Déjà trois jours que je tiens compagnie à ma tante. En visitant la ville dans les moindres recoins, j'ai pu voir un petit café plutôt sympathique, l'ambiance été chaleureuse et le peu de monde à l'intérieur n'était pas des ivrognes. Sûrement le lieu parfait pour avoir de l'argent, alors j'ai eu une discussion avec la patronne pour obtenir un poste si possible. Elle était exigeante et tenait à ce que son café continue à être aussi sublime, propre et accueillant. Alors j'ai fais la promesse de me tenir droite, de faire usage de politesse même contre les clients les plus chiants. Je tiens toujours mes promesses ! C'est d'ailleurs aujourd'hui que je commence mon petit "stage" si on veut. La dirigeante à une fille du même âge que moi, on avait pu faire connaissance et elle se nomme Kalysse. Drôle de prénom mais je trouve que c'est jolie, ça change de ce qu'on peut entendre très souvent.
Il était 10h30 alors que je quitte la maison pour rejoindre le café à pied. C'était à une dizaine de minutes de marche, et comme je suis en avance, j'en profite pour jeter un coup d'oeil aux horizons. Là au loin je vois un groupe d'individus. Des adolescents, sûrement des couples d'ailleurs, ils se frottent les uns aux autres. Certains se font des caresses et d'autres se roulent des pelles...Ils étaient tous là, sur leurs gros véhicules. Des jeunes qui s'amusent en gros.
Je n'y prête pas plus attention et j'arrive finalement au bar où je commence pour la première fois à bosser. J'y trouve d'ailleurs Kalysse avec sa mère Jane."Bonjour madame Jane ! Je suis venue en avance..." Dis-je simplement en saluant d'un signe de la main Kalysse à ses côtés.
Je vais alors de l'autre côté du comptoir pour rejoindre les petits vestiaires. Madame Jane m'a rapidement donner quelques informations plus tôt dans la semaine pour que je puisse mieux faire mon boulot sans qu'elle ne me court après. Plutôt pratique. Ma place serait de servir les clients seulement et ce matin il y avait une femme âgée avec son mari. Ils étaient d'ailleurs les seuls. Disons que tôt dans la matinée, c'est pas trop la grosse ambiance...Apparemment c'est remplis le soir jusqu'à 19h00 ou en fin d'après midi uniquement.
Les heures défilent alors très rapidement pour moi. Je parle avec Kalysse pendant plus de deux heures, jusqu'à midi en gros. Elle me raconte tout et n'importe quoi alors j'en fais de même. Dois-je lui faire confiance ? Même si on vient de se connaître, je penche pour oui. Ce n'est pas une mauvaise fille. Du moins je l'espère. Je mange alors avec elle avant qu'elle ne décide de rejoindre sa mère près de la caisse afin de faire le compte du stock pour la fin de semaine."Oh bordel..." Dis-je dans un petit murmure afin d'être sur que je serais la seule à l'entendre.
Là, un dieu venait de passer les portes. Tatoué de la tête aux pieds. Musclé, brun et aux yeux bleus. Un vrai dieu, je vous le jure ! Mais ma joie disparaissait quand je me rendais compte qu'il était suivi d'un groupe d'amis...Le petit "clan" de ce matin. Ils ressemblaient tous à des gardes du corps près de ce...Comment on décrit un mec comme ça sérieusement ?
Je chasse cette idée de mon esprit en secouant ma tête de droite à gauche. Je dois prendre la commande alors je me dirige vers eux, qui sont déjà assis à une table ronde au fond. Ils rigolaient tous de bon coeur, les filles murmurant je ne sais quoi à l'oreille des mecs. Tout le monde flirte. Puis il y a ce dieu ! En présence d'une fille sur ses genoux. Ils se galochent tous les deux comme des fous, j'en voyais une petite ligne de salive quand ils séparaient leurs lèvres. Je peux vomir ?"Bonjour ! Vous prendrez quoi ?" Je dis simplement en toute confiance.
Ils prenaient tous la même commande. Enfin presque tous. Ce serait des bières pour les garçons et des boissons pour les filles. Alors que je m'apprête à tourner les talons pour fuir au comptoir, j'entend une dernière voix derrière moi. Une voix rauque et sensuel.
"Moi, c'est toi que je veux bien prendre."
J'entends des rires...Je ne réfléchis pas longtemps pour comprendre le sens de la phrase. C'est une blague ? Dites moi que oui. J'étais clairement prête à éclater mon plateau sur la tête du coupable. Chose que je ne fis pas et au contraire je continue ma route pour récupérer les commandes. Non sans lancer un petit sourire vers la table. Peu importe lequel des mecs avaient prononcer ces mots, je voulais bien leur faire comprendre que j'étais ici pour le boulot et non pour leurs conneries.
PDV Tarek D.
Je tiens contre moi ce beau bijou. Je la tiens fermement par la taille, contre moi, et comme un sauvage, je viens écraser mes lèvres sur les siennes. Tellement fort que j'en ai sentit nos dents qui se cognent. Bordel, Nyla, est trop bonne. J'en ai eu des filles dans mon lit, c'est pas la première fois que je me glisse entre des cuisses chaudes, mais elle ! Elle, c'est une fille parmis tant d'autres. C'est tout. Ce soir je me la fait bien évidemment ! Et ensuite je passe à une autre. J'avoue, je ne lâche pas Nyla si facilement, c'est celle que j'aime le plus lors de nos parties de jambes en l'air. Avant que je ne décide de la prendre, là, maintenant, sur le capot de la voiture, je la repousse. Alors je tourne la tête vers le groupe surtout Bryan, mon con de meilleur ami.
"Les gars, sérieusement je vous aime. Mais j'ai soif."
À ce moment on se regarde tous et on discute rapidement d'un restaurant ou un bar à rejoindre. On décide donc de partir au petit bar de madame Jane.
Je vous jure qu'en arrivant sur place, je m'attend toujours à tout, sauf à voir une petite poupée en tablier qui se dandine dans le bar pour servir les clients. Ce cul ! Ce pantalon lui fait un cul d'enfer, seigneur tue moi. Je me met alors assis et j'installe Nyla sur mes genoux afin de l'embrasser à nouveau. Non sans comprendre que la nouvelle serveuse nous fixe en attendant que je passe la commande avec les autres. Elle en veut un de baiser aussi ? Je suis disponible si elle souhaite. Deux femmes au lieu d'une. Imaginez juste.Je balance comme quoi je désire également une bière et j'attend qu'elle s'en aille pour lancer un petit: " Moi, c'est toi que je veux bien prendre."
Les autres rigolent bien évidemment. Mais moi, je reste là avec mon bras positionné sur le dos du fauteil, la tête penchée en arrière et fixant ce jolie cul. J'ai même le droit à un sourire. N'importe qui aurait répondu, je l'ai déjà fait. Mais elle non, elle sourit seulement comme une idiote. J'écoute alors attentivement la musique en fond dans le bar. Puis je me souviens...Que je déteste quand on ne me répond pas.
VOUS LISEZ
Mon sang contre ton coeur.
Romansa"- Je t'aime. - C'est pas mon problème." ___ Bon cette histoire risque de se suivre sur plusieurs chapitres, peut être 35 ou 40. En fait, on verra selon mon imagination qui déborde ! ■ Je suis responsable de ce que j'écris pas de ce que vous lisez.