chapitre-sept.

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×××

Mehdi se tenait derrière la porte.
Il m'a attrapé de force et il m'a jeté sur la banquette arrière, court jusqu'au côté conducteur et vérouille les portières.

« - Pourquoi tu fais ça Mehdi ?

- Ta gueule ! »

Ça faisait presque une heure qu'on roulait, et au final il s'est arrêté sur un parking à côté d'un lac illuminé. C'est super beau. On reste à l'intérieur de la voiture car les tempèratures d'hiver le soir y'a rien de pire.

« - Sofiane est beaucoup mieux que toi ! Il m'a aidé et toi tu fais tout pour me détruire. Tu voulais qu'un de tes clients dégueulasses me vole ma fierté ! Mais je te le dis, personne ne l'aura à part mon mari !

- Ta gueule et regardes le lac illuminé. C'est beau non ?

- Je m'en fous.

- Chloey ?

- Quoi ?

- Tu m'en veux parce que j'ai tué Slimane ?

- Bien-sûr que oui !

- L'ennemi n'est pas toujours celui qu'on croit, l'ami n'est pas toujours celui qu'on croit.

- Si t'essayes de m'emboucanner c'est râté.

- Sofiane n'est pas celui que tu crois. C'est lui qui essayes de t'emboucanné depuis le début.

- Je te crois pas !

- Slimane n'en avait rien à foutre de toi ! Si Sofiane te l'a donné comme client c'est juste pour que tu penses que ce sont des hommes de confiance, mais nan ! Ils ont fait ça pour t'attirer chez Sofiane et pour te violer, et te martyriser jusqu'à ce que tu crèves ! J'suis venu te sauver là si t'as pas comprit !

- Et comment t'as sut que j'étais là ?

- C'est mes hommes qui vous on vu partir comme des bâtards.

- Tu ments ! Je sais que Sofiane est un homme digne !

- Tu veux tout savoir ?

- Quoi ?

- Par ma faute t'as perdu ta virginité.

- Je suis vierge !

- Je t'ai drogué pour que tu te souviennes plus de ce qui s'est passé au moment où je t'ai mit ta puce. Je t'ai ramené dans le dortoir et j'ai vu Sofiane et toi en train de baiser. Ça m'a dégoûté. En fait si je t'avais pas drogué Sofiane n'aurait pas profité de toi. Après j'ai viré Sofiane mais tu m'as chauffé et j'me suis laissé prendre au jeu, et j't'ai baisé aussi. Non j't'ai pas baisé, j't'ai fait l'amour. Mais c'est à ce moment précis que j'ai sut que je t'aimais. Toi et personne d'autre. Après tu t'es endormi et tu te rappelais plus de rien, normal. Et chaques jours je te voyais heureuse, alors j'me suis douté que tu travaillais pas vraiment, et vu que Nesrine était ta meilleure pote je lui ai demandé, je l'ai frappé pour qu'elle m'avoue la vérité. Elle voulait rien me dire, mais elle a finit par avouer, elle était pleine de bleus, elle saignait de partout. Je l'ai alors prise et je l'ai allongé sur un fauteuil qui se trouve dans une grande pièce derrière la salle pour qu'elle se repose. J'lui ai dit que j'allais parler à Sofiane pour lui demander à quoi il jouait avec toi, je savais très bien pourquoi il faisait ça, y'a eu une autre meuf comme ça avant toi, elle est morte à cause de ces salauds de Sofiane et Slimane, parce que chaques jours et plusieurs fois par jours ils l'ont violé. Je voulais pas qu'il t'arrive la même chose. Je suis retourné voir Nesrine mais elle était morte. J'l'ai tué, pour toi, pour savoir la vérité pour pouvoir t'aider. J'ai tué Slimane et il ne restait plus que Sofiane à tuer. D'ailleurs c'est le prochain. Mais toi jamais je ne t'aurais touché, je t'aime trop pour ça Chloey.

- Je me sens pas bien, il faut que j'aille prendre l'air.

Je sortis de la voiture et alla sur un pont au dessus du lac.

Qui croire ?

Mehdi ou Sofiane ?

Mehdi est-il fou ou sincère ?

Sofiane est-il pervers ou digne ?

Je sais pas, je ne sais plus...

Mehdi vient me rejoindre.

« - Je t'aime Chloey.

- Je n'aime personne d'autre que ma famille. Ma famille me casse les couilles tout le temps mais je me rend compte que ma place c'est avec eux, nul part ailleurs.

- Bah moi je n'aime que toi. »

J'ai envie de rentrer chez moi mais je ne sais pas du tout comment. Je ne sais même pas où je suis.

Il fait noir mais je vois quand même ce qu'il y a autour. Je reconnais l'endroit où je suis. C'est à une quinzaine de kilomètres de chez moi.

×××

Partie 9/11.

Chloey, « Tout ce que je peux pour m'en sortir. »

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Chloey, « Tout ce que je peux pour m'en sortir. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant