En parcourant ton cou comme un serpent qu'on charme, j'oblige ton corps à tordre tous ses membres confus, ainsi qu'un condamné hurle au milieu des flammes des refrains qui perforent l'univers étendu.
Concert de confusion d'où jaillissent les notes d'une symphonie folle qui ce soir sera l'hôte des promeneurs du soir, inondés d'immondices, du triton détestable, variations tentatrices.
Paniqués par les bruits, les claquements sataniques, des nuées les pourchassent de sermons hérétiques. C'est la fin de leur monde de tristesse et d'ennui. Ils accourent et s'affolent pour chercher un abri !
Il faut trouver leur cœur pour y planter nos pieux. Ô diabolus infâme, écarquille les yeux de ceux-là qui professent aujourd'hui à nos fils : « n'ayez peur de la mort, n'ayez peur de l'abysse ! »
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Lorsque la nuit a commencé
PoesíaChante, homme. Chante jusqu'au souffle dernier. Chante pour les vivants, écris pour les suivants. Vois les cœurs se délier, les idées de ciment.