• Chapitre 4 •

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Cela fait maintenant plusieurs heures que je marche dans les rues sans savoir où je vais.

Je ne sais même pas où je veux allez.

J'essaye de retenir le trajet que je prend si jamais j'ai besoin de retourner chez Olivia.

Soudain je sens mon portable vibrer dans ma poche.

Je le sors et le déverrouille m'attendant à voir un message d'Olivia qui doit surement s'inquiéter.

Je remarque que l'expéditeur est inconnu. Ce n'est donc pas Olivia.

Sans réfléchir j'ouvre le message.

De : Inconnu

Je sais où est ce que tu te caches ma jolie. Je vais bientôt te rejoindre. Tu souffrira comme je ne t'ai jamais fait souffrir...

Mon sang se glace. Mon corps ne peut plus faire aucun mouvements.

Je dois partir d'ici et vite avant qu'il ne me rattrape.

Je ne veux pas que ça recommence. Je ne veux pas replonger dans ce cauchemar.

Comment peut-il savoir où je suis ?

Peut être qu'il ne le sait pas. C'est peut être juste une menace.
Mais je ne peux pas faire comme si de rien n'était.

J'ai peur.

Je repense à la proposition que m'avait faite Olivia : " Si tu as le moindre problème tu peux revenir ici, la porte te sera toujours ouverte "

Je reprend alors la direction de chez elle en courant. Les larmes dégoulinant sur mes joues.

Pourquoi moi...

La nuit commence à tomber, le ciel se couvre de nuages.

Je perçoit au loin l'allée de sa maison.

Je me dépêche de la traverser et une fois arriver devant la porte d'entrée je n'hésite pas une seconde à frapper.

Peu de temps après la porte s'ouvre.

Jacob se tient devant moi.

Il me dévisage. Je dois avoir les yeux rouge et gonflés à force de pleurer.

" Qu'est ce que tu veux ? " demande-t-il en me regardant comme si j'étais une attardée mentale

" Je peut rentrer s'il te plait... " sanglotais-je

" Pourquoi ? "

" S'il te plait... " le suppliais-je

Pour toute réponse il me ferma la porte au nez.

Connard.

Je décide alors de m'asseoir dans le renfoncement de la porte.

La pluie commence à tomber.

Je ramène mes genoux contre ma poitrine. J'ai froid.

Il fait définitivement nuit. Il y a juste la petite lucarne de l'entrée qui m'éclaire.

Je suis épuisée. A bout de force je plonge ma tête dans mes mains et ferme les yeux.

Peu de temps après je senti deux bras musclés me soulever, un dans mon dos et l'autre sous mes jambes.

Je rassemble mes forces pour ouvrir mes paupières. Je cligne plusieurs fois des yeux le temps de m'habituer à la lumière.

Je suis à l'intérieur de la maison.

J'essaye de reconnaitre la personne qui me porte.

Non pas lui...

" Jacob ? " chuchotais-je

Lui ÉchapperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant