à mon père.
A mon premier jour de travaille, nous sommes arrivés, mon père et moi à sept heure du matin devant la porte d'un gigantesque studio de cinéma. Mon père c'est alors tourné la mine sérieuse, sourcille froncés, face à moi et il m'a fait jurer de ne jamais parler à personne de ce que j'allais voir ici.
Mon intérêt fut alors piqué à blanc. Que pouvait-il y avoir de si secret dans un simple studio de cinéma ? Néanmoins en rentrant dans le studio, je découvris un peu triste et déçue, qu'il était désert. Il n'y avait que dans un coin sombre, un vieux compteur électrique et deux barrières de travaux autour d'un large trou creuser dans le sol. Sur une des deux, on avait accroché une pancarte sur laquelle on pouvait y lire : « Attention, travaux sur le circuit électrique. ». Il n'y avait même pas les habituels décors que l'on s'attendait à voir dans ce genre d'endroit.
Mon père s'approchât du compteur électrique, appuyât sur deux bouton et se tournât vers moi, cette fois un discret sourire derrière sa moustache.
- Fait-moi confiance Betsy. Tu vois ce trou ? il faut sauter dedans. Tu devras garder les bras le long du corps, fait bien attention.
Je ne savais pas quoi faire sur le moment ; était-ce une blague ? Ou était-il sérieux ?
Le trou n'avait pas l'air si profond, mais avant que je ne puisse plus réfléchir, je sentis une main dans mon dos qui me poussât au fond du gouffre. Instinctivement, j'ai agrippée la main qui m'avait poussée, celle de mon père, et l'entrainât dans ma longue chute.
Une chute sombre au début qui finit par s'éclairer petit à petit, le long tunnel était éclairé de lumière bleue, jaune, rouge, rose qui alternait avec lenteur. Je n'avais néanmoins toujours pas touché terre. Je fus surprise de voir défilé devant moi des livres, un piano, un miroir, un fauteuil, des lampes de toutes sorte, qui tombaient eux aussi mais avec beaucoup plus de lenteur presque immobile suspendu dans le vide.
La descente dura cinq minutes au moins et nous finîmes par atterrir la tête à l'envers, les pieds suspendus par une barre transversale, devant une grande porte rouge, close.
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Disney Town
FantasyDisney c'est pour vous un monde magique, rempli de princes, de fees, de monstres et d'animaux adorables. Mais il est temps pour vous de voir l'envers du décor, de l'autre côté du miroir. Disney Town c'est un tout autre univers et vous verrez qu'un...