7 enfants.
8 planètes.
Une prophétie.
Seulement 4 survivants.
Comme les hommes, les planètes meurent. Enfin, elles explosent. Nous, les hommes, nous nous contentons de mourir en silence. Mais les planètes, elles, ne font pas que mourir. Elles détrui...
La guerre avait éclatée dans le pays. Personne ne pouvait rien y faire, surtout pas Maeva même si elle savait que cela arriverait. Chaque jour, elle vivait dans la crainte de voir un de ces proches mourir dans une de ces visions. Les mois, puis les années se sont écoulés et il ne restait plus personne. Pas une personne de son village natale. Elle a dut partir loin, très loin. Chaque lour, elle se demandait si seulement elle avait agis plus vite, des centaines de personnes seraient encore en vie. Le problème était ce foutue don. Ce don qui lui a été transmit par sa mère et c'est également ce même don qui à causé la mort de celle-ci. Depuis ce jour funeste, le jour ou elle s'était trouvé soudainement seule, Maeva ne vivait plus. Elle survivait. Elle devait rester en vie et trouver ce garçon. Oui ce garçon aux cheveux blonds. Leurs rencontre était écrite. Parfois, il lui arrivait de retrouvé quelques uns de ses amis, comme cette fois-ci. Bien-sûr les cadavres n'avaient que de la peau sur les os mais elle parvenait tout de même à les reconnaître. Celui-ci n'avait presque plus de cheveux et ses yeux verts émeraudes ont sûrement dut être mangé par des oiseux...
-Tiens Timothée ! Ca faisait longtemps ! s'écria le jeune femme. Elle arrangea sa petite robe rose comme si elle était face à un être animé. Elle essayait de retirer les tâche de poussières qui décoraient sa robe depuis quelques temps déjà.
-Désolé, je ne savais pas que j'allais rencontrer des gens... dit-elle un peu honteuse. Elle observa un moment le cadavre, en attendant, bien évidement, aucune réponse. Elle savait qu'il était mort. Mais ça la rassurait de ce dire qu'il était encore un peu vivant. Alors, pendant de longues heures, elle parlait des nombreuses aventures qu'elle a eu avec ce Timothée, allongée à terre. Pendant des heures, elle se remémorait de bons souvenirs. Puis le visage en décomposition de son ami la ramena à la réalité. Puis un souvenir lui éclaboussa le visage. Elle se revoyait encore valser dans ses bras. Cette nuit là, quelques mois avant que la guerre n'éclate, le village avait organisé une belle soirée. Son charmant compagnon qui avait autrefois de soyeux cheveux d'or, l'avait invité. Elle se souvenait que les étoiles brillaient de toute leurs lumières. Ce souvenir avait le même effet que lorsqu'on boit une bonne tasse de lait chaud en hiver, pour Maeva.
Alors, pour peut être retrouver un peu de son ancienne vie, elle se mit à danser, à valser avec le corps dépourvu de vie, comme elle le ferait avec un homme vivant. Mais bien évidement c'est elle qui mène la danse !
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