Be Bad (en pause)

Chapitre 31.

Miami, 25 Août 2015, 8 :34.

Point de vue d'Alexandra.

Aujourd'hui était, malheureusement, notre dernier jour à Miami, et nous avions l'avion demain à quatre heures de l'après-midi. Nous avions donc décidé de faire du jet ski ainsi que du flyboard, parce que j'avais toujours rêvé d'en faire, du banana boat, et pour finir, du parachute ascensionnel.

Et afin de pouvoir tout faire, nous nous étions réveillés assez tôt.

Nous allions partir faire la première activité à neuf heures. Une heure de jet ski. Pour ensuite nous reposer une petite demi-heure, et faire trente minutes de flyboard, nous reposer en faisant vingt-cinq minutes de banana boat, et vers 14 heures, nous ferions le parachute ascensionnel.

Nous avions vraiment de quoi faire aujourd'hui.

« Bon, on y va ? Sinon on va être en retard. Zac nous retrouvera là-bas ! » M'écriais-je en m'adressant à ces gros lourdauds.

Ils grognèrent tous. Fatigués à ce que je peux voir. J'étais excitée comme une puce à l'idée de faire toutes ces activités aquatiques, alors qu'eux, ils étaient tous là, à manger leurs tartines, d'une lenteur, et d'une façon, atroce.

« J'aurais pu être plus enthousiaste si madame me laissait dormir tranquillement. » Se plaignit Cameron en appuyant bien sur le mot « madame ».

« Ouais, et bien Monsieur aurait pu descendre dans le salon et dormir sur le canapé. » M'exclamais-je légèrement vexée.

« J'aurais bien aimé mais ton pied m'en empêchait ! » Rétorqua-t-il en haussant faiblement la voix.

« Et bien tu n'avais qu'à changer de chambre puisque tu savais à quel point dormir avec moi est un vrai calvaire. » M'écriais-je énervée qu'il rejette la faute sur moi.

« Bon c'est bon tous les deux, vous n'allez pas vous disputer dès le matin, venez, on y va. » Dit mon frère afin d'arrêter nos chamailleries.

C'était malin, il avait réussi à me gâcher ma matinée. Quel gamin.

« Le gamin comme tu dis, n'en n'a rien à faire. »

Ah, j'avais parlé un peu trop fort.

« Grouille Marco, on va être en retard ! » Soufflais-je exaspérée.

« Mais qu'est-ce qu'il t'arrive à être toute ronchonne comme ça ce matin ? » Dit Cameron.

« Il m'arrive que certaines personnes m'aient enlevé toute bonne humeur que je possédais lors du petit déjeuner. » M'énervais-je.

« Oui, et bien si je t'énerve, tu n'as qu'à passer du bon temps avec ton nouveau Vrai meilleur ami Zac. » S'écria-t-il en appuyant sur le mot « Vrai ».

« Ne t'inquiète pas pour ça. » Répondis-je.

Certes, je m'étais rapprochée de Zac, mais ce n'était pas une raison de me faire une de ces crises. Zac était gentil, et je m'amusais bien avec lui, il me taquinait, et je le faisais aussi, mais ce n'est pas pour autant que j'allais laisser tomber Cameron. Il restait avant tout mon meilleur ami, et pour rien au monde je ne l'abandonnerais.

Nous étions enfin arrivés à notre lieu de destination, et je descendis en première, n'en pouvant plus de l'ambiance pesante qui régnait dans la voiture.

J'eus à peine les pieds au sol que Zac vint me saluer.

« Salut ma belle, tu vas bien ? »

« Ma belle ? Que de bonnes paroles, c'est touchant. Je vais bien, merci. » Souris-je.