L'école.

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Oui aujourd'hui c'était la rentrée,  qui dit rentrée,  dit nouveaux amis, nouvelle maîtresse,  nouvelle classe, enfin que des nouveautés!

Lorsque que je suis arrivé dans la cour, tout me paraissait si grand, même si j'avais peur, je me suis éloigné de ma mère pour retrouver mes nouveaux amis.

Quelques minutes plus tard, je me retournais et voyais ma mère en larme. Pouquoi pleurait- elle?

Je sais.

Je suis parti sans même lui dire au revoir, ni la regarder, je sais qu'elle ne m'en voudra pas, et puis aussi c'est sa première rentrée,  elle n'avait jamais emporté d'autres enfants à l'école puisque j'étais sa première fille.

La journée se déroula bien, on a fait connaissance avec la nouvelle maîtresse,  c'est Anne. Elle me paraît très gentille, elle ressemble un peu à maman, avec ses yeux bleus transpercents. On a mangé à la cantine, et le soir nos parents nous attendaient tous avec impatience, pressé de connaître notre première journée d'école.  Le lendemain la routine recommençait,  cette longue routine, qui dura pendant 4 ans environ. C'était ennuyant.

Jusqu'au jour où les ennuis commencés.

J'étais en CE1, j'étais toujours avec ma meilleure amie, Camille, je la connaissais depuis la maternelle.

Puis un jour cette peste de Laura arriva. Et là le drame. Je me retrouvais toute seule car cette petite garce m'a "volé" cette personne qui était si cher à mon coeur, ma meilleure amie.

En classe on se moquait sans cesse de moi,  j'étais toute seule, j'étais la proie facile. Le pire c'était les garçons,  notamment Kévin. Il m'insultait sans cesse, de grosse, de moche et de toute ces méchancetés.  Chaque jour j'étais la cible de ses nouvelles inventions. Il allait même jusqu'à m'empêcher de sortir des toilettes.  J'ai tenu comme ça 3 ans, sans rien dire à mes parents, en me renfermant à l'école et faisant mine que tout allait bien devant les maîtresses et devant mes parents. Ils ne s'en sont jamais rendu compte.

Cette persécution ne c'est pas arrêté pendant 3 ans. 3 ans de souffrance enduré,  et cette envie de disparaître,  de s'enfouir des kilomètres sous terre, pour être tranquille et ne pas être jugé.

Ce soir là, la maîtresse m'annonçait que je passait en 6 ème,  c'était pour moi comme une délivrance.

Enfin je ne savais pas encore ce qui m'attendait.

Voilà pour la suite, déjà vous vous rendez compte de quoi je vais parler, ce sera une histoire courte qui va se clôturer au bout de 4 ou 5 chapitres. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et voter surtout :)

Un jourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant