- Je ne sais pas encore Luce. Je vais bien trouver un endroit d'ici ce soir.
N'est ce pas Dieu?
- Tu peux ...venir...enfin...je...veux dire...
Je vois très bien ce qu'elle veut dire et je sais très bien ce que je dirai.
- Luce...tu sais très bien que ce n'est pas possible.
- Tu seras dans la chambre d'ami? Tu es comme mon frère James. Et je ne peux pas te laisser dormir à la rue.
- Luce, je ne peux pas.
Avant que je ne devienne vraiment chrétien, côté fille, j'étais à fond, et Luce est une fille, et je ne veux surtout pas attrister Dieu. Du coup, je dois résister au diable et il fuira loin de moi.
- D'accord. Si je ne peux pas te faire changer d'avis.
Promets moi que tu prendras soin de toi.- Je ferais de mon mieux Luce.
Après un gros câlin, elle se retourne maintenant vers la voiture que je suppose être la sienne.
Bon demain je mets les voiles. Et je retourne à Washington. Pour l'instant, il me faut un toit, et pour cela, il me faut de l'argent.
Donc je fais demi tour et retourne à l'intérieur du fast food. J'aperçois un homme assez vieux, si vous voulez mon avis, c'est le propriétaire.
- Bonjour monsieur!
- Bonjour, que puis-je faire pour vous?
- Est-ce que vous serez à cours d'employés?
- Non pourquoi?
Je commence à lui raconter toute mon histoire sans oublier que je dois retourner au plus vite le lendemain si Dieu le veut à Washington si je veux espérer avoir mon diplôme.
- Je suis très ému jeune homme, mais je suis vraiment désolé aucune place n'est libre.
Une déception je l'avoue m'envahit, mais Dieu me demande de rester.
J'ai même pas le temps de dire oui chef qu'un homme qui est un peu plus âgé que moi, affolé, explique au patron que sa mère vient de faire une crise cardiaque et qu'il doit à tout prix aller la rejoindre.Je patron apparemment très touché, acquiesce immédiatement.
Il se retourne vers moi et me lance:- Vous commencez maintenant.
On se dirige vers la cuisine et je me retrouve devant une pile d'assiettes. Je ne vais pas me plaindre, j'ai besoin d'argent.
Quelques heures plus tard, mon service est fini et je demande au patron où je pourrais trouver un hôtel pour me loger cette nuit, et miracle, il m'a non seulement rémunéré, mais aussi, il m'a offert une chambre gratuitement.
Il a un hôtel juste à quelques mètres de son fast food.- Je vous en suis très reconnaissant monsieur Devis.
- C'est moi qui te remercie James.
La nuit a été très calme. J'ai passé un temps fabuleux dans la présence de Dieu.
Je suis en chemin vers Washington. Sans téléphone je me dirige vers mon passé.
Heureusement que je ne suis pas seul. Dieu est mon fidèle compagnon.Je chantonne dans le train alors que tout le monde vaque à ses occupations.
Permets moi de t'exprimer tout mon amour, accordes moi mon Dieu et mon roi.
Permets moi de t'exprimer tout mon amour, accordes moi de t'aimer comme il se doit.Je suis tellement passionné qu'en ce moment, même si on me proposait 1 million de dollars pour laisser Dieu, je crois que je commettrais un crime contre cette personne qui me demande de laisser la plus belle personne qu'il existe dans ce monde pour de l'argent.
Très longtemps, j'ai été un chrétien de nom. C'est à dire que j'allais à l'église, aux réunions, j'assistais à tous les cultes sans comprendre ce qu' était la vraie vie chrétienne. Je ne vivais pas une vie chrétienne authentique.
Dans cette dynamique, je serais tenté de dire que de la même façon qu'assiter à un concert ne fait pas de moi un chanteur, qu'assister à un match de foot ne fait pas de moi un footballeur, qu'assister à des jeux olympiques ne fait pas de moi un sportif, alors je dirai qu' assister à des réunions et à des cultes ne font pas de moi un chrétien.
Et enfin je commence à comprendre ce que mes parents trouvaient de passionnant chez Dieu.
Je viens d'arriver à Washington. Je redoute ce que mon entourage me dira. Et je redoute ce que je dirai à mon tour. Raison pour laquelle, je demande à Dieu de prendre le contrôle de mes les lèvres et de mettre les mots dans ma bouche.
Je fais un tour devant ma maison "mon ancienne maison" et je ne crois pas ce que je vois.
En quelques mois, tout a changé et une nouvelle maison a été construite à la place. En tout cas, elle est magnifique.
Je n'ose pas cogner pour savoir qui sont les nouveaux propriétaires.Je continue ma route et me dirige vers mon ancien lycée.
Je stresse c'est pas possible.*Prends confiance, n'aies pas peur, je ne te laisserai jamais seul* m'interpelle une voix que je suppose être la voix de Dieu.
Je toque et une voix grave m'incite à rentrer depuis le bureau.
En me voyant, il se lève subitement.
- James, comment tu vas? Entres entres...Prends place. Je suis vraiment désolé pour tes parents...
- Moi aussi monsieur.
Seigneur comment je vais faire pour aborder le sujet de l'examen? Aide moi...
La seule chose qu'il trouve de mieux à me dire dans ce moment de stress c'est de ne pas m'inquiéter. Je sais qu'il fera un de ses trucs là qui rend bouche bée.
Un miracle en gros.- James, il reprend, comme toute la ville nous avons été affecté par la mort de tes parents et ta soeur et j'en suis navré, je comprends que tu avais besoin d'être seul un bon bout de temps, c'est compréhensible. Mais comme tu n'as pas pu passer ton examen, je te propose de le passer en Septempre en même temps que les autres.
J'y crois pas...je ne m'attendais pas du tout à ça.
- Merci beaucoup monsieur.
Je vous en suis vraiment reconnaissant pour cette opportunité que vous m'offrez.- James tu le mérites amplement. Tu devras néanmoins constituer ton dossier. Donc tu viendras me voir mercredi et nous en reparlerons.
- D'accord merci. Passez une bonne journée.
C'est pas vrai. Wow
J'ai même pas eu besoin de lui parler de l'exam. Dieu tu es grand!Si retourner dans mon ancien établissement m'a légèrement stressé, ce n'est rien comparé à ce que je m'apprête à faire.
Retourner dans l'église dirigée par mon père. Enfin qui était dirigée par lui.
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Je Me Rends
RandomMoi c'est James Karter ! Il paraît que mes parents voulaient m'appeler Moïse, je remercie Dieu que ça n'ait pas été le cas. Je suis issu d'une famille pastorale, et chrétienne à fond! Tandis que moi, je ne suis pas dans ces délires, je vis...