Once upon a time...

Red Ridding Hood

Il était une fois, dans un petit village.

Un mignon jeune homme. Des cheveux blonds soyeux tellement jaunes qu'on aurait dit des fils d'ors, deux yeux bleus profond dont le droit était caché par une mèche épaisse de cheveux blonds dorées. Et un sourcil étrangement adorable avec une spirale tourner vers l'intérieur. Un petit bouc soigneusement taillé sur le menton.

Ce jeune homme était le second d'un petit restaurant familiale, il était aimé de tous les habitants, faisant preuve d'une galanterie exagérés envers la gente féminine. Il était serviable, gentil, galant et un parfait cuisinier.

Un homme à marier.

Sauf, que pour une raison inconnue, aucune femme n'avait encore trouvé refuge à son bras.

Peut-être...que cela allait changer...

Voici son histoire.

J'étais assis dans le sofa, bien au chaud devant la cheminée.

Il faisait froid dehors, on était en hiver, il neigeait, les flocons grelottant tombant tel des plumes d'anges sur le sol.

J'étais emmitoufler dans une couverture bien chaude, et la bonne odeur de la soupe en préparation se faisait sentir depuis la cuisine, envahissant toutes les pièces du chalet de sa merveilleuse odeur qui faisait déjà chaud au cœur et qui faisait gronder mon estomac.

La porte de la cuisine s'ouvrit à la volée. Je ne bronchais pas, fixant simplement les flammes crépitantes dans la cheminée en vieille brique faite mains.

–Sanji, fit une voix masculine.

Je ne répondis rien. Faignant de ne rien avoir entendu.

– Sanji, gronda de nouveau la voix.

Je fermais les yeux, faisant semblant de dormir.

Et puis...BAM !

Putain de merde, la météo n'avait pas prédit qu'il allait pleuvoir des poêles à frire !

Je me levais d'un bon, énervé. La couverture tombant à terre à mes pieds.

Je me tournais vers l'homme dans l'embrasure de la porte qui séparait la cuisine du salon.

– Hey, Le vieux ! Ça fait mal ! Pourquoi t'as fait ça ?

– Ça fait trois fois que je t'appelle, sale gamin !

– C'est faux ! Tu ne m'as appelé que deux fois ! Vieux schnock !

– Alors tu m'écoutais, espèce de sale petit...

– Qu'est-ce que tu me vieux, vieux croulant !? le coupais-je dans son injure.

– Va apporter ça à ta grand-mère, ordonna-t-il en me tendant un petit panier en paille tressé brune.

– Ah OK, et pourquoi moi ? Je ne veux pas aller voir cette folle ! Elle va encore vouloir me travestir en robe à fleurs !

– Je ne veux pas l'savoir, et puis les robes te vont bien ! Va voir Grand-Mère Iva-San, et donne-lui ça !

Il me lança le panier contenant sûrement de la nourriture et je l'attrapais en vitesse. Je ne voulais pas aller voir cette...ou ce vieux/vieilles folles/fou...Je sais jamais si c'est une grand-mère ou un grand-père cette chose...juste qu'elle/il me faisait grave chier à vouloir me mettre des robes et à me faire des couettes dans mes cheveux blonds que je passe des heures à peigner !

Non, ce n'est pas que j'aime particulièrement peigner mes cheveux, mais j'aime prendre soin de moi...Qui a dit « travelo » !?Allé vous faire foutre !