T W E L V E (2)

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LAST PART


— J'aime que tu me salisses.

J'enjambai mon pantalon et je m'apprêtais à enlever ma chemise quand il me hissa sur son épaule.

Un glapissement de surprise m'échappa et je lui frappai les fesses des deux mains.

Il répliqua par une claque cinglante sur les miennes, puis ramassa mon pantalon et le lança avec une telle adresse qu'il atterrit pile sur sa veste. Alors qu'il traversait la pièce en direction du coin salon, il baissa ma caleçon de façon à me découvrir entièrement les fesses.

Attrapant le coin de la housse qui recouvrait le canapé, il la rabattit avant de m'y déposer en position assise, puis s'agenouilla devant moi.

— Tout va bien, mon ange ? s'enquit-il en faisant glisser mon caleçon le long de mes jambes pour m'en débarrasser.

— Oui, soufflai-je. Tout va bien.

Je souris, lui effleurai la joue d'une caresse.

Je savais que sa question englobait tout, depuis mes parents jusqu'à mon travail. Il vérifiait toujours dans quel état d'esprit je me trouvais avant de prendre possession de mon corps.

Il se plaça entre mes jambes écartées et fit glisser mes fesses jusqu'au bord du canapé, exposant ma queue et mon trou à la caresse de son regard.

— Alors, dis-moi ce qui a éveillé l'appétit de ce joli petit trou.

— Toi.

— Excellente réponse.

— Tu portes le même costume que lorsque je t'ai vu pour la première fois. J'ai eu tellement envie de te baiser à l'époque, mais je ne pouvais pas. Maintenant, je peux.

Il m'écarta doucement les cuisses, son pouce effleurant mon gland. Mon entrée se contracta comme une bouffée de plaisir me traversait.

— Moi aussi, je peux, répondit-il en inclinant la tête en avant.

Je m'agrippai à l'assise du canapé et mon ventre durcit quand la pointe de sa langue courut sur ma longueur. Il la fit passer sur le autour de mon gland avant de me prendre tout en entier dans sa bouche. Mes reins se creusèrent violemment.

— Laisse-moi te raconter quels fantasmes tu m'as inspirés ce jour-là, ronronna-t-il avant de caresser mon entrée de la langue, tout en me tenant aux hanches pour m'empêcher de me cabrer. Je t'ai imaginé sous moi, nu sur des draps de satin noir, le regard sauvage et ardent tandis que mon sexe coulissait dans ton petit trou soyeux.

— Mon Dieu, Harry ! gémis-je, séduit par l'image qu'il venait de faire naître dans mon esprit.

Je vivais un fantasme devenu réalité – le ténébreux dieu du sexe vêtu d'un costume superbement coupé mettait à mon service sa bouche conçue pour rendre folles tous les hommes et toutes les femmes.

— Je t'ai imaginé, les poignets cloués sur le matelas par mes mains, alors que je te forçais à me recevoir, encore et encore, reprit-il d'une voix rauque. Tes petites pointes toutes dures dans ma bouche. Tes lèvres rouges et enflées de m'avoir longuement sucé. La pièce résonnant de ces petits bruits sexy que tu émets... de ces gémissements qui t'échappent quand tu jouis.

Crossfire III (Version Larry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant