Chapitre 13

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Ça faisait déjà trois semaines que j'avais appris la nouvelle de mon adoption et j'avais fais des recherches sur mes parents biologiques. Grâce à quelques anciens collègues du commissariat , j'avais retrouvé Katherina.

Nous étions le 26 Décembre et aujourd'hui j'allais rencontrer Mme Diccicci.

Les fêtes de Noël avaient été assez bizarre, j'avais l'impression de ne pas être là , pensant trop au lendemain.

Sur le trajet , je repense à la façon dont je l'ai découvert.

Le lendemain Antoine m'avait donné rendez-vous dans le petit parc quelques rues après la maison de mes parents.

On avait marché tranquillement quand il m'avait demandé :

"- Comment tu vas Romane ?

Le sérieux de sa question m'avait montré qu'il tenait à moi et j'étais touchée.

Je lui avais répondu sincèrement :

- Ça va , ça fait bizarre mais ça va.

Il était inquiet ça se voyait, alors je l'avais rassuré :

- Mais ça change rien t'es mon frère et je t'aime toujours autant Antoine.

Des larmes avaient perlés aux coins de ses yeux et avaient déferlés sur ses joues.

Je l'avais pris dans mes bras et il m'avait dit :

- Je t'aime tellement Romane, pardon pour tout ce que j'ai pu faire avant.

Et à mon tour j'avais pleurer. On s'était installé sur un banc et on avait rigolé et parlé pendant toute l'après-midi. La nuit était vite arrivée alors on était rentré à mon appartement.

Là nous attendait Nathan , repas préparé et grand sourire , malgré son regard inquiet.

Il s'était approché , m'avait pris dans ses bras et m'avait demandé :

- Comment tu vas Mon Cœur ?

J'avais jeté un regard à Antoine en rigolant , les deux m'avaient posé la même question comme si ils étaient connectés.

La seule différence était le surnom que Nathan avait employé, qui avait eu le don de me faire rougir.

Je lui avais répondu que j'allai très bien et on était passés à table.

Tout c'était bien passé, on était aller se coucher et Nathan m'avait collé à lui sous les couvertures, mon dos contre son torse et ses bras autour de ma taille on s'était endormis tranquillement.

***

Je sortais rapidement de mes pensées , je regardais encore une fois l'adresse et le porche de la maison. C'était bien là.

Je m'avançais , il n'y avait pas de portail ni de barrière de clôture mais un joli porche m'attendait.

La maison était plutôt grande , elle possédait un étage et semblait avoir un garage enterré puisque je pouvais voir la porte coulissante d'ici.

Les murs extérieurs étaient gris clair et les volets bleus foncés.

Et enfin la porte d'entrée était massive et bleue. Une grosse poignée , couleur or, était fixées non loin du heurtoir lui aussi couleur or.

La maison avait plutôt l'air luxueuse, alors je ne comprenais pas pourquoi mes parents ne m'avaient pas gardés , en tout cas la raison n'était pas financière.

Je monta les deux marches du porche et avança jusqu'à la porte , je leva la main agrippa le heurtoir, puis laissa ma main retomber le long de mon corps.

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