Prologue
L'agoraphobie est une phobie certainement plus facile à vivre à présent, qu'il y a quelques années. Maintenant que la technologie permet aux gens de travailler à domicile, de faire ses courses à distance et même de ce les faire livrer à la maison. Un avantage pour l'agoraphobe, qui peut ainsi garder un semblant de vie sociale et d'autonomie, sans pour autant s'infliger un nombre incalculable de crises de paniques à l'idée de devoir sortir de chez lui et d'affronter l'extérieur et les gens pour acheter un paquet de pâtes. Le problème est qu'avec tous ces nouveaux avantages, certains préfèrent s'enfermer dans leur chez eux, sans même plus essayer d'en sortir et deviennent de jours en jours, un peu plus anxieux à l'idée de mettre le pied dehors.
C'est ainsi que vie Louis Tomlinson, jeune homme de vingt-trois ans et agoraphobe depuis à présent plus d'une année. Sa phobie s'est développée suite à un événement traumatisant et a empiété peu à peu sur son quotidien jusqu'à pratiquement être au centre de sa vie. Louis n'est pas sorti de chez lui depuis quatorze mois. Il ne met même pas le pied dans le couloir de son immeuble, n'essaie pas d'en sortir et ne s'en pleins absolument pas. En réalité, le jeune homme supporte assez bien la situation. Il n'irait pas jusqu'à dire qu'il est heureux de vivre enfermer, de n'avoir que pour seule visite, sa mère qui vient le voir une fois par mois, son facteur qui livre son courrier et accepte de descendre ses poubelles et le livreur qui apporte ses courses hebdomadaires. Mais il ne se considère pas non plus comme dépressif, comme c'est malheureusement, souvent le cas pour une personne agoraphobe. Il a trouvé un moyen d'adapter sa vie à sa phobie. Il travaille à domicile, en tant que correcteur dans une maison d'édition, il reçoit les manuscrits par mail et les renvoie, corrigés. Ses courses lui arrive à domicile, son courrier aussi, il garde un semblant de vie sociale en traînant sur des forums de discussions et il appelle sa mère tous les jours et celle-ci lui a même offert un petit chat à qui il parle, histoire de travailler sa voix... Et aussi parce qu'il aime bien.
Non vraiment Louis n'est pas dépressif, même si son petit-ami l'a quitté à cause de sa maladie, même si l'air de la mer, marcher les pieds dans le sable, se balader en forêt, aller boire un verre en terrasse, faire du shopping lui manque, même si l'affection de quelqu'un lui manque, même si les bras d'un homme lui manque, il n'est pas dépressif. Sa vie est ainsi faite et même s'il aimerait par moment quitter son appartement pour aller à la pâtisserie en bas de chez lui s'acheter ces délicieux cookies chaud et fondant qu'il aime tant, rien que de penser à se retrouver à l'extérieur, sans aucune possibilité de fuite l'angoisse, son cœur s'accélère et sa respiration se saccade, c'est beaucoup trop de mal pour un simple cookie, alors non. Louis ne fait plus d'efforts et il n'en a pas besoin pour continuer à vivre.
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Et voilà, enfin je poste le prologue de ma nouvelle fiction. Je suis désolé d'avoir autant tardé, mais je voulais prendre pas mal d'avance avant de poster,histoire d'être sûr de bien maîtriser l'histoire, mais aussi de pouvoir continuer à avoir des chapitres même si j'ai des imprévus qui m'empêchent d'écrire.
Je tiens à préciser que je ne suis pas du tout une spécialiste de l'agoraphobie. Je me suis renseignée sur internet pour que l'histoire soit la plus cohérente possible, mais il est possible que je me trompe sur certain point et dans ce cas j'espère que vous pourrez m'excuser. Je tiens aussi à dire qu'il y a une différence entre agoraphobe : la peur des lieux ouverts et des espaces publics et démophobe : la peur de la foule.
Voilà, j'espère que cette fiction vous plaira, j'attends vos avis, vos critiques avec impatience !
Je vous embrasse !
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Agoraphobie - Larry Stylinson
FanfictionAprès un événement traumatisant, Louis est peu à peu devenu agoraphobe. Ne sortant plus de chez lui et n'aillant pour visite que son livreur et sa mère. Il règle son quotidien comme du papier à musique pour éviter de plonger dans la dépression qui l...