Chapitre 30.

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~Zac en média~

Miami, 23 Août 2015, 10 :21.

Point de vue de Cameron.

Les filles étaient parties faire du shopping comme à leur habitude, et nous, nous avions préféré rester à la maison.

« Ça vous dit que l'on appelle Zac pour qu'il nous aide à préparer à manger ? » Suggéra Dylan. « Je l'aime bien ce mec. »

« Ouais pourquoi pas, ça ne pourra qu'être meilleur avec lui. » Répondis-je.

Moi aussi je l'aimais bien, il avait vraiment l'air sympa.

« Ouais, je l'aime bien aussi, mais vous avez vu comment Alex et lui se tournaient autour hier ? » Répondis Marco.

« Non, ne t'inquiète pas, c'est pas le style de garçon avec qui elle sortirait. Et puis elle m'en aurait parlé je pense hier soir. » Le rassurais-je.

« Ah ouais vous dormez ensemble. Ça va, ce n'est pas trop dur ? »

« Ce n'est pas dur, c'est abominable. Elle me donne des coups partout, je ne comprends pas ce qu'il m'arrive je vous jure, genre imaginez, je suis paisiblement en train de dormir, et là, je me reçois un coup de coude dans la mâchoire, puis un coup de pied dans mon genou, je vous jure que je me suis endormi par terre tellement j'en avais marre. Ta sœur est un vrai boulet ! » Me plaignis-je.

Ils commencèrent à rire, et je me joignis à eux. C'était bon les vacances, et puis ils m'avaient manqué. A Chicago je m'ennuyais vraiment. Je faisais encore mes combats de boxe, je ne pouvais plus m'en passer à vrai dire, ça m'apaisait.

« C'est bon, j'ai appelé Zac, il va prendre un taxi et sera ici dans dix minutes. » Dit Dylan me faisant sortir de mes pensées.

J'acquiesçais, et nous commençâmes à prendre les ingrédients ainsi que les ustensiles nécessaires pour préparer des pizzas, parce que oui, nous voulions faire une surprise aux filles. Nous avions trouvé une recette qui nous paraissait convenable sur internet, et j'avais hâte de voir la réaction des filles lorsqu'elles verraient ce que nous avions fait pour elles.

Une bonne quinzaine de minutes plus tard, quelqu'un sonna à la porte et nous nous mîmes à courir pour ouvrir la porte. C'était Zac. Il nous salua puis nous nous rendîmes à la cuisine pour commencer notre boulot.

« Bon, tout d'abord, il faut que l'on prépare la pâte. » M'exclamais-je.

« Oui, voici tous les ingrédients dont nous avons besoin. » Répondit Dylan en nous les montrant.

« On a qu'à tout mélanger d'un coup, se sera plus rapide, et le résultat sera le même.

On approuva tous son idée plutôt intelligente, il faut le dire et nous le fîmes.

« Voilà ! Maintenant il n'y a plus qu'à les éparpiller sur les différentes plaques, on les fait cuire cinq minutes je crois et après on rajoute la garniture. » M'écriais-je fier de nous !

Ils approuvèrent, et pendant que la pâte était en train de cuire, nous nous mîmes à parler avec Zac.

« Il est comment votre lycée ? » Nous demanda-t-il.

« Eh bien, vraiment, très loin des clichés. On n'a ni ce Bad boy, ni la peste du lycée qui est la chef des cheerleaders, on est plutôt bien pour l'instant. » Répondit Dylan.

« Quant à moi, je vais à l'université cette année, donc je n'aurais plus à faire à tout ça ! » Dit Marco.

Zac rit légèrement avant de nous répondre.

« Tant mieux alors, mais je pense que le premier critère pourrait changer à notre venue. »

« Pourquoi ? » Demandais-je intrigué.

« Dison que mon meilleur ami n'est pas aussi sociable que moi, il a beau être vraiment sympathique et cool avec moi, avec les autres c'est vraiment le contraire, il peut vraiment paraître pour un homme sans cœur, sans pitié, vraiment le style de Bad boy dans les films américains. » Répondit-il.

J'allais répondre, quand je sentis une odeur de brûlé.

« Euh, les gars, on a mis le four à chauffer à combien de degrés ? » M'inquiétais-je légèrement.

« A 250 pour que ça aille plus vite, pourquoi ? » Répondit Marco.

« Vous ne sentez pas une odeur de brûlé ? » Questionnais-je.

« Salut tout le monde ! » Cria Alex en rentrant dans la maison accompagnée des filles.

« C'est quoi cette odeur ? » Demanda Danielle.

« Qu'est-ce que vous avez encore fait ? » S'écria Emma.

« Zac ! » S'exclama Alex plutôt joyeuse.

Chacun parlait de ce qu'il voulait. C'était n'importe quoi.

Je partis dans la cuisine, étant à ce que je vois le plus responsable ici, et je vis les pâtes à pizza toutes noires dans le four que j'éteignis. J'ouvris les fenêtres, et repartis dans le salon.

« Bon et bien c'est mort pour les pizzas. » Dis-je en m'écroulant sur le canapé.

Les filles rirent, je ne voyais pas ce qu'il y avait de drôle, mais bon, les filles sont quelque peu dérangées dans leur petite tête.

« Mais arrêtez, nous on voulait vous faire une surprise, et vous, vous vous moquez de nous. » Dit Zac en faisant mine de bouder.

« Oh, mais boude pas mon petit boulet tout moche, ce n'est pas de votre faute si vous êtes nuls en cuisine. » Lui répondit Alex en lui pinçant les joues.

Leur complicité me dérangeait, ils devenaient de plus en plus proche, et je n'allais plus être son meilleur ami, je ne serais que son ami, et je ne le veux pas.

Et puis non, je me fais des idées, Alex tient trop à moi pour me laisser tomber. Et puis je l'aime bien Zac. Il est marrant.

« Ça vous dit d'apprendre à faire du surf ? » Demanda ce dernier.

Les filles crièrent de joie, quant à nous, on se contenta simplement d'acquiescer.

Une fois arrivés à la plage, nous louâmes nos planches puisque nous n'en avions pas mis à part Zac, et il nous montra comment faire. Personnellement, j'en avais déjà fait, et à ce que je vois, Alex et les garçons aussi.

Marco, en bon gentlemen partit aider Danielle, sa bienaimée, qui n'avait jamais pratiqué ce sport. Je me demandais quand est-ce qu'ils officialiseraient leur couple, parce que pour avoir pris du temps, ils en ont vraiment pris.

Quant à Emma, ce fut Dylan qui l'aidait. Franchement, je n'aimais pas beaucoup Emma, je ne sais pas pourquoi, mais elle ne m'inspirait pas confiance, et le fait qu'elle soit venue avec nous ici ne m'a pas vraiment réjoui. Mais bon, je verrais par la suite.

Je pris ma planche, m'assis dessus, je commençai à ramer avec mes mains, et lorsque la vague que je voulais arriva, je la surfais.

Je me sentais vraiment libre, vraiment, le surf était un excellent décompresseur.

Be Bad (en pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant