Chapitre 60.

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San Francisco, 24 Octobre 2015, 18 :18.

Point de vue d'Alexandra.

D'aller m'acheter un petit gouter pour mon bon gros ventre hier fut bien l'un des pires choix de ma vie puisque comme par magie, je me pris une grosse flaque d'eau sur la gueule à cause d'une voiture... Super.

Bref, en ce magnifique lendemain de catastrophe, Je rentrai tranquillement chez moi, puisque j'étais passée voir Ryan qui avait finalement déménagé, étant donné qu'il vivait chez nous auparavant. Il est vrai que cela m'a fait un peu de peine de voir qu'il s'en allait, mais d'après lui, il n'aurait pas pu rester ici éternellement, bien que j'aurais aimé, puisque de vivre dans une maison où sa mère et son frère ne sont pas là, c'était bien à un moment, mais ils lui manquaient beaucoup, ce que j'ai pu comprendre bien sûr. C'est d'ailleurs grâce à ses économies, à celles de sa mère, et à une somme d'argent que lui ont donné mes parents puisqu'ils l'adoraient, plus que leur propre fille je pense.., qu'il a pu s'acheter un appartement à quinze minutes à pied de notre maison, d'une soixantaine de mètres carré, ou il a justement déménagé avec sa mère et son petit frère trop mignon.

J'étais donc tranquillement en train de marcher pour aller chez moi, parce que mon dieu qu'est-ce que j'avais faim ! Puis, soudainement, quelqu'un me bouscula.

« Tu pourrais faire attention ! » Criai-je.

La violence, c'est dans le sang de Ferracini.

« Désolé, ta beauté m'a tellement éblouie que je n'arrivais plus à bien voir. » Répondit-il avec un sourire.

« T'aurai pu trouver une autre technique de drague, parce que celle-ci, vraiment, elle est minable. » Soufflai-je.

« Désolée ma beauté. » Dit-il en élargissant son sourire.

« M'appelle pas beauté, j'ai déjà un copain. »

Vive la réponse, je me désespère moi-même.

« Ne va pas croire que ça pourrait m'arrêter, bien au contraire, c'est comme si tu me donnais un défi, et si tu me connaissais un minimum, tu saurais que je ne refuse jamais un défi, et que la plupart du temps je les réussis. Allez, on se reverra mademoiselle yeux bleus. » Rétorqua-t-il en me faisant un bisou volant avant de s'en aller.

Lorsqu'il traversa, je restai bouche-bée, mais décidai de ne pas prêter attention à ce qu'il venait de se passer, il ne connaissait même pas mon surnom, qu'est-ce qu'il pourrait bien faire, et puis San Francisco n'est pas une petite ville, alors nos chances de se revoir étaient vraiment infimes.

Dix minutes plus tard, j'étais enfin chez moi, et y trouvais Danielle. C'est vrai qu'elle s'était remise avec mon frère, j'avais oublié.

« T'attends Marco ? » Demandai-je.

« Bah non, y'a la fête ce soir, faut qu'on se prépare ! » Dit-elle tout en sautillant.

Ah ! C'est vrai ! J'avais complètement oublié !

« Mais allez ! Bouge ! On n'a que deux heures pour se préparer ! Allez vite, vite, vite ! » Rétorqua-t-elle en me poussant vers ma chambre.

Je ris face à tant d'enthousiasme venant d'elle, et vis qu'elle avait déjà préparé les tenues.

« Une belle petite combinaison short noire pour toi, et une belle jupe rose pâle avec croc top blanc pour moi ! » Dit-elle en souriant.

« T'as encore pris mes habits pour ta tenue ? » Répondis-je pour lui casser sa joie de vivre si soudaine.

Be Bad (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant