9 - LE SERVITEUR DE VOLDEMORT

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Des bruits de pas résonnaient dans les couloirs du château. Je courrais à en perdre haleine. J'avais du mal à respirer à cause de mon fou rire incontrôlable. La personne que je fuyais se rapprochait dangereusement de moi, au détour d'un couloir, mon pied glissa et je tombai violemment sur le sol. Mon poursuivant n'eut pas le temps de s'arrêter, qu'il se prit les pieds dans mes jambes et tomba à mes côtés.

Mon rire s'intensifia lorsque je vis la tête qu'avait Cédric. Il paraissait choqué d'être tombé. Il se releva rapidement et épousseta sa robe alors que j'étais toujours au sol me tenant par le ventre, étant dans l'incapacité de calmer mon fou rire. Une voix surgit de nulle part, et tout d'un coup je vis McGonagall.

« Qu'est-ce qu'il se passe ici ? Potter que faites vous au sol ? Et cesser moi donc ces rires !

- Désolé... profes... seur... je n'y... arri...ve... pas... »

Et je fus prise d'une nouvelle crise de rires. McGonagall soupira et se tournant vers Cédric :

« Diggory, faite lui prendre l'air, ça lui fera du bien. »

Il hocha la tête et me prit par le bras. On s'éloigna dans le couloir sous l'œil de McGonagall que je surpris esquissant un sourire.

Une fois dehors j'étais toujours victime de cette crise, et je revoyais sans cesse ma chute et celle de Cédric. C'est avec beaucoup de difficultés que je réussis à dire :

« Cédric... j'ai... ma... mal... au ven... tre... »

Il m'attrapa par la taille pour me coller à lui et il posa ses lèvres sur les miennes, ce qui fit instantanément stopper mes rires. Je glissai ma main sur sa nuque pour pouvoir approfondir notre baiser. Sa main à lui glissa dans mes cheveux. Ce n'est qu'à cause de mon manque d'air que je me séparai de lui, je collai mon front au sien et chuchotai :

« Merci. Cédric ?

- Oui ?

- Je t'aime. »

Il plaqua de nouveau sa bouche contre la mienne, sous le regard de McGonagall qui nous regardait du haut d'une tour, un sourire fixé sur ses lèvres.

*

Le cours de potion sembla durer une éternité. Quand nous sortîmes du cachot du professeur Rogue, Pansy me sauta dessus.

« C'est entièrement de ta faute !

- Qu'est-ce qui est de sa faute, Pansy ? demanda Hermione d'une voix plutôt froide.

- C'est de sa faute si mon Drago à disparu ! A cause de toi il m'a abandonné ! J'ai perdu mon copain à cause de toi sale sang-mêlée !

- Tu penses vraiment que s'il avait été ton copain, il aurait embrassé Lily comme il l'a fait ? » Ajouta Ron.

Ce souvenir m'arracha un frisson et elle hurla de rage :

« Ce n'est qu'une putain de sang-mêlée ! Je suis une sang-pur ! »

Rogue sortit de sa classe et se dirigea vers nous. Il déclara de sa voix froide :

« Parkinson ! Vos propos sont extrêmement déplacés et n'ont rien à faire dans cette école. Suivez moi dans mon bureau je vous pris. Et vous, dit-il en nous pointant du doigt, allez en cours ! »

Pansy suivit Rogue dans son bureau, et nous ne nous firent pas prier pour déguerpir des cachots.

*

Lily Potter à l'école des sorciers [tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant