chapitre-un.

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×××

On est le 25 décembre, il est 22 heures et je suis dans ma chambre avec ma mère en train de regarder la télé.

Moi et mon copain ça fait deux jours qu'on s'est pas parler.
Je vais lui envoyer un message pour lui demander si il a l'intention de me zapper encore longtemps.

En attendant sa réponse, j'décide de faire un tour sur son mur Facebook pour voir si il a de nouveaux trucs.

Ce que je vois me choque à jamais.
Mon copain dans les bras d'une pute ! Il a passé Noël avec cette salope ?!

Bah il me dégoûte !

Sans même m'en rendre compte, je lâche une larme, j'ai tellement honte.

Je m'étais jurée de ne plus jamais pleurer. Ce bâtard m'a fait brisé ma promesse mais je me ressaisis aussi vite et sèche mes larmes, et reprend aussi vite ce que j'étais en train de faire - regarder la télé avec ma mère.

C'est pas la première fois que j'ai une mauvaise aventure en amour.
C'est vraiment pas fait pour moi, en même temps je suis jeune - mais déjà dégoûtée.

×××

Ma mère a reprit le travail, elle était en vacances. Je me retrouve donc seule chez moi - je décide d'aller faire un tour à la cité.



 

« - Wesh Chloey, tu dates ! dit Nassim, un gars de la cité.

- Tu dates aussi Nassim.

- Tu viens faire un tour en gova ?

- Vas-y. »


 

Nassim j'lui fait confiance, je le connais depuis quelques années déjà. Depuis que je suis petite j'ai toujours traîné dans cette cité, je connais tout le monde là-bas.

J'étais dans la voiture de Nassim - il a vingt quatre ans - on roulait depuis une dizaine de minutes, son téléphone sonna donc on se gara sur un parking.




« - Putain !

- Qu'est ce qui a ? C'est ton bizz ?

- Ouais, le chef vient de m'envoyer que je devais aller au QG ce soir pour qu'il me donne de la marchandise, le problème c'est que j'ai la flemme.

- T'as qu'à arrêter le bizz Nass !

- Tu crois que ça se passe comme ça toi ? On en sort pas du bizz, ça nous poursuit tout notre vie !

- Je sais.

- Alors n'ouvres pas ta bouche pour dire d'la merde.

- Connard. »





J'étais rentrée chez moi et ma grand-mère n'arrêtait pas de me souler - je ne sais même plus pourquoi.

Chloey, « Tout ce que je peux pour m'en sortir. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant