10.

52 9 4
                                    

La nuit se fait ressentir,  le froid me gèle les épaules, une clope à la main, un briquet dans l'autre je tente de me réchauffer de cette manière, mon sac sur le dos, je pars à l'aventure.
J'enjambe le rebord de la fenêtre, un pied, puis l'autre, quittant le domicile sans rancoeur dans l'âme.
Je saute sur l'herbe fraîche à pied joints, et je trottine de plaisir.
Ma main rencontre le mur de la maison, et j'aperçois au loin la "tuture".
Je pars à la recherche du bonheur, sachant très bien que ce sera le drame.
Mais pour une fois soyons égoïstes jusqu'à ne plus s'sentir.
Rien à foutre de ces cons qui jette leurs mégots,
S'prennant pour des héros.
Rien à foutre de ces salops, qui n'pensent qu'à leur soins.
Pas étonnant qu'ils nous prêtent pas d'soutien.
Rien à foutre de ces cons,
qui pensent qu'à leurs prétentions.
Foutons le camp de ce monde de similitudes et d'indifférence, partons de ce monde à faux semblant.
-
Et elle s'en alla, elle se barra, loin de ce monde à préjugés, elle fugua de son toit, de ses privilèges afin de vivre une vie réelle est bien plus profonde.

_____

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


_____

J'attends vraiment vos avis sur ce texte! Je l'ai posté sur mon compte instagram aussi --> @/eternel.le

Textes.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant