Chapitre V

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-jack, le coupe-t-il.

-enchanté, mentis-je."

Une grande tension est présente dans la pièce, alors, Alex ordonne à tout le monde de remonter, parce qu'il a un soi-disant appel. Jenna va dans sa chambre et marc décide de la rejoindre, comprenant que j'ai besoin d'être seul un moment. Je m'assois et réfléchi une bonne dizaine de minutes, puis, mon nouveau "demi-frère" entra, me salua, et s'assis à mes côtés :

"-mon...ami est parti.

-il est au courant? dis-je

-de quoi?

-que ton père te bats.

-il me bat pas.

-lève toi."

Il se met debout, et je lui appuie sur la cuisse, puis sur le ventre, après le dos, et surtout sur le visage, ce qui le fait gémir de douleur :

"-pourquoi tu as fais ça?

-fais quoi?

-appuyer sur des parties de mon corps imbécile.

-j'ai vécu avec ton père. je sais où il frappe.

-comment t'as su?

-regarde moi dans les yeux, tu peux pas tromper un garçon qui s'est fait battre par ton père. il est au courant?

-qui?

-tu sais très bien de qui je parle.

-non."

Un grand blanc s'installa jusqu'à ce qu'Alex nous hurle de venir. Ce qu'on fait du tac au tac. Il se tient devant nous avec un air supérieur et un sourire aux lèvres et instaure ses règles :

"le week-end, le lever est à onze heures grand maximum. la semaine, c'est a sept heures. Marc, tu fais comme d'habitude, Max, tu vas au lycée en bus et tu dépose ta sœur avant. le dîner est fait par vous, des plats équilibrés je vous prie. coucher à vingt et une heure pour Jenna et les garçons, comme vous voulez. les sorties sont autorisées aux garçons s'ils rentrent avant six heures du matin. jenna, tu vas chez des amis seulement si tu as la permission. remontez dans vos chambres. immédiatement."

Nous remontons sans protester.

"bon il est déjà 21 heures 45, je vais dormir. bonne nuit, dis-je en éteignant la lumière."

~~~

Le week-end se passe vite, et dimanche soir, j'essaie de dormir, ce que je n'arrive a faire que plusieurs heures plus tard. Toute la nuit, j'ai pensé à ma mère, à ma sœur et à arthur. Je suis réveillé par "Hymn for the weekend" de Coldplay, ma sonnerie de téléphone. Katherine appelle à six heures du matin :

"-allo? dis-je d'un ton encore endormi

-je te réveille?

-oui...mais c'est pas grave. il est quelle heure chez toi?

-six heures du soir, je vais pas tarder a dîner.

-bon appétit, conclus-je un peu froidement avant de raccrocher."

Je suis pas d'humeur. je me lève et me dirige vers la cuisine en espérant trouver de la nourriture. Je suis boulimiste lol. J'ouvre les placards un par un, tous vides sauf un, où se trouve quartes assiettes, quatre bols, quatre couverts, et quatre verres. Je vais ensuite voir le frigidaire où il n'y a que du lait. Puis le congélateur, qui lui, est rempli. Je prend du lait, je prend un des bols, et m'assois sur une des chaises autour de la table. Je bois lentement le lait en faisant défiler sans lire les nombreux messages auxquels je n'ai pas répondu de kathy. Ce lait est dégoûtant, je crois qu'il est périmé. Je remonte, m'habille puis m'assois sur une chaise en regardant à la fenêtre jusqu'à 8 heures pile où Jenna arrive et me demande d'y aller. Je me lève puis salue Alex et son fils avant de marcher jusqu'à l'école de ma sœur faisant mine de l'écouter alors que je suis concentré sur la route. Je dis au revoir a Jenna et m'assois en attendant le bus, qui arrive quelques minutes après. Je monte dans celui-ci, composte mon ticket et m'installe au fond, les écouteurs enfoncés dans les oreilles. quelques minutes après, arrive une personne que je connais plutôt bien, le capitaine de l'équipe de football, la personne qui depuis l'entrée du lycée est dans ma classe, Jeff Donson, suivi de sa clique. Le capitaine s'assoit à côté de moi, et les autres restent debout, autour, et m'enlèvent mes écouteurs :

"-alors blondinet, toujours aussi dépressif? se moque-t-il

-je...je suis pas dépressif...sale...sale con.

-t'as dis quoi?

-j'ai dis sale con.

-bon, je crois qu'on va pas tarder à descendre, conclut-il en souriant."

Il me fait signe que je suis mort, alors je déglutis avant de faire un doigt d'honneur. Quelques arrêts plus tard, l'équipe me fixe toujours de l'autre côté du bus, et on arrive devant le lycée. Automatiquement, je descends et me dirige vers mon casier. la sonnerie fait ce qu'elle fait de mieux, elle sonne. Les couloirs se vident en vitesse, mais celui où je suis, reste un groupe, et pas n'importe lequel : l'équipe de foot. c'est moi ou cette année va être la pire de ma vie? Entre maman qui perd son travail, katherine qui part en france, le bac, et l'équipe de foot que je vais avoir sur le dos toute l'année, je suis pas gâté. Je suis interrompu dans mes pensées par un énorme coup de poing dans le ventre. Bien que j'ai de la force, il doit avoir une masse de muscle beaucoup plus supérieure à la mienne, ce qui est normal vu les entraînements intensifs au foot, donc mieux vaut pour moi de la fermer. Après le coup de poing dans le ventre, sur le nez, puis dans l'œil, et pour finir, deux bonnes gifles :

"ça c'est le début, chuchote-il en s'en allant."

J'ai du mal à croire que katherine ai un lien de parenté avec lui. toujours dans mes pensées, et dans ma douleur, je suis encore une fois interrompu, mais par quelque chose de moins violent, mon téléphone qui vibre :

Maman pour M : je sais que tu n'es pas en cours alors tu y va. et en vitesse.

D'accord. Ma mère sait que je ne suis pas en cours. Je prend mes jambes à mon coup, et me rend dans la salle 203, où mr. Albryz donne ses cours si intéressant de mathématiques. Je rentre sans frapper, et va vers le professeur, qui me regarde, étonné, d'habitude je suis plus poli, la, je suis pas d'humeur à jouer les jolis cœurs :

"-comment va votre femme? bien? merveilleux. et bien, je vois que ça travaille dur ici.

-comment me parlez vous mr. retard.

-je vous parle comme il me l'entend.

-alors entendez bien ça : deux heures de colle."

Juste un sourire [ARRÊTÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant