Chapitre 23

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—C'EST DE TA FAUTE ! C'EST ENTIÈREMENT DE TA FAUTE ! Il... Il... Tu le savais ! Tu savais qu'il était... Instable. TU LE SAVAIS !

—ET COMMENT J'AURAI PU SAVOIR QU'IL ÉTAIT DANS L'APPARTEMENT, HEIN ? JE... JE SAVAIS MEME PAS POURQUOI JE T'EMBRASSAIS ! JE NE SAIS MÊME PAS SI J'AI FAIS CA PARCE QUE JE T'AIME OU SI C'EST JUSTE POUR ME MONTRER QUE JE PEUX AVOIR TOUTES LES FILLES QUE JE VEUX !

Tout le monde les regardait. Ils était juste devant l'entrée du bâtiment. L'hôpital... Ce n'est pas eux qui avaient découvert Liam dans la voiture mais un passant qui l'avait entendue hurler un peu avant.

Shy, en entendant les paroles de Thomas du s'appuyer sur quelque chose derrière elle. Un mur ? Un poteau ? Une personne ? Aucune idée, mais si elle ne le faisait pas elle allait s'effondrer.

—Quoi ? lâcha-t-elle en murmurant tant elle était faible. Tu veux dire que tout ça c'était... Je... Je ne suis qu'un trophée ?

—Ce n'est pas ce que j'ai dis, répondit Thomas durement, toujours énervé.

—C'est ce que j'ai compris, répliqua Shy en essayant d'imiter le ton de Thomas.

—Et bien comprend ce que tu veux ! Ce n'est pas mon problème !

—Tu sais quoi ? Ce n'est plus le miens non plus ! Je ne veux plus jamais te revoir Thomas !

—Tu habites chez moi.

—Plus maintenant.

Thomas ria durement.

—Et comment tu vas vivre, hein ? Tu vas habiter dans la rue ?

—Non.

—Où ca, alors ?

—Ce n'est pas ton problème.

Et elle s'en alla. Le laissant seul devant les portes de l'hôpital, tous les regards rivés sur lui. Et lui le regard rivé sur elle. Pourquoi avait-il dit ça ? Bien sûr qu'il l'aimait. C'était la seul qu'il avait toujours aimé. C'était elle. Shy.

Il se retourna alors, les larmes menaçantes aux coins de ses yeux, et rentra dans l'hôpital.

•••

Il poussa la porte, la main tremblante. Il ne voulait pas le voir sur un lit d'hôpital entouré de machine mais il le fallait... C'était son frère... Et il l'aimait.

Il s'approcha du lit et ignora l'odeur désagréable des médicament. Il dormait. Encore. Il ne s'était pas réveillé depuis... Mais il était vivant. Il était vivant...

Thomas, de sa main encore tremblante, pris celle de Liam, celle qui n'avait pas de bandage...

—Liam, je suis tellement désolé... Je... J'ai été un vrai salop avec toi. Je l'ai toujours été. Et j'en suis désolé. Je... Liam, tu es mon frère... Je t'aime... Je t'en supplie, réveilles-toi...Et si tu ne veux pas te réveiller parce que tu ne veux pas voir Shy avec moi plutôt qu'avec toi, ne t'en fais pas... Elle me hais. Et c'est normal. C'est aussi normal que toi, mon frère, tu me haïsses. Je me hais moi-même. Je t'en prie, Liam, réveilles-toi. Ne me laisse pas détruire ta vie... Une vie c'est ce qu'il y a de plus précieux... Une vie doit être heureuse sinon elle ne mérite pas d'être vécue. Et toi, Liam, tu merites d'être heureux. Alors vis.

Et les larmes coulèrent sur ses joues laissant toutes les émotions qu'il avait gardé en lui toutes ces années s'évacuées.

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