Ce matin j'avais du temps libre alors j'avais décidé d'aller me promener du côté du ruisseau dans les bois. Je restai quelques heures et je commençais à prendre racine, mais c'était tellement agréable... La douce brise jouant avec l'herbe qui me carressait les bras et les jambes, s'enroulant autour de mes poignets ... Puis je sentis une odeur, un souffle venu du nord me l'apportait comme pour me signifier un danger. A ce moment là je roulai sur le coté, un félin noir avait surgi des buissons pour tenter de m'attraper. Il atterit avec souplesse et se tourna vers moi pour réiterer son attaque. Terrifiée, je couru aussi vite que je le pouvais jusqu'a perdre haleine. Arrivée à la lisière de la fôret donnant sur la plaine, je relevai la tête et vis avec effrois...du feu!
Notre ennemie juré, qui nous tue et nous ronge.
Les arbres était enflammés, les gens criaient, agonisaient et au milieu de tout cela une petite fille égarée complètement déboussolée qui essayait de s'enfuir, je couru pour la rattraper mais un arbre s'abbatit devant moi me coinçant le pied.
Non ! Ce... Ce n'était pas possible... ma mère, mon père ,tous mon peuple, ils étaient de l'autre coté en train de périr! Il fallait que je fasse quelque chose! N'importe quoi qui puissent les sauver! Mais aucune idée ne me venait. Mon impuissance me pétrifiait, en même temps une voix me hurlait de faire quelque chose! Alors j'éclatai en sanglots, mon corps était secoué de tremblements et des larmes dévalaient mon visage. Je tirai désespérement sur ma jambe pour la dégager. Cela me prit plus d'une dizaine de minutes mais j'y parvint au prix d'efforts intenses. J'escaladai le tronc et arrivée de l'autre coté...un champ de cendre. Les arbres n'étaient plus que des carcaces calcinées et sans vie, les dryades avaient disparu. Tous, même la petite fille...
Accablée et totalement désemparée, je m'écroulai. ma vue se brouillait, un mal de tête intense me vrillait le crâne, des sueurs froides ruisselaient dans mon dos... Non c'était impossible! Ils n'étaient pas morts! Ils avaient simplement fuis, c'est tout.
J'était arrivée à me dégager... avec cependant quelques égratignures.
Je courrais, je courrais vite, toujours tout droit, jusqu'a l'épuisement. Là, je m'affalai et sombrai dans un profond sommeil.
Je rêvai d'une prairie verdoyante avec plein d'arbres, de fleurs. De nature! Je me sentais chez moi. Enfin. Puis une ombre s'abbatit devant moi, tout devint sombre. Les arbres s'enflammèrent, l'air se chargea de souffre et je me réveillai en sursaut.
VOUS LISEZ
Fille de la nature Livre I - Inférieure
FantasiUne survivante, une conviction, une Révolution.