chapitre-six.

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×××

Mehdi allait revenir pour me tuer, je le sais. J'ai peur, je vais pas le cacher.

Slimane je l'aimais vraiment, je l'aime et je l'aimerais toujours, il a toujours été là pour moi, c'est lui qui m'a sauvé car grâce à lui je n'ai jamais vraiment travaillé et j'ai gardé ma fierté - ma virginité.

La porte de ma chambre s'ouvrit et laissa apparaître Sofiane - je suis tellement heureuse que j'ai envie de lui sauter dans les bras.




« Sofiane !!

- Ta gueule ! Cris pas.

- Mehdi l'a tué...

- Tuer qui ?

- Slimane... Je l'aimais et il est mort !

- JE VAIS LE TUER CE FILS DE PUTE !

- Calme-toi s'il te plaît, on va trouver une solution.

- En tout cas j'en ai trouvé pour toi. Je suis allé voir un pote hacker, et il a désactivé ta puce électronique.

- Je pars quand ?

- Demain matin pendant que Mehdi dort.

- Il revient ce soir pour me tuer il a dit.

- C'est une blague ?

- Nan, il me l'a dit !

- Ok, faut que j'arrive à t'emmener quelque part avant ce soir, mais on sait jamais ce qu'il va se passer, alors j'voulais te dire un truc, on est pas le meilleur quand on le croit, on est le meilleur quand on le sait. Alors il faut qu'à partir de maintenant jusqu'à ce que tu sois le plus loin possible de Mehdi, tu sois la meilleure. Et je sais que tu l'es. Je te fais confiance.

- Franchement c'est vraiment gentil, je sais pas quoi te dire. Mais pourquoi t'es comme ça avec moi ? Pourquoi moi ? Pourquoi pas les autres filles ?

- Déjà parce que t'as sut faire tomber mon cousin, Allah y Rahmo, sous ton charme, et en plus on a les même origines.

- T'es algérien nan ?

- Et rom.

- Moi j'suis tunisienne et rom, c'est pour ça que je parle courrament le roumain.

- Bon je vais voir ce que fait Mehdi et si il est occupé on se casse d'ici.

- Merci Sofiane. »




Sofiane était parti voir si Mehdi était occupé, pendant ce temps là je foullais l'armoire de chaque fille.
Je vola un sac Louis Vuitton, quelques vêtements de marques, et je ne me gêna pas pour déchirer les fringues de Nesrine.

Sofiane était revenu, Mehdi était occupé alors on se dépécha de sortir et de monter à bord de l'Audi R8 de Sofiane. Les Audi c'est vraiment mes voitures préférées. C'est la première que je monte à bord d'une voiture comme ça.




« - Je t'emmène dans ma famille, je vais te présenter comme étant la demi-sœur de Mehdi. Elles connaissent Mehdi mais elles ne sont pas au courant de ce qu'on fait.

- D'accord. »




Après une demi-heure de route, on était enfin arrivé.
C'était une petite maison mais elle est vraiment très belle.




« - Buna ziua.

- Buna ziua.

- Ce mai faci ?

- Bine, multumesc. Numere meu este Chloey, Eu sunt la sorella de Mehdi.

- Da, Mehdi este minunat, la fel tu esti minunat.

- Îti multumesc mult.

- Donc je t'explique, elle c'est ma sœur Magalia, et elle c'est ma mère Cristiana, elle parle uniquement le roumain comme t'as put le voir. Alors ça sert à rien de parler français avec elle. Bon j'te laisse avec ma famille, je repars au bizz. J'reviens demain. A demain grosse. La revedere Mama, la revedere Mag !

- La revedere. »




Magalia n'avait pas encore parlé depuis tout à l'heure. Je décide d'entamer la conversation.




« - Tu veux que je fasse à manger pour ce soir ?

- Oui. Nu a vorbi bine le français.

- Pas grave, je comprends quand même. Tu connais quelques mots quand même et tu les place dans tes phrases donc c'est bien, c'est comme ça qu'on apprend. »




Magalia parlait quand même bien, donc des fois elle arrivait à faire des phrases entièrement en français, c'est super bien je trouve.
Sofiane parle français parce que déjà il a été à l'école mais en plus il a grandi en France avec son père et ses autres frères et sœurs. Sa famille maternelle a toujours vécu en Roumanie, ils ne sont arrivés en France il n'y a que quelques mois.
C'est Magalia qui m'a expliqué ça.

Moi et Magalia on avait préparé de la ratatouille, j'aime trop ça.
On était en train de dîner tranquillement quand quelqu'un sonna à la porte.




« - Je vais ouvrir. »




Je me dirigea vers la porte d'entrée.
Et là, c'est le choc...!

×××


Partie 8/11.

Chloey, « Tout ce que je peux pour m'en sortir. »

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Chloey, « Tout ce que je peux pour m'en sortir. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant