Ombrage : Marvel

La petite maline

PDV Lotus

Je me réveillai en sueur. Encore ce fichu rêve, plutôt souvenir. Je vois toujours cette servante... Son sourire rassurant, ses cheveux foncés attachés et sa robe blanche, s'approchant de moi avec mon collier, et tout d'un coup un couteau dans mon ventre. Une larme coula le long de ma joue. Je la séchai d'un revers de main et enlevai les draps de sur mon corps. Je sortis du lit et me rendis dans la salle de bain reliée à ma chambre. Pour une première nuit, ce n'était pas si mal. Toutes mes nuits étaient comme ça... Je me rinçai le visage avec l'eau que j'avais recueilli dans mes mains. J'essuyai mon visage et retournai à ma chambre. Je remis mes jeans et mon pull et sortis de ma chambre en veillant à ne pas faire de bruit. Une planche du corridor des chambres craqua... je ne bougeai plus et écoutai pour savoir si quelqu'un s'approchait. Mais non, personne. Je recommençai à me rendre vers la porte d'entré. J'ouvris discrètement la porte et sortis à l'extérieur. Je marchai tranquillement dans les rues en pensant à ma double vie. Il est certain que je préférais ma première vie, juste à cause de ma famille, de ma maison et ma vie en générale, mais il faut avouer que la vie au 21 ème siècle est beaucoup plus cool. Les gens marient qui ils veulent, ils font ce qu'ils désirent ou presque, ils sont libres...

Une envie soudaine de boire de l'eau me prit. Je me rendis au dépanneur le plus proche. Un Esso. Je marchai dans les rangers à la recherche de quoi manger et d'eau. Je trouvai une bouteille d'eau, parfait! et pour manger des fruits séchés. Après tout, des fruits séchés, j'en mangeais déjà quand j'étais petite. C'était une certaine source de réconfort. En arrivant à la caisse, l'homme qui s'en chargeait me dévisagea avant de scanner mes articles.

- 6$ me dit-il sèchement.

Je lui tendis un billet de dix et il me rendit la monnaie. Je sortis du bâtiment très vite. Je me rendis au petit parc au bout de la rue. Je m'assis sur une balançoire et ouvris ma bouteille d'eau. Je laissai une goute d'eau tomber dans ma main et me concentrai pour faire apparaître une boule du même liquide. Il fallait que je frappe dans quelque chose, alors je propulsai la bulle contre un arbre.

- Qu'est-ce que ce pauvre arbre t'a fait pour qu'il mérite ça? rit Steve en s'approchant.

Je soufflai et pris une gorgée de mon eau.

- Tu ne comptes pas t'enfuir dis-moi?

- Non. Je ne pouvais plus dormir.

- Cauchemar?

- Non, souvenir.

Il se tût et fouilla dans le sac de fruits séchés.

- J'ai l'impression que quoique je fasse, vous allez tous me traiter comme une enfant.

- Tu n'es pas une enfant. Tu as 32 ans. Enfin, si on ne compte pas tes années de sommeil.

- Et toi, tu as quel âge? lui demandais-je.

- En fait, on m'a congelé durant mes jeunes années, et comme toi, j'ai arrêté de vieillir. ( je sais que ce n'est pas totalement ça mais bon pas grave, on peut toujours rêver!)

- Je suis navrée que tu ais perdu des gens de ton entourage. lui dis-je en lui tendant mon sac de fruits.

- Pourquoi est-ce que tu as enseveli de sable ces édifices? me demanda-t-il.

- C'est rien... J'ai juste perdu le contrôle de moi-même. lui mentis-je.

- Ce n'est pas rien... Mais de toute façon, nous allons t'aider à contrôler tes pouvoirs. Au fait, Tony pense que ce serait bien que tu ailles au lycée. Pour t'intégrer à la vie de nos jours. Puis ce n'est pas parce que tu parles quatre langues que tu sais comment faire des mathématiques et des sciences! finit-il par rire.

- Je n'ai pas besoin d'aller à ce truc que vous appelez le lycée. Donnez-moi des cahiers et je serai en mesure de tout comprendre!

- Nous allons te donner les cahiers des années précédentes que tu as raté. Enfin, que tu n'as jamais pu avoir.

- Dans mon temps on n'apprenait pas tous ces trucs et la vie n'était pas plus mal! m'énervais-je.

- Oui avant. Nous sommes au 21 ème siècle Lotus. La vie a évolué. Les enfants sont obligés d'aller en cours jusqu'à 16 ans, et s'ils lâchent les études ils ne trouveront sûrement jamais de travail qui leur donneront un salaire assez élevé pour subvenir à leurs besoins. m'expliqua-t-il.

Je soufflai pour une énième fois avant de passer ma main dans mes cheveux, signe que ça ne va pas. Je me tournai vers Steve et lui fis un minuscule sourire avant de repartir vers la base. Il se leva après moi et me suivit de près. J'entrai à l'intérieur en lui tenant la porte et me rendis dans ma chambre sans lui dire aurevoir. Je m'installai à mon bureau et commençai à lire un bouquin avec un nom écrit en énorme lettre sur la couverture: Stephen King.( au passage Joyland est trop bon!). C'est qui lui? Il devait être important pour que dans ma bibliothèque il y est sept de ses livres. Plus je lisais, plus je trouvais cette histoire effrayante. Il fallait être dérangé pour écrire de telles choses! Je fermai le livre après avoir passé la trois-centième page. Je regardai par la fenêtre et vis que le soleil se levait. Je jetai un rapide coup d'œil dans les tiroirs de la petite commode et il n'y avait pas de linges de rechanges. J'étais prise dans les mêmes bout de chiffons sals de la veille. Je me regardai dans le miroir et on toqua à ma porte. J'ouvris tranquillement la porte pour pouvoir savoir qui venait me voir. C'était Wanda.

- Dis, je sais que tu n'as pas vraiment de vêtements... appart ça je crois. me dit-elle en souriant en pointant mon jeans noir et mon pull à capuche rouge. Tu auras besoin de quelques trucs si tu restes ici.

J'ouvris un peu plus grand ma porte pour lui faire face.

- Même si je voulais... Avec quel argent tu veux que je m'achète des trucs? lui demandais-je.

- On mettra ça sur les fonds de Tony. Il te surprotège vraiment tu sais. Il n'a jamais agit comme ça avec moi, même si techniquement je suis la plus jeune. ria-t-elle. Il ne nous en voudra pas. Pas une seconde.

- Okay. laisse moi au moins le temps de prendre une douche. lui dis-je en refermant la porte de ma chambre.

Pfff... pour vu que je n'ai pas l'aire d'un fou du roi dans ces habits. Mes robes et mes bijoux me manquent!

Voilà le chapitre 3 ou 4! Allez bisous! Avis? désolée pour le retard je n'étais pas à la maison! Désolée pour les fautes.