Fragment 3 :

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Comme demain matin tu vas partir, ne me laisse pas dormir de la nuit. Sa main glissait dans mes cheveux, sa respiration se cognait contre mon cou, il avait là une odeur désagréable de soufre, qui se transforme peu à peu et à mesure de ses mots doux en parfum fruité. Cet être a un cœur, je le sais, il bat contre ma poitrine. Cet être a une âme, je le sais, ces yeux me reflètes. «Peut-on changer sa nature ? » me demande-t-il. « Peut-on changer nos ennemis ? » Répondis-je. Son soupir frôla ma joue. Ses lèvres ardentes se glissèrent jusqu'à mon cou.  

Nuit éternelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant