• Chapitre 27 •

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Il ne bougea pas d'un millimètre, il restait là au milieu du salon et me fixait avec un sourire malsain collé au visage.

Mon corps tremble, les images reviennent, je ne parviens pas à les refouler.

" Amina, c'est qui lui ? " me demande Olivia me sortant de mes pensées

" Oh elle ne t'a pas parler de moi ? Cela est étonnant. " fit-il sarcastiquement

Olivia n'arrête pas me lancer des regards interrogateur auquel je ne parvient pas à répondre.

" Qu'e... qu'est ce que tu-tu fais là ? " balbutiais-je

Il ricane.

" C'est pourtant évident, tu vas rentrer avec moi. " siffle-t-il entre ses dents

" Jamais ! " hurlais-je en me levant

" Sors de chez moi. " lui dit calmement Olivia en venant se mettre à côté de moi

Il fit un pas en avant, je recula instinctivement mais je heurta la table basse.

" Pas avant de l'avoir entre mes mains. " répondit-il

" Sors ! " cria Olivia qui commençait à perdre patience

Elle s'approcha de lui, sans doute pour le mettre dehors, mais celui-ci sorti un revolver et appuya sur la gâchette instantanément.

Olivia ne pu éviter la balle et cette dernière toucha son épaule.

Elle s'écroula au sol en lâchant un cri strident.

Je me précipita à ses côtés et secoua son corps. Mais je compris vite qu'elle avait perdu connaissance. Je ne pu retenir mes larmes.

" Je vois que tu es toujours aussi fragile. " pouffe-t-il dans mon dos

Je me releva en furie et le pointa du doigt.

" Pourquoi tu as fait ça !? Tu as détruit toute ma vie ! Ça ne t'as pas suffi !? Il faut que tu détruises celle des autres en plus de ça ! Je te hais Mathis ! Tu pourris tout ce que tu touches ! hurlais-je hors de moi, alors si tout ce que tu veux, c'est que je reviennes à toi, c'est d'accord. Tout ce que tu pourras me faire à présent n'aura plus aucun impact sur mon morale ! Tu m'as vidé de tous sentiments, je ne suis plus capable de ressentir quoi que ce soit sauf peut être de la haine envers toi ! Tu m'as entièrement détruite, toi et ta putain de drogue ! "

Je repris peu à peu mon souffle en massant mon crâne. Ma tête tourne, je suis encore trop épuisé de ce qu'il c'est passé la veille.

Je l'ai dit. Tout ce que je voulais lui dire depuis cette dernière année est enfin sorti de ma bouche.

" Tu es devenue plus sauvage on dirait ! " s'exclame-t-il

" Mais ferme ta gueule ! " crachais-je

Il vint se placer derrière moi, je senti le canon froid du revolver se coller à ma tempe.

" Suis moi, princesse. " chuchote-t-il dans le creux de mon oreille

A l'entente de se surnom je me raidi.

Lui ÉchapperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant