CHAPITRE 19

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Vendredi 18 avril 2015

-Ça va ? demanda Shy en voyant Liam rentrer dans la chambre.

-Ouai...

-Je vous ai entendu crier...

-T'as les vêtements ?

-Ouai. Ils sont là, répondit-elle en désignant le lit.

Le blond s'approcha de son bureau où il prit deux paires de ciseaux. Il en tendit une à Shailene et ils s'échangèrent un sourire en coin.

Shailene alla fermer la porte et les deux allèrent s'asseoir sur le lit où ils prirent chacun un vêtement.

Quelques instants plus tard, ils étaient tous deux morts de rire. Tous les vêtements de Thomas y étaient passés. Les caleçons comme les chemises.

-Comment il va faire pour aller travailler avec toutes ses chemises coupées au niveau... Des tétons ? essaya d'articuler Shy, les larmes aux yeux tant elle riait.

-T'inquiètes pas, il en a d'autres,  mais imagine sa tête quand il verra ça !

La porte s'ouvrit soudain sur Thomas, la mine épuisée.

-Qu'est-ce-que vous avez à rire comme ça depuis tout à l'heure ?

Le blond et la brune sursautèrent et, en un moment, lancèrent les habits derrière eux. Ces-derniers finirent sur le parquet en un son semblable à quand on te fouette avec un chiffon pour faire la vaisselle. La comparaison était pour le moins étrange mais elle était juste.

-Dégage de là, Thomas, dit Shy le plus durement possible.

-C'est bon, je suis désolé, OK ? On oublie cette histoire ?

-Trop tard, répondit le blond.

-Comment ça ?

-Sors de ma chambre.

-Je vous ai dit que j'étais désolé ! Ça vous suffit pas ?!

-Thomas, les choses que tu as dites ne se pardonnent pas en un simple "désolé". Maintenant sors d'ici, ordonna Shailene.

Thomas sortir de la chambre en claquant la porte et alla dans la sienne. Il s'était excusé, putain ! On contrôle pas forcément ce qu'on dit sous le coup de la colère !... Ou de la jalousie...

Shailene était troublée. Certes, ce qu'avait dit Thomas était à la limite de l'impardonnable mais... Il s'était excusé... Du moins, là, c'était elle qui lui cherchait des excuses. Ne pouvait-elle pas tout simplement être dégoûtée du beau brun ? D'apporter toute son intention au cadet et de filer une parfaite petite amourette, simple et niaise ? Non. Elle ne pouvait pas. Elle était amoureuse. Et amoureuse du mauvais frère. Amoureuse de Thomas.

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