Chapitre 19 - Désillusions

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Hello mes petits hérissons !

Je sais, je sais... Est-ce que j'ai le droit de dire qu'au moins ça ne fait pas neuf mois où vous allez me flageller sur la place public ?

Je suis vraiment désolé, j'ai attrapé la grippe et j'ai eu du mal à m'en remettre, puis je me suis lancée dans une autre histoire que j'ai été incapable de lâcher et... Voilà, plus d'un mois d'absence ! Pourtant, je mets un point d'honneur à finir cette fiction. Je vous l'ai assuré et je le ferais.

J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira, j'ai essayé de le faire plus long, car certains m'ont fait remarquer qu'ils trouvaient les précédents trop courts, alors j'espère que la longueur vous ira !

Aussi, le prochain aura sûrement un peu de retard, car je pars quatre jours pour le concert de Harry (pincez-moi je rêve !) Alors, à moins que j'arrive à écrire dans le train, il y aura un peu de retard, mais vous êtes habitué avec moi !

Je vous embrasse fort !

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Louis se réveilla avec un large sourire en repensant à cette nuit, il se sentait si léger et surtout très satisfait sexuellement et émotionnellement parlant, ce qui n'était pas arrivé depuis... beaucoup trop longtemps. Harry avait été merveilleux avec lui, il était comblé. Il ouvrit difficilement un oeil pour voir quelle heure affichait son réveille et fit la grimace en voyant qu'il était déjà presque onze heures. Oh bien sûr, il n'avait pas envie, ni besoin de se presser, mais son subconscient aurait voulu se réveiller un peu plus tôt pour pouvoir profiter d'un Harry encore tout ensommeillé. En parlant de lui, il tâtonna la place à côté de lui pour voir s'il était toujours là et fronça les sourcils en sentant la place froide. Il se redressa immédiatement et regarda autour de lui, aucune trace de son voisin et Louis se demanda l'espace de quelques secondes s'il n'avait pas rêvé, avant qu'un mouvement le fasse grimacer et qu'il constate que tout son corps était courbaturé. Impossible qu'il ait rêvé. Il décida donc de se lever et enfila un tee-shirt et un boxer avant de commencer à le chercher dans son appartement, bien obligé de constater après quelques secondes que Harry n'était pas là.

Louis resta un moment au milieu de son salon, sans bouger. Harry était parti sans même lui laisser un mot ? Non impossible, il allait sûrement revenir... Peut-être qu'il était parti leur chercher le petit-déjeuner, où qu'il avait eu un petit imprévu, mais qu'il allait vite revenir. Après tout, cette nuit avait été tellement intense, elle avait compté pour eux, c'était un tournant et ils s'étaient avoués beaucoup de choses. Quoi que quand il y pensait... Harry n'avait rien dit, seul lui avait parlé de ses sentiments. Son voisin lui c'était contenté de... lui sauter dessus et de lui faire l'amour.

« Non ! »

Non il se trompait. Harry ne lui avait rien dit certes, mais la nuit qu'ils avaient passé ensemble lui avait prouvé beaucoup plus de choses que des mots. Le bouclé n'avait pas pu s'en aller comme un lâche, il allait revenir et Louis pourrait se sentir idiot d'avoir pensé tout ça. Il soupira et décida plutôt d'aller se faire un thé et de s'installer dans sa cuisine pour l'attendre, il finirait bien par revenir.

Et Louis attendit longtemps. Son thé finit par refroidir et il s'occupa en faisant la vaisselle et en nourrissant plumeau avant de ramasser les vêtements qui traînaient encore dans la cuisine, dernières preuves de la nuit, qu'il avait passé avec Harry. Une fois son appartement rangé, il alla s'asseoir dans son canapé, ses muscles endoloris le rappelant à l'ordre et sa confiance envers Harry s'étiolant peu à peu.

Il commençait vraiment à se demander si Harry allait revenir, il était déjà plus de midi passé et aucune nouvelle de lui et plus ça allait, plus Louis commençait à s'énerver, à se sentir complètement idiot et mal. Alors, décidant de prendre son courage à deux mains, jugeant qu'il avait le droit d'avoir au moins des explications. Il partit se laver et s'habiller avant de sortir de chez lui. Après trois secondes d'hésitations, il traversa le couloir et frappa à la porte de son voisin avant de croiser les bras contre le torse en attendant que Harry vienne lui ouvrir. Il ne savait pas si en le voyant il allait lui en coller une ou bien se mettre à pleurer et il ne savait absolument pas ce qui était le plus ridicule.

Agoraphobie - Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant