Elle s'était de nouveau absentée. C'était la troisième matinée de la semaine que je ne voyais pas mon joli petit ange. Je me posais tant de questions auxquelles je n'avais jamais la réponse. Tous les soirs, c'était les mêmes interrogations. "Pourquoi elle?" "Pourquoi elle dégage autant?" Pourquoi, pourquoi, pourquoi, me disait cette petite voix.
Alors j'ai décidé d'aller la voir. C'était une journée nuageuse, triste, muette.
Je m'étais promis de ne jamais la suivre, au tout début. Mais c'était plus fort. Mon obsession pour cette fille était plus forte que tout. Ce n'était pas qu'une simple fille, elle était autre chose, un objet de forte passion.
Le quartier était calme, comme à son habitude, mais plus je m'approchais de sa maison, plus le son d'une musique se faisait entendre. Mon cœur s'était mis à battre à tout rompre. C'était elle, je le savais. Elle était là, plus que quelques mètres.
Je me suis donc jeté un l'eau et c'est un homme maigre, aux cheveux poivre et sel qui m'a ouvert la porte. Il semblait fatigué, sur le point de s'effondrer.
« Heu... bonjour... je suis un ami de votre fille, est ce... qu'il serait possible de la voir ?
Il a plissé les yeux en marmonnant :
-Hm oui... mais tu es... ?
Je m'apprêtais à me présenter, mais il m'a coupé :
-Non laisse tomber.... Monte, c'est la chambre au bout du couloir à gauche. »
Timidement je suis rentré. Il y avait cette drôle d'odeur qui régnait. Une odeur qui me rappelait quelque chose, qui réveillait en moi une profonde inquiétude : si seulement j'avais compris.
J'ai monté doucement les escaliers, le cœur battant à cent à l'heure et mon esprit tentant de me rappeler quel était cette musique qui résonnait.
Et je l'ai vue : dans sa chambre propre et rangée. J'ai vu son visage pâle, ses boucles dorées.
« Salut...je voulai...
Ce joli petit ange a tourné le visage vers moi et m'a coupé la parole :
-ça te dit une petite balade ? »
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Ce joli petit ange
Short StoryC'était un joli ange. Qui aimait se balancer au rythme des chansons des années 80, voire 90, qui aimait traîner dans les vieilles librairies sur le point de fermer, ainsi que les anciennes brocantes. Elle aimait rire, sourire, crier voire hurler son...