Notre vie, sa vie

Pitié, délivrez moi.

Le jeune homme s'approcha de la mystérieuse demoiselle habillée de noir.

Elle était dans un endroit reculé de la salle, l'air pensive, jouant et démontrant à merveille l'expression "se tourner les pouces".

Ses cheveux bruns et si longs ondulaient dans son dos, telle les vagues d'une mer agitée.

Son visage n'exprimait aucune émotion palpable n'eût été le fait qu'elle n'avait vraiment pas voulu se retrouver ici.

Soit pour des raisons personnelles, soit pour autre chose.

James toussota, dévoilant ainsi sa présence à la jeune femme.

Celle-ci dirigea son regard vers lui et esquissa un petit sourire en coin avant de rebaisser le regard.

Il l'observait attentivement. Ses traits de visage étaient si fins et délicats qu'il ne pouvait cesser de poser son regard sur elle.

Elle pianota nerveusement sur sa cuisse dénudée avec ses mains et tourna une fois de plus ses yeux si verts et profonds vers lui.

- Qu'est-ce que vous voulez? Lui demanda-t-elle.

Il était certes beau, voir même très sexy avec tous les accessoires qui vont avec, mais elle ne voulait que "le" voir une dernière fois avant de prendre son vol pour New York demain matin de bonne heure.

- Etes-vous triste? Lui demanda-t-il.

Elle fut prise de court par la question. Pourquoi lui posait-il cette question?

- Pourquoi?

- Parce que vous portez du noir, et que vous vous mettez loin de tout ce beau monde.

Elle sourit, fixa un point au sol et releva la tête.

- Etes vous triste? Lui demanda-t-elle à son tour.

- Pourquoi? Demanda-t-il aussi en souriant.

- Parce que vous portez du noir et que vous adressez la parole à la dernière personne qui soit intéressante. Répondit Allison.

Il éclata de rire. Son rire la contamina car les quelques secondes qui suivirent, elle en fit de même.

- Vous êtes une énigme pour tous ceux qui se trouvent à cette soirée masquée entre anciens de ce lycée. Dit James.

Allison en fut étonnée. Oui, bien sûr qu'elle savait qu'elle attirait certains regards, mais de là être une égnime, elle en riait presque.

- Et vous vous êtes je suppose, Sherlock Homes. Le railla-t-elle.

- C'est bien trop d'honneur pour moi. Je suis une version beaucoup plus moderne de Sherlock. Lui répondit-il le sourire à la comissure des lèvres qui en passant attiraient fortement notre démoiselle nommée Allison.

Elle éclata de rire et décida que même si celui qu'elle attendait n'était pas là, elle ferait l'éffort de passer un moment agréable avec cet homme qui ne la laissais pas, on l'avait tous comprit,indifférente.

- Et laissez moi déviner. Vous vous appellez Patrick Jane?

- Quelle perspicacité! Vous méritez bien de bosser avec moi. J'espère que Grace, Risby et Cho n'y verront pas d'inconvénient.

Et voilà que ça la reprenait encore, ce fou rire.

- Et la chef, Théresa Lisbonne? Compléta-t-elle.

James mit son index sur sa bouche.

- Chuuut...ne dîtes pas son nom. C'est une folle furieuse celle la.