Partis quatorze

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Partis quatorze.


Le soir, 19h37.


Message reçu : +33* ** ** ** 25.

« Descend »


Je regarde si j'ai déjà envoyais desmessages a cette personne, mais non. J'yvais ou pas ? Non,c'estdangereux.. Ouais mais c'est qui ? Je suis curieuse. Bon, allerau bout de 10 minutes de négociation avec moi-même je me décided'y aller. Je préviens Naima et part en bas. Bon, je vais oùmaintenant ? Ohh, j'me pose sur la dernière marche qui mesépare du hall et attend.


? - Trois heures a descendre.


Je me retourne et vois Youssef,habiller d'un ensemble PSG, il me regarde et s'installe, il avaitl'air grave sérieux au trait de son visage. Il souffle.


You – Faut je te parle.

Moi – Je t'écoute.

You – Viens on sort, c'est pas facilea dire.


On se lève de l'escalier et sort dubâtiment puis on commence a marcher. Un long silence se faisaitressentir, il prit ces mains et les frotta ensemble.


You – Smehen, je sais pas il se passequoi.

Moi – De quoi tu parles ?


Il s'arrête net de marcher et meregarde, je met aussi a le regarder dans les yeux. Je sais pas c'estbizarre, j'aurais voulus a la fois partir mais de l'autre côté non.


You – Sah ( sérieux ) Smehen j'suispas du genre a dire ça tahu, mais voilà.. Enfaîte tu me plaît.


Je le regarde avec insistance,j'essayais de voir si il mentait ou non, mais il avait vraiment l'airsérieux. Je continuais de le regardais et d'un coup ma tête arriversur son torse, j'entre mêla mes bras autour de sa taille, ouais jevenais de lui faire un câlin.. Les gestes sont souvent mieux que lesparoles.


Après plusieurs minutes je me détachade lui.


You – Je te raccompagne.

Moi – Oui c'est mieux.


[ J'ai oubliais de préciser, ma mèreest retourner dans le sud, mais elle n'est pas encore revenus. Elle adu partir en Tunisie le lendemain de son retour car le frère de monpère ( Allah y rahmo ) est malade est comme il s'apprécie voilà. ]


Il me raccompagne devant mon bâtiment,je lui glisse un « merci » avant de prendre la fuite dansl'appartement de khelti. En arrivant a celui-ci je me prend un coupde balais par ma tante.


Khelti -T'étais ou hmara ?

Moi – Je me sentais pas bien, j'aipris l'air.

Khelti – Hum hum.


Je file ensuite dans la chambre deNaima, elle est devant son téléphone, je m'assoie sur son lit etlui explique se qui c'est passer, j'avais vraiment besoin de mevider.


Naima – Haaan, je crois youyou ilt'kiff.


Je reste silencieuse.


Naima – C'est pas réciproque ?

Moi – Je sais pas, quand j'étaisdans ces bras pour moi plus rien n'existait.

Naima -Bah voilà, voilà pourquoi tufuis alors ?

Moi – Je fuis pas.

Naima – A peine..


Après une longue discutions avecNaima, je décide d'appeler Youssef, il décroche.


Moi – Allô ?

You – Ouais ? Ya un problème ?

Moi – Heu.. Non.

You – Pourquoi tu m'appel.

Moi – Par rapport a se que tu m'asdis tout a l'heure.

You – De ? ...Ah ouais ça, nonoublie franchement.

Moi – Mais.. J'allais te dire..

You - ( il me coupe ) Non Smehen,oublie franchement, j'ai des trucs a faire ciao.


Il raccroche en me laissant comme uneconne derrière le téléphone, je ne comprends absolument pas saréaction, je finis par m'endormir épuisée.


« Smehen - Célèbre, pourtantpersonne n'est à mes pieds. »

« Smehen - Célèbre, pourtant personne n'est à mes pieds. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant