Chapitre 3

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Je suis en route vers la maison,  tandis que je repense à cette journée.
Comment vais je faire pour trouver une somme pareille?

Mon père le connaissant, ne me donnera même pas un centime et ma mère encore moins.

Comment vais je faire?  Il ne me reste plus qu'une seule option! De toutes les façons ce ne sera pas la première fois. Donc je m'en fiche!

- Enfin rentré?

- Non papa je suis encore au garage! J'arrive dans 2 minutes.

- Ne me prends pas pour ta sardine!

Tous les animaux vont y passer!

Il respire un bon coup et reprit la parole:

- Ton proviseur m'a appelé et m'a informé que tu étais renvoyé?

- Tu t'attendais à quoi après les chatouille que j'ai mises à ce pauvre Justin...qui est cloué sur son lit maintenant.
Si j'avais plus de temps je l'aurai...

- Je m'attendais à ce que tu me le dises!

- Beh il ne faut pas s'attendre à tout. Parfois, il faut improviser n'est ce pas pasteur?

- Justement c'est pour cela...que demain,  vendredi,  tu seras privé  de sorti. Ça tombe bien vu que tu n'as pas cours...et monte dans la voiture on doit aller chez Justin

- Déjà, pour la punition j'ai pas cinq ans donc c'est pas vraiment possible.  En plus j'ai déjà un truc de prévu.

-DÉJÀ ,  ce n'est pas toi qui fixe les règles.  Le seul endroit où tu auras l'occasion d'aller c'est l'église.  Demain c'est la fin du séminaire et je tiens vraiment à ce que tu viennes.

- Et si je refuse?

- Je ne veux pas ton avis fiston c'est déjà décidé!

Heureusement que la fête commence à  20h et que ce séminaire fini à  21h. Une heure de retard c'est pas le feu non plus. Le retard attise la curiosité de tes fans et ton arrivé est comme une bombe.

- De toutes les façons, on n'a pas notre mot à dire dans cette famille! C'est comme tu veux!

- Bien! maintenant en route!

- Je ne monterai pas dans cette voiture.

- Je crois que tu n'as pas bien compris. Pour ça non plus tu n'as pas le choix!

J'étais obligé de le suivre. Parce que ma mère venait de rentrer et elle plus mon père ça fait terreur. Donc j'y vais.

Dans la voiture,  mon père commence à me raconter des histoires à dormir debout. Comme à son habitude!

- Tu sais mon garçon, on a l'impression que depuis quelques temps tu te conduis anormalement.
Ce matin encore tu étais moins agressif.
Et ce, depuis plusieurs jours déjà.  Est ce que tu prends quelque chose, comme des calmants?

Des calmants?...il est drôle ce vieux.  Il est tellement saint qu'il n'arrive même pas à  prononcer "drogue".

- Oui papa je prends beaucoup de calmants ces derniers temps.

- Et je peux savoir pourquoi?

- Tu sais, pour beaucoup de choses... Mais la raison principale, c'est pour me calmer.

- Ha oui je vois.

Mais quel genre de calmants?

- De tous les types.  Des antidouleurs, des efferalgants, des smectas...

- Le smecta ce n'est pas pour...

- Oui! Il faut calmer le ventre parfois!

- Non mais je ne parle pas de ce genre de calmants fiston!

Et c'est répartit! Fiston! Il pense vraiment que c'est comme ça qu'il réussira à m'amadouer?

- Je parle des stup...

- Papa concentres toi sur la route.  Une chose à la fois.

- C'est vrai! Il ya un temps pour toutes choses.
On reprendra cette discussion une fois à la maison dans le calme.

Une fois arrivé chez Justin, je dis à mon père que je ne voulais pas descendre.

- Nous sommes déjà sur les lieux. Je t'ordonne de descendre et d'aller demander pardon à justin maintenant!

- Mais...

- Il n ya pas de mais. Descends et pas en mode escargot.
Et je veux que tu sois sincère.

- Ça ne compte pas pour moi!

- Et pourquoi ça?

- Parce que je suis fier de l'avoir tapé et correctement!

- Si tu veux éprouver de la fierté,  il faudrait qu'elle soit dans le seigneur!

- Il fallait que tu la ramènes celle là?

- Descend maintenant!

Nous nous dirigeâmes vers l'entrée,  et c'est sa mère qui nous a reçu. 

- Bonsoir pasteur Karter.

- Bonsoir, me dit-elle
Avec la douleur dans les yeux.  Si mon père n'était pas là, elle m'aurait griffé au visage!

J'avoue que ça ne m'a pas touché une seule seconde.

Elle nous laisse entrer et s'asseoir...elle était très hospitalière.

Mon père commença :

- Je suis désolé, de vous déranger à  une heure pareille, mon fils et moi, voulons voir votre fils Justin.

-Il est dans sa chambre. Veuillez me suivre.

Nous la suivîmes, et une fois arrivés sur lieux, mon père me lança un regard signifiant "Tu ne fais rien qui fâche "

- Bonsoir Justin. Dit mon père en lui touchant l'épaule.  Comment tu vas?

- Ça va un peu monsieur Karter.

Quand il me vit, il se mit à  trembler seul.
Je suis une terreur!  Je me suis senti trop puissant là. Un sourire me vint en coin.

Mon père reprit:

- Alors, mon fils est venu te demander pardon pour ce qu'il t'a fait. N'est ce pas James?

- Euh oui.

- Alors vas y!

- Quoi?

- La raison pour laquelle tu es là!

- Ha oui je voulais apparemment te demander pardon.

- Comment ça apparemment James? Rétorqua mon père.

- Justin je te présente mes excuses les plus sincères,  même si je dois avouer que je suis assez fort car...

-... Je crois que tu as fini James .

Soyons clair, je n'étais pas sincère.  J'avais même le sourire plein les  dents. Et mon père devait me couper la parole sinon j'allais dire une bêtise selon lui.

- Allez pauvre Justine tu t'en remettras ...Dis je en me moquant de lui.

- Ça suffit James!

Avant qu'on ne parte mon père décidait de prier pour cette crapule.
Ça a duré environ 20 minutes...

J'ai eu le temps de penser à comment j'allais me procurer l'argent manquant.

Mon père sortit de la chambre et après avoir dit aurevoir aux gens qui vivaient dans cette maison même aux employés (il est vraiment malade)on y allait "enfin".

Je Me RendsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant