Il suffit d'une rencontre K.G (En Réécriture)

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Un mois, un mois que j'ai dis à Kendji que on ne pouvait plus vivre dans le secret. Effectivement, nous sommes actuellement dans le bureau du commissaire de la police de Bergerac. Mes mains sont moites tellement j'ai peur de dire quelque chose qui nous mettrais dans l'embarras et en même temps, il m'est impossible d'inventer un mensonge. Je ne suis pas avec Kendji, il se trouve dans une autre salle. Apparemment il y a plus de monde pour l'encadré, mon mari est "dangereux".

Les deux hommes en costume bleu ont un air sévère. L'un d'eux se trouve derrière son ordinateur et prend note tout ce que je dis et l'autre me questionne à ne pas en finir.
J'aimerais retrouver Kendji, je déteste être séparée de lui surtout dans ce bâtiment horrible. Il me rassurerait au moins...Je suis juste cantonnée à rester assise sur cette chaise en métal froid et inconfortable.

Une heure d'interrogatoire pour une simple mise au point. J'ai raconté la vérité, l'homme à sévèrement insulté les origines de mon copain et celui si s'est défendu comme il pouvait. Mon explication à eu l'air valable puisque ils m'ont libéré après cela.

Je suis fin maintenant seule, dans la rue. Je ne sais pas où se trouve Kendji, est-il relâché lui aussi ou est-il toujours entre les mains de ces policiers affreux ? Je ne peux que retourner poser la question.

La porte automatique s'ouvre devant moi et je m'avance vers le guichet. La dame, vêtue d'un t-shirt bleu, semblable à celui des hommes, me regarde d'un air gentils et rassurant malgré son chignon serré à l'arrière de sa tête qui donne généralement un air méchant. Remarquons enfin un sourire dans cet endroit morbide.

Moi : " Excusez moi, vous savez si Monsieur Girac est sortit ?"

Elle : " Je vais me renseigner, un instant."

Elle attrape le téléphone et compose un numéro à une vitesse incroyable. Quelqu'un décroche et elle pose exactement la même question que j'ai posée quelques secondes auparavant. Elle acquiesce puis raccroche. Rapide.

Elle : " Monsieur Girac restera en observation cette nuit. On vous tiendra au courant des suites."

Après avoir finit sa phrase, elle replonge dans ses papiers et ne m'adresse plus un regard. Je tente malgré tout.

Moi : " Il y a moyen de le voir ?"

Je lutte contre le sanglot.

Elle : " Non, revenez demain."

Je tourne alors les talons, la tête basse, et sort du commissariat. Évidemment, les larmes ne tardent pas, je vais devoir rentrée seule...

Je traîne les pieds jusque la voiture. Kendji m'avait dis de conduire alors j'ai gardé les clés, heureusement. Je me met au volant et je rentre, la musique à fond pour ne pas penser à ce qui vient de se passer.

Le camp est calme, tout le monde est chez soi vu le froid. Les plus âgés sont rentrés dans leur lotissement d'hiver. Je retrouve la caravane, je jette les clés sur la table, retire ma veste ainsi que mes chaussures. La soirée promet d'être longue...

Je me couche sur l'oreiller de Kendji, son odeur remplit mes narines. Il sent le bonheur, la joie de vivre, il sent l'amour. Il sent aussi la vie, la tristesse et les malheurs. Mon esprit plonge dans ce qu'il s'est passé au matin.

Il devait être 8h00, Kendji était partir tôt en élagage, je dormais tranquillement avant de rejoindre la ville et le magasin de Laetitia. C'est Louise qui devait venir me chercher d'ailleurs ! Elle et moi sommes inséparables depuis quelques semaines, elle me ressemble tellement. On passe beaucoup de temps ensemble.
Je venais de sortir de la salle de bain, mon téléphone s'est mit à sonner. De nouveau, numéro inconnu. J'ai alors décroché et c'était le commissaire qui me disait de rejoindre au plus vite le commissariat de Bergerac. J'ai demandé à Steylor de me conduire en vitesse et de ne rien dire à personne. Kendji quant à lui s'est fait arrêté sur les lieux de l'élagage. Menotté, il est arrivé une demi heure plus tard. On s'est croisé vite fait et vous connaissez la suite...