Chapitre 10

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[ Précédemment... ]

Rosaline est morte pour qu'Avalon retrouve sa mère. Elle lui explique tout ça dans une lettre qui lui est adressée et lui demande de vivre pour sa dernière volonté.

Quand elle finit sa lecture Rosaline est déjà dans la cage car elle a parlé à Esmeralda donc elle a enfreint la dernière loi lui disant de ne pas parler à quelqu'un de plus haut gradé. Effaçant les preuves menant jusqu'à l'amie de sa mère, elle périt ainsi en lui donnant une carte pour qu'elle arrive en terre orange le plus vite possible.

Avalon tient sa promesse et doit se ressourcer niveau argent au village. C'est grâce à des combats illégaux qu'elle devrait y parvenir mais elle se retrouve face à Lost et toute la bande. Celui-ci se fait attaquer par la foudre qui arrive chaques soirs et risque de mourir...

- Je l'ai enfin retrouvé, je ne veux pas à nouveau le perdre. Soufflais-je en observant le visage de mon meilleur ami. Reste avec moi Lost... Finis-je par dire avant que la résistance ne l'emporte avec eux.

Tu dois vivre, sinon je ne te le pardonnerai jamais.

-Éllipse de quelques heures-

Je ne sais même plus l'heure qu'il est. En vrai ça m'est complètement égal depuis que mon meilleur ami est allongé sur cette table qui est notre seul moyen pour le soigner. Du sopalin recouvrait celle-ci pour l'hygiène et le corps faible de Lost était disposé dessus.

Sa poitrine se levait à un rythme régulier certe mais il n'avait toujours pas daigné ouvrir ses paupières. Myles me disait de manger un peu mais à chaque fois je refusai lui disant que je le ferais plus tard mais il savait pertinemment que je ne mangerai pas tant que Lost ne se sera pas réveillé.

Je tenais fortement la main de mon ami pendant que les "médecins" autour de nous s'affairaient. J'avais mon regard qui planai dans le vide alors que l'un des soigneurs enfonça une seringue dans son avant bras puis effectua le nécessaire ensuite pour informer les autres de l'état du patient. Je stressai à mort attendant qu'ils me disent quand Lost pourrai se réveiller mais en vain parce qu'ils étaient dans une discussion des plus sérieuses qui n'avait pas l'air de trouver une fin.

Furieuse mais aussi inquiète je commençai à ronger mes ongles ce qui devint une habitude chez moi. L'attente était trop longue à endurer. Peu après Jack vint m'apporter mon plat contre ma volonté. Il me força à me nourrir et parla avec moi toute la nuit pour oublier mes soucis. Pourtant j'ai toujours l'image de Lost se prenant la foudre sous mes yeux dans mon esprit.

Je demande pardon à mon compagnon qui était venu me réconforter puis j'accèda ensuite à un balcon situé au second étage pour me vider l'esprit. Regarder la ville m'appaise et sentir le souffle froid du vent caresser mes joues maintenant rose à cause de la faible température me détend quelque peu. Toute cette pression sur mes épaules retombe peu à peu en attendant que je recherche la prison du regard.

Sur ce balcon nous voyons un panorama de la ville extraordinaire ce qui serait génial à admirer si je n'étais pas ici pour une question de survie. La prison n'est pas loin mais n'a pas l'air facile d'accès. Ce n'est pas comme si je m'attendais à ce qu'on me laisse entrer comme une privilégiée mais j'espérais un peu qu'il y ait moins de gardes aux portes.

Mon regard se reporta ensuite sur le mur. Le mur qui mène à la terre rouge. Il n'est pas loin certe mais impossible d'accès. C'est un grand mur d'électricité pour les clandestins qui ne peuvent le traverser car ils seraient immédiatement mort à cause du courant qui passe dans les fils qui sont positionnés sur l'obstacle. Pour ceux de cette terre il suffit de voir ce qu'il y a après. Quand on arrive en haut, après, il y a un grand gouffre où de la lave vous attend en bas. Des petits volcans peuvent entrer en éruption à tout moment et il est presque impossible du coup d'aller dans cette terre.

AvalonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant