(Fanfiction Yaoi Kuroko No Basket)Les sources chaudes

Jour 4 (première partie)

Les adolescents étaient de retour à l'auberge. Le guide était venu les chercher plus tôt dans la matinée. Il était 10h et les basketteurs allaient visiter la ville en bas de la montagne cette après-midi. Ils étaient sur le terrain de basket derrière l'auberge pour faire une partie. Chihiro et Himuro ne jouaient pas et étaient assis le banc. Himuro se contentait de finir son petit déjeuner. Quant à Chihiro, lui se contentait de regarder les autres jouer. Enfin, il regardait surtout Akashi, se demandant quoi répondre à sa déclaration indirecte. Il pensait à ses sentiments envers lui, chose qu'il n'avait jamais fait auparavant. Il soupira et Himuro se tourna vers lui.

Himuro: Ça va?

Chihiro: Non.

Himuro: Qu'est-ce qu'il y a?

Chihiro: Selon toi, tu crois que j'aime Akashi?

Himuro: Il n'y a que toi qui peut vraiment répondre à cette question.

Chihiro: Je sais mais... Je n'y arrive pas....

Himuro: Je vais te donner un truc, n'aie surtout mais surtout pas peur de tes sentiments et accepte les. Moi j'ai eu peur, et en retour j'ai fait souffrir celui que j'aime.....

Le gris hocha la tête et le remercia. Himuro sourit et continua de manger. Le gris se mit à réfléchir sans cacher des sentiments, sans les rejeter. Que pensait-il d'Akashi Seijuro? Un fils de riche arrogant, qui est heureusement redevenu lui-même. Un excellent joueur de basket, qu'il a secrètement admiré pendant qu'il faisait partie de l'équipe. Il le trouvait intelligent, assez beau quand-même. Bon ok, très beau. Il aimait sa présence et adorait bizarrement être près de lui. Savoir qu'Akashi l'avait choisi l'avait rendu heureux. Savoir qu'Akashi n'avait aucune fille en vue l'avait aussi rendu heureux. Le gris continua ainsi, à réfléchir sur ses sentiments. Si ils étaient forts ou faibles. Véritables ou juste une illusion.....

L'après-midi arriva assez vite. Les basketteurs étaient prêt à partir. Accompagné du guide, ils descendirent la montagne, pour aller ensuite dans cette ville. Quoi que cette petite ville ressemblait plus à un village qu'autre chose. Les immeubles n'étaient pas aussi hauts que ceux de Tokyo, Kyoto ou Akira. C'était une humble et petite ville où on pouvait acheter plusieurs objets souvenirs. Il y avait beaucoup de temples et de jardins traditionnels.

Les adolescents se séparèrent en groupe de 2, ou plutôt ils se séparèrent en couples. Kagami avec Kuroko, Kise avec Aomine, Takao avec Midorima, Murasakibara avec Himuro et Akashi avec Chihiro. Ce dernier marchait aux côtés du rouge en silence. Celui-ci entra avec lui dans un magasin de jeux de société, il voulait s'acheter un nouveau jeu d'échecs et de Shogi. Le gris se baladait dans les rayons, se répétant se qu'il allait dire à Akashi dans sa tête. Quand le rouge fit son achat, ils sortirent du magasin.

Akashi: Tu veux aller où?

Chihiro: Akashi...euh...je..je dois te parler.....

Le gris s'arrêta de marcher et le rouge fit de même, curieux de savoir ce dont Chihiro voulait parler. Celui-ci prit une grande inspiration.

Chihiro: C'est à propos de...de tes sentiments...

Akashi: Ah.... Tu sais, je l'ai dit juste comme ça. Tu n'es pas obligé de répondre.

Chihiro: Trop tard. Je me suis torturé la tête pour te donner ma réponse.

Akashi: Tu n'étais pas obligé.....

Chihiro: Maintenant que je l'ai trouvé, je ne regrette pas d'avoir cherché.

Akashi: Hein?

Le gris s'approcha du rouge et lui chuchota sa réponse à l'oreille, avant de recommencer à marcher.

Chihiro: Je voudrais bien aller à la librairie, voir si ils ont des lights novels et d'autres livres. Tu viens Akashi?

Celui-ci était encore sous le choc. Il se retourna et se remit lui aussi à marcher.

Akashi: Oui.

Le capitaine de Rakuzan souriait et avait les joues rouges. Après avoir entendu ce qu'il venait d'entendre, rien ne pourrait le déprimer aujourd'hui, parce qu'il était heureux. Vous aviez sûrement deviné. Le gris lui avait chuchoté:

"Moi aussi je t'aime."

Pendant ce temps, le géant de Yosen ainsi que son partenaire marchaient l'un à côté de l'autre, dans le silence le plus total.....