Virstos - Saison 2 - Contre le Monde [Arrêt]

Chapitre 97 - El gancho de la serpiente

09 décembre 2230 - Soir - Les laboratoires du port Norfolk - États-Unis d'Amérique

Tiago ouvrit les yeux. D'abord, son regard fut troublé par son réveil soudain. Une silhouette féminine se dessinait sur le côté à regarder à travers une fenêtre grande ouverte qui donnait sur le port et la mer. Le brésilien n'avait apparemment rien, il était indemne et en sécurité. Il se frotta la figure puis se leva, voyant désormais convenablement.

- Où suis-je? Demanda-t-il à haute voix.

Cette jeune femme se retourna et lui sourit. Il reconnut sa voix puis son apparence quand elle se retourna; elle avait des yeux bleus assez foncés et ses cheveux étaient presque mi-longs d'un blonc qui se montrait foncé.

- Andrea ?

- Ne m'appelle pas comme ça ici imbécile, chuchota-t-elle

- Désolé mais, pourquoi tu m'as emmené ici?

- Pour te protéger.

- Me protéger de quoi ?

- Je ne veux pas te tuer donc je ne veux pas que tu traines avec eux, fit-elle.

Il vit qu'il n'était pas attaché donc, il pouvait très bien partir de cet endroit s'il le voulait. Tiago secoua la tête en soupirant puis se dirigea vers la porte grande ouverte.

- Je les ai suivi car je veux sortir d'ici et ne plus endurer ces expériences. Toi aussi, tu devrais partir.

- Le monde extérieur nous tuera, dit-elle consciente du danger, Tu deviendras l'ennemi du chef donc mon ennemi.

- Certes, alors si tu le désires, soyons ennemi, El gancho de la serpiente.

Il avait insisté sur le titre qu'Andrea se donnait puis disparut dans le couloir. Elle avait l'air déçu mais faisait en sorte de ne pas le montrer.

Ils erraient dans les couloirs des laboratoires en faisant fuir tout être humain sans capacité surnaturelle. Les gardes avaient comme qui dirait disparu et ne donnaient même plus signe de vie. Certes, cela ne les dérangeait pas mais ça devenait surtout de plus en plus étrange que personne ne leur bloque la route.

- Tu as l'air perdu dans tes pensées Monsieur le Serpent, ricana Dilnaz en passant à côté de lui, Qu'est-ce qui te tracasse?

- Hm... Le titre espagnol...

- Ah ça... Il arrive parfois qu'un mutant préfère être connu par un titre que le représente et dans ces cas-là, souvent dans la langue de son pays.

- Non ce n'est pas de ça que je veux parler...

Ils s'arrêtèrent et Reem redressa son arme à feu à une bonne distance de Sergey. Le russe avait une main dans la figure en grimaçant mais demanda à l'égyptienne de baisser son arme.

- Ce n'est qu'un mal de tête, se justifia-t-il, Rien d'alarmant.

Kasai hocha la tête sur le côté en fixant Sergey. Il ouvrit grand ses ailes avant de les replier sur son dos puis, sembla réfléchir à voix haute.

- Lui aussi, il est comme maman, il n'est pas humain?

C'était effectivement une question qu'il posait à tout son entourage. Personne ne put lui répondre et certains avaient préféré le silence.

- Petit, l'appela le concerné, Comment fais-tu pour savoir ce que nous sommes ? Que sais-tu de moi?

Kyos laissait parler son fils. Il voulait lui aussi une explication.

- Je peux savoir les pouvoirs de chaque personne et dire s'ils sont humains ou non selon ce qu'ils sont. Toi tu n'es pas un véritable humain, tu es un animal que beaucoup craignent.