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Rachëlle, c'était la seule amie d'Athénaïs, même si elles ne se parlaient qu'une fois tous les six mois. L'histoire est très ennuyante jusqu'à maintenant n'est-ce pas ? Ce triangle amoureux n'est-il pas stupide ? Dois-je rajouter qu'Athénaïs se senti coupable d'aimer celui que sa propre amie aimait et qu'elle tomba dans une "profonde dépression" ? Non. Cela est évidemment inintéressant. Mais comme il fallait bien que tout éclate, tout éclata.

- Rachëlle, j'aime Thomas.
( vous devez l'avoir remarqué, l'adolescente n'était pas douée avec les mots.)

Rachëlle n'eut aucune émotion. Seulement un haussement d'épaules.
- D'accord, dit-elle.
-  Bon.
- Tu aimes qui tu veux ,je m'en fiche. Bref, je change de sujet un peu rapidement mais tu n'as pas l'air bien Athé. As-tu besoin de quelque chose ?
- Oui. Laisse tomber Thomas.
- D'accord. Autres chose à me demander ?
- Salo*pe.
- Oh ferme-la ! Tu sais, tu as beaucoup changé depuis la dernière fois que nous nous sommes parlé.
- Oui.
- Rien d'autre à rajouter? Pas d'excuses ? Pas de sermon ? Même pas d'autres insultes ?
-Non. Tu es mon amie.
Allez savoir pourquoi, ces paroles calmèrent Rachëlle.

Tic-tac. Suspendu. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant