Chapitre 15 [2/2]

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[ Précédemment...

La résistance envahie la prison où était retenue la mère d'Heaven. Ils n'y sont pas que pour elle mais aussi pour libérer les autres prisonniers. La mère de notre héroïne pourrait les aider à contrer le gouvernement c'est pour cette raison qu'elle est particulièrement importante.

À l'invasion notre héroïne tuera trois personnes avec sang froid. Quand les cellules seront ouvertes il y aura un compte à rebours. Dix minutes pour être précis et après le bâtiment fermera ses portes. C'est vingts secondes après que la prison explosera. C'est pour ça qu'il faudra faire vite s'ils ne veulent pas rester emprisonnés dedans.

Heaven devra aller chercher sa mère qui est dans la dernière cellule mais y arrivera-t-elle à temps?

"Porte des cellules ouvertes. Explosion automatique dans dix minutes. Évacuation des lieux de secour veuillez sortir dans le calme et suivez sans broncher les gardes sinon vous serez exécuté sur le champs."

PDV externe:

C'était le moment. Un moment qui restera gravé dans les mémoires des gens. Un chapitre s'écrivait mais ils n'en savaient rien. Ils allaient tous devenir des légendes telles qu'Arthur, Louis XIV etc... Ils allaient devenir un symbole de révolution et Avalon allait définitivement motiver les troupes. C'était un début. Après ils allaient pouvoir se révolter.

PDV d'Avalon:

Je me jette dans la prison ne calculant même pas les cellules des prisonniers à la fois surpris et content de pouvoir s'enfuir. Moi je ne cherchai que ma mère dans cette meute particulièrement masculine qui était assoiffée de liberté.

Je pourcourai le couloir essayant de voir si ma mère pouvait être dans l'une de ces minuscule pièce servant de dortoir où les retenus étaient logés dans des conditions de vies misérables. Comme me l'avait dit le chef ma mère était belle et bien tout au fond à la dernière porte.

Ses cheveux blonds même doré étaient en désordre sur sa peau blanchâtre. Elle était en piteux état. Ayant considérablement maigrie elle avait la peau sur les os. Je me demandai si on lui avait prescrit au moins un repas par jour vu sa morphologie d'adolescente. La voir ainsi me faisait mal. Ma poitrine et mon coeur se serrait voyant les atrocités que faisait vivre le gouvernement sur un humain qui plus est ma mère.

"Ils le regretteront..." voici les paroles qui tournaient en rond dans mon cerveau depuis que j'étais ici.

Ses yeux bleus levés et plongés à présent dans les miens me montraient la souffrance qu'elle devait vivre chaques jours enfermée ici. On aurait même dit que toute trace d'humanité avait disparu de son visage si elle n'avait pas sourit quand elle m'avait vu. Je pense qu'elle était traitée comme un vulgaire animal. C'est trop horrible pour que j'imagine ce qu'ils ont pu lui faire endurer pourtant on peut le deviner grâce à ses marques physiques.

Des marques qui décrivent ce que nous sommes. Qui nous sommes. Des cicatrices qui montrent nos douleurs. Des douleurs que je garde moi aussi. Des douleurs que j'ai vécue quand j'ai volé pour la toute première fois et que je me suis faîte fouetter devant tout le monde...

-Flashback-

PDV externe:

- Non! NON! JE NE LE REFERAIS PLUS PROMIS! Implorait la petite fille tenue par différents gardes insensibles à ses cris perçants.

- Vous ne pouvez pas faire ça à ma fille bande de monstres! Criait sa mère en sanglot derrière. Fouetter-moi à sa place punissez-moi mais ne le faîte pas à ma fille au nom de Dieu!

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