Les trois grands (Percy Jackson, les héros de l'Olympe) [Terminée]

12. Les premiers éliminés

Bonjour ou bonsoir !

Je me remet à publier sur cette histoire, notre ami internet étant de retour !

Les chapitres suivants ne sont pas très bien coupés, je ne savais pas où les commencer et où les terminer. J'ai donc fait comme il me semblait le mieux, j'espère que cela conviendra !

Bonne lecture !

***********************************

Les premiers contacts furent dans un désordre complet, il n'y avait pas d'équipe, pas d'adversaires, rien de construit. Puis, tout à coup, Luke, Clarisse et Annabeth furent encerclés. Les trois nouveaux avaient une formation triangle autour d'eux. Le véritable combat commença alors.

            Luke jeta un regard incertain à ses compagnons. Il ne l'avait pas vu venir celle-là. Et il savait que c'était dangereux pour eux. Il fut presque surpris en voyant Nico s'élancer dans sa direction. Malgré son apparence maladif, le jeune homme était pourtant très réactif. Il attaquait avec des estocs, des coupés, des enveloppements, tout en esquivant par des sauts les attaques de son adversaire. En effet, l'adolescent tout de noir vêtu faisait de grands mouvements, étrange. Ses attaques étaient d'une précision redoutable, ce qui signifiait un très haut niveau ; or, un tel combattant se doit de faire les mouvements les plus petits possibles, afin de surprendre son adversaire.

            Par sa façon de se battre, Nico attira l'attention de Clarisse qui se précipita vers lui. Les deux sang-mêlé le chargèrent. Le fils d'Hadès n'essayait même pas de parer les coups, il se contentait de les esquiver. Il essayait aussi de faire en sorte que ses deux adversaires se gênent mutuellement. Dans tous les cas, il ne prenait aucun risque. Comme s'il cherchait à gagner du temps sans s'épuiser.

Soudain, Luke vit une ouverture dans la garde de son adversaire et fonça comme une flèche. La pointe de son épée percuta le plastron de son adversaire qui trébucha vers l'arrière. Le fils d'Hermès leva sa lame pour porter un coup final.

***************************************************************

Chiron regardait avec appréhension le combat. Quelle qu'en soit l'issue, il avait peur des conséquences. Si Percy, Jason et Nico gagnaient, soit on découvrirait leur parenté, soit on les traiterait comme des espions. Dans les deux cas, ils étaient perdants. Si au contraire Clarisse, Annabeth et Luke gagnaient, on se méfierait d'eux. Comment des adolescents capable de battre des minotaures et si bien armé pouvaient-être aussi médiocre ? Ils seraient qualifiés d'espions.

L'autre problème et s'ils utilisent leurs talents particuliers. Pour avoir entraîné des milliers de demi-dieux, Chiron savait reconnaître le fils d'un des trois grands. Et il savait que les adolescents savaient. Comment avaient-ils survécu, il ne le savait pas. Mais les problèmes ne feraient qu'affluer. Certains voudraient les tuer, d'autres les utiliser. Des guerres pourraient éclater. Chiron espéraient qu'ils se contrôlent.

Le centaure retient sa respiration en voyant la fille d'Athéna valser. Elle tomba sur le terrain et se redressa immédiatement en grimaçant. A ce moment-là, Chiron blanchit. Ses étudiants connaissaient-ils les règles d'un combat ? Lors d'un combat amical, si l'une des personnes tombait au sol, était évanoui ou blessée, elle était éliminée. Chiron vit le fils de Poséidon s'adresser à la jeune femme. A cause des crissements des lames, il n'entendit pas ces paroles ; Il fut tout de même soulagé de voir Annabeth acquiescer et reculer.

Même si elle devait s'en vouloir, elle avait bien combattu. Elle avait réussi à tenir en échec pendant une dizaine de minutes le fils de Poséidon et le fils de Zeus à l'aide de son poignard. Pourtant, les deux hommes avaient usé d'une multitude de tactiques. Ils formaient un très bon duo. Ils ne se gênaient jamais, ayant toujours conscience de la place occupée par l'autre. Ils avaient aussi une totale confiance en l'autre, n'ayant pas besoin de mot ou de regard pour se comprendre. Et Chiron avait l'intime conviction qu'il n'avait pas prévu d'autres pour leurs attaques. Finalement, la jeune femme fut envoyée valser. Le fils de Poséidon s'approcha d'elle pour lui parler tandis que Jason courut en direction des autres combattants.

Le cœur du centaure loupa un battement en voyant Luke lever sa lame. Il semblait avoir l'envi de tuer le fils d'Hadès. Il soupira en voyant sa lame arrêter par Clarisse, qui regardait Luke avec un regard furibond. Chiron comprit que la jeune femme connaissait les règles d'un duel, ce qui lui sembla logique pour une fille d'Arès. Nico la salua de la tête et recula.

Pendant ce temps, Luke regardait avec haine Clarisse. L'avoir privé de sa vengeance. Sans se soucier des équipes, il l'attaqua. La fille d'Arès, bien que surprise, ne se laissa pas avoir. Avec l'aide du fils de Zeus qui venait d'arriver, elle assomma tout simplement Luke d'un coup de pommeau et envoya son corps en dehors du combat. Quand elle s'intéressa à son adversaire, elle vit que celui-ci attendait qu'elle soit prête et un sourire carnassier marqua son visage. Elle attendit tout de même l'arrivée du dernier personnage. Elle voulait tout de même leur laisser un espoir de gagner...

            ***************************************************************

Percy regarda Jason. Le prochain combat s'annonçait difficile. La jeune femme était la fille d'Arès, ce qui signifiait qu'ils faisaient face à un très bon adversaire. De plus, elle était fraiche comme un guerdon, alors qu'eux... Percy sentait sa jambe l'élancer. Elle lui faisait encore mal et il avait peur qu'elle ne guérisse jamais. Aussi, il voyait son frère mal en point. Il l'avait vu rouler des épaules. S'il avait attendu, ce n'était pas totalement par honneur. Cela lui permettait de reprendre son souffle et d'avoir un soutien pour espérer gagner.

Un silence presque irréel s'installa. La foule avait vu le véritable niveau des six combattants. Maintenant, le groupe vainqueur ou vaincu n'apporterait pas la méfiance. Tous les protagonistes avaient joué le jeu. En voyant leur manière de se battre, beaucoup comprirent que les trois grands avaient dit la vérité. Ils avaient appris à ferrailler ensemble, sans maître. Quel que soit le résultat, ils seraient acceptés dans la colonie.