Be bad... -abandonnée

8.

-Sous la cape! murmura Harry furieusement.

Draco apparut au tournant.

-Bien, c'est toi. Entrons.

Harry passa trois fois devant le tableau et entra sous les yeux médusés des deux autres.

-Asseyez-vous. Vous acceptez tout les deux ?

-Oui, répondirent-ils ensemble, pour ensuite se jeter un regard haineux.

-Calmez-vous, grogna-t-il nonchalamment, quand j'aurai rallié ceux qui le voudront, vous devrez vous tenir. Pas question que parce qu'un tel est à serpentard c'est un trou de cul ou que celui qui est à gryffondor c'est un idiot naïf. Et le passé est le passé et aucun de vous deux n'a eu le choix de ce qu'il a été. C'est clair?

-Mouis... Ron accepta.

Draco grogna un assentiment inintelligible.

-Allez, à votre santé messieurs! rigola-t-il.

Et ils burent. Harry les regardant d'un œil moqueur.

-Bien, vos noms complets.

-Ronald Billius Weasley.

-Draco Lucius Malfoy.

-Votre maison?

-Gryffondor.

-Serpentard.

-Bien. Commençons. Ron, pour quelle raison me suis-tu?

-Parce que je n'accepte pas la manière dont Dumbledore et mes parents veulent se servir de toi et qu'en quelque heures je me suis beaucoup attaché à toi.

-Draco, pour quelle raison es-tu venu ici.

-Parce que tu as tout de suite compris que je portais un masque et que sa m'a intrigué. J'accepte le Véritasérum parce que je sens que ta puissance et ta détermination me mèneront plus loin dans la bataille que Dumby ou Voldy.

-Bien. Ron, qu'espères-tu de moi?

-Rien. Tu fais ce que tu veux, je n'ai aucune attente envers toi. Même si j'espère qu'à la fin, je serai assez puissant pour survivre à ma mère.

-Draco, qu'espères-tu de moi?

-La même chose que Weasley. Je veux survivre à mon père.

-Êtes-vous prêts à risquer votre vie.

-Nous la risquons déjà, répondirent-ils en cœur.

Le temps était écoulé, le véritasérum commençait à perdre de ses effets.

-Eh bien, messieurs, je suis fier d'être si bon à déceler les alliés. Ne vous inquiétez pas je vous considère déjà plus proche de moi que quiconque j'ai déjà connue. Et dont je me rappelle évidemment. Je ne vous fait pas entièrement confiance, mais je vous fait déjà plus confiance qu'à quiconque d'autre.