- Pourquoi tu as fait ça !? j'avais presque crié en disant ces mots à mon père.
- Tu ne te décidais pas à sauter. Répondit-il simplement, toujours avec un discret sourire aux lèvres.
- Où sommes-nous dans le studio ?
- Ici c'est le palais de Main Street, tu vas devoir signer quelques papiers et après tu pourras m'accompagné.
Je me demandais bien où nous étions avec un peu plus de précision, et pourquoi ce « palais » étais t'il caché ici ?
La luminosité était assez faible et je ne voyais pas très distinctement mon père, il semblait différent. Alors en ouvrant la porte, un large rayon de lumière s'engouffrât et je le vit en détaille. Il était totalement fait en dessin, chaque parcelles de son corps semblais être dessinées, chaque cheveux étaient comme des coups de crayon mais conservais l'aspect qu'il avait avant cette mystérieuse transformation.
Je voulais hurler de stupeur, de terreur, de n'importe quoi mais j'étais resté complétement muette et paralysée.
- Oh, oui, bien-sûr. J'avais oublié. C'est normal ne t'en fais pas tu vas t'habituée.
Je suis resté une bonne dizaine de minutes, comme bloquée, avant de pouvoir bouger de nouveau. Je contemplais mes nouvelles mais en même temps ressemblantes aux anciennes mais maintenant en dessin. Je me touchais le visage, rien avait changé, c'était comme si j'étais toujours faite de chaire. Mes longs cheveux châtains claire avaient toujours la même texture douce et légère qu'avant.
Le Palais de Main Street n'avait d'un palais que le nom. C'était plutôt une petite maison en brique avec un toit en paille. Il y avait derrière la porte, plusieurs rangées de bureaux, surplombés de machine à écrire flambant neuve, encore vide à cette heure de la matinée. Au fond de l'unique pièce, devant un large comptoir se tenait un homme de dos, lui aussi dessiné, qui s'occupait de paperasse. Il me rappelait vaguement quelque chose mais je ne savais pas vraiment quoi. En nous entendant arriver il se retournât complètement et je le reconnu immédiatement, bien qu'il fut vêtu d'un sinistre costume noir et que son visage, parfaitement rasé, n'abordait plus l'habituel sourire que l'on lui connaissait sur le grand écran. Il s'agissait de Gepetto, le fabricant de Pinocchio ! C'était lui en chair et en os, enfin si on peut dire ça comme ça.
- Bonjour monsieur Marius, comme je vous l'avais dit, voilà ma fille, Betsy. Dit mon père à Gepetto.
- Ah oui, c'est vrai... bon, dans ce cas, votre retard est pardonné Tony. Dit Gepetto d'une voix fatiguée qu'on ne lui connaissait pas.
Betsy ? C'est ça ? Dit-il en me regardant de ses yeux bleus. Vous je vous ai mise dans la patrouille de sécurité dans le coin des animaux. Vous verrez c'est très bien pour commencer... vous savez, vous êtes la seconde femme de notre service. La première à être rentrée c'est Marcy, elle sera avec vous vous allez bien vous entendre et vous pourrez discuter de mode ou de cuisine, des babillages de femme. Si vous voulez mon avis les femmes ne devraient pas travaillé dans ce genre de métiers, il leur faut des emplois plus tranquilles.
M. Marius... Je ne lui mis pas dans la seconde mon poing dans sa tête bien dessinée, par respect pour mon père.
Mais depuis cet évènement je n'ai plus jamais vu Pinocchio comme avant.
VOUS LISEZ
Disney Town
FantasyDisney c'est pour vous un monde magique, rempli de princes, de fees, de monstres et d'animaux adorables. Mais il est temps pour vous de voir l'envers du décor, de l'autre côté du miroir. Disney Town c'est un tout autre univers et vous verrez qu'un...