Chapitre treize.

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Nous  étions lundi matin, onze heures trente

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Nous étions lundi matin, onze heures trente. Anaïs soufflait pour énième fois de la mâtiné faisant des allers et retours entre sa nouvelle chambre, le salon et la cuisine. Elle s'ennuyait à mourir. Le médecin lui avait dit de rester quelques jours en repos mais elle voulait pas rester seul toute la journée. Rosalya l'avait obligé à rester chez son petit copain et de n'en sortir sous aucun prétexte. Elle avait dormit chez Leigh et Lysandre, dans la chambre d'ami, qui était à présent sa chambre. Leigh lui avait dit de rester le temps qu'il fallait comprenant tout à fait la situation. Elle devait, avec Rosalya chercher ses affaires à seize heures avant le retour des parents de Gabriel.
La jeune brune avait énormément réfléchie à la situation entre les quatre adultes, et pour le moment elle ne voulait avoir aucun rapport avec eux, souffrant encore trop du mensonge trop difficile à avaler. Elle n'avait pas encore bien parlé à Gabriel, juste vite fait par téléphone mais il comprenait la réaction de sa grande sœur, qui considèrera toujours comme telle. Quand à Castiel, il avait énormément parler. De leur enfance, et de leur souvenir commun à New York. Mais il savait que ce mystérieux lien entre eux aller facilité les choses.

Anaïs sortit de sa rêverie quand son téléphone fit résonner la musique désignant un appel. Voyant la photo de Rosalya s'affichait elle décrocha rapidement:


##
Anaïs : Rosa ! Comment vas-tu ? C'était bien les cours ? Dis moi tout, je me fais chier à mourir ici !
Rosalya: A ce point ?! Je vais bien et toi ?
Anaïs : Je vais parfaitement bien !
Rosalya: Super ! Je voulais juste savoir comment tu allais.
Anaïs : Rosa, je pensais pas dire ça un jour, mais je veux aller en cours !
Rosalya Mes oreilles pitié! Tu iras demain.
Anaïs : Tu n'es pas ma mère Rosa !
Rosalya: Tu en a assez je penses.
Anaïs : C'est ça rigole, espèce de....
Rosalya: Finis ta phrase voyons !
Anaïs : Va te faire foutre !
Rosalya: Je t'aime aussi ! Bon je te laisse, rejoins moi à quinze heures devant le lycée, on ira chercher Gabriel et ma soeur puis on ira chez toi, ou je sais pas comment tu appelles ça.
Anaïs : D'accord, passes le bonjour à tout le monde !
Rosalya: No soucis, bisous!
##

Anaïs souffla, encore. Elle se leva et se dirigea dans la cuisine. Ce midi , elle mangeait seule. Leigh mange à sa boutique, Rosa et Lysandre au lycée évidemment. Elle était tout de même heureuse d'avoir ses amis, elle ne pouvait trouver mieux. Elle avait prévenue ses amis de New York, qui avait été littéralement choqué par la nouvelle révélation, mais ils étaient compatissants. Elle sortit de sa rêverie en voyant l'eau bouillante des pâtes débordés. Elle arrêta le gaz puis plongea ses pâtes à l'intérieur. Au bout de cinq minutes, elle les égouttèrent. Elle réchauffa le tout accompagné de sa sauce carbonara, non maison, n'étant pas spécialement une pro en cuisine. Elle prépara sa table, une simple assiette, fourchette et verre d'eau. Elle mangea rapidement avant de nettoyer le tout et de retourner à la télé.
Cinq minutes, dix minutes, quinze minutes. Anaïs ne tenait déjà plus dans le canapé avec comme seul bruit la télévision. Tous ses amis étaient en cours. Elle s'ennuyait ferme. Elle alla prendre une simple douche étant toujours en pyjama puis s' en fonction du temps légèrement frais et gris. Octobre égal Automne. Elle aimait assez cette saison plutôt maussade. Mais elle se félicita intérieurement d'avoir pris une paire de vêtement vu qu'elle restait dormir chez sa meilleure amie Samedi soir.

Vingt minutes plus tard elle sortit de la salle de bain. Il était treize heures trente. Elle décida de faire le repas pour ce soir priant pour pas qu'elle fasse cramer la cuisine ou pire l'appartement. Anaïs regarda un peu dans les placards. Elle décida de faire une salade de pomme de terre. Elle fit chauffer les patates, puis une fois cuite elle l'ait éplucha avant de les couper en gros carré. Elle ajouta du surimi coupé en rondelle et de l'œuf dur avant d'ajouter de l'assaisonnement.
Après l'avoir mis au frigo, elle retourna dans le salon regarder un peu la télé. Cinq minutes après elle ne pouvait toujours pas rester assise ayant marre, elle décida d'aller voir Leigh. Elle descendit des appartements vérifiant bien avoir fermée la porte, Anaïs traversa la rue et arriva directement à la boutique.

-Anaïs ? fit une voix près de la caisse.
-Alléluia, un humain ! Désolée, je tourne en rond à l'appartement..s'excusa Anaïs
-A ce point ? Si Rosa te voit hors de l'appart elle ne serait pas contente...remarqua Leigh.
-Je sais, je sais, elle m'a demandée de la rejoindre au lycée à quinze heures, mais j'ai encore une heure et le lycée n'est cas dix minutes d'ici..
-Je comprends, mais excuse-moi, j'ai du travail...
admettait Leigh.
-Ho, bien sûr... Vas-y, lui souriait la brune.

Le copain de sa meilleure amie se dirigea vers une cliente pendant que la brune se baladait vers les rayons. Au bout de plus d'une demi heure Anaïs préviens Leigh qu'elle retournait au lycée. Arrivé devant celui ci, il était quatorze heures cinquante. Elle décida de se poser sur l'un des bancs en face de l'établissement.

-Ana ? intervenait une voix.
-Nath ! s'exclama la brune.
-Comment tu vas ? Je ne t'ai pas vue au lycée aujourd'hui, tu sèches ? demanda le blondinet.
-Bien, et toi ? Non, du tout, j'aurai même préférée aller en cours, confia cette dernière.
-Que ce passe t-il ? questionna Nathaniel.
-C'est vrai que je n'ai pas eu le temps de te mettre au courant, déclara Anaïs.

Le jeune blond était totalement perdu, Anaïs lui expliqua son histoire. Le jeune littéraire été totalement abasourdi et Anaïs crut qu'il allait cracher ses poumons en apprenant qu'elle était la sœur de Castiel.

-Tu es la soeur de Castiel ? demanda le blond.
-Oui, c'est ça, souriait la jeune fille.
-Sa soeur jumelle ? répéta le jeune intello.
-Heu Nathan, ça va ? s'inquiéta sa meilleure amie.
-Oui, oui, t'inquiète pas, je suis légèrement choqué, je t'avoue...
-Je l'étais aussi,
confia Anaïs.
-Heu, oui désolé. Tu vas faire quoi avec tes parents adoptifs et génétiques ?
-Je ne sais pas encore malheureusement, pour le moment je vais simplement faire ma vie, puis voir comment évoluerons les choses,
déclara telle.
-Oui, je comprends en tout cas si tu as besoin, je suis là, souriait son meilleur ami.

Ils parlèrent jusqu'à ce que la sonnerie retentit et Nathaniel abandonna sa meilleure amie vite rejointe par Rosalya et ses camarades de classes.

-Yo ! salua Alexy en serrant Anaïs dans ses bras.
-Comment te sens-tu ? demanda la rousse.
-Bien, souriait Anaïs.

Ils parlèrent jusqu'à quinze heures vingt avant que Rosa ne déclare qu'il fallait aller chercher Gabriel et Juliette. Arrivées devant le lycée, les deux jeunes filles attendirent l'arrivé de leurs cadets.

-Anaïs ! cria presque Gabriel.
-Salut Gaby, comment vas-tu ?
-C'est plutôt moi à te demander ça...
-Je vais bien,
lui souriait sa grande sœur. Bonjour Juliette.
-Bonjour. Tu viens à la maison Rosa ?
-Je vais aider Anaïs pour ses affaires, je viendrais dans la soirée.

Le petit groupe se dirigea vers la maison des Williams actuellement vide. Juliette avait proposé son aide qui avait été accepté.
Arrivés chez les Williams, Anaïs, Rosa et Juliette rassemble les affaires. Elle prit son nécessaire de toilettes, la totalité de ses vêtements, quelques photos, et bien entendu Tara et les affaires de son chat. Son ordinateur et quelques bouquins suivit de ses affaires de cours.
Anaïs alla dans la chambre de son petit frère.

-Gaby ? fit elle.
-Entre, alors tu as finis ? demanda t-il.
-Oui, tu m'en veux n'est-ce pas ?
-Un peu je t'avoue, mais je comprends aussi ton choix.
-Puis tu sais, ce soir je cherche un petit boulot, et je me prendrai un appartement, tu pourras venir. Et puis, Rosa m'a dit que tu peux me rendre visite chez Leigh. Et tu as toujours mon numéro,
souriait-elle.
-Merci...Et avec ton nouveau frère ?
-Et bien Castiel est un peu chiant, mais il a bon cœur, il te ressemble un peu, haha. Mais même si Castiel est mon frère jumeau. Toi tu le resteras aussi, tu le sais ?


Gabriel hocha de la tête et Anaïs le prit dans ses bras. Après avoir un peu parler de tout et de rien , Anaïs décida de partir avant le retour des Williams.

~oOo~
Le soir était tombé laissant place le noir et les étoiles dans le ciel. Anaïs avait déposée ses affaires dans sa chambre et était monté sur le toit de l'appartement. Elle regardait les étoiles, dans un ciel long et infini. Elle réfléchissait énormément sur comment gérer cette nouvelle vie. Même si elle était vraiment bien soutenue, elle ne pouvait pas viré de sa vie des parents qui l'ont élevée ou encore des parents qui n'ont voulu que le bien de leur enfant et à qui elle doit la vie.
Elle soupira, laissant échapper de sa bouche la fumée.
Sans rien, sans pression, elle commença la seule chose qui lui venait à l'esprit:

(Anaïs)-Si je ne sais pas d'où je viens
Comment me forger un destin ?
Si je ne sais pas qui je suis
Quel est le sens de ma vie ?

Si j'ignore tout de mon passé
Si les miens me sont étrangers
Alors que faire et où aller
Pour enfin être en paix ?


(Lysandre)-Regarde bien ce calice
On l'appelle le Saint Graal
Plus fort que tous les maléfices
Il met fin à jamais au mal

Ouvre-toi à l'esprit du monde

Fais le bien autour de toi

Fais de ton histoire une légende
Et le Graal t'appartiendra

Mais seul un homme au cœur pur
Un jour te le ramènera
Tu lui donneras une armure
Chevalier, tu l'adouberas

Le Graal apportera au royaume
Amour et prospérité
Et à jamais la paix



(Anaïs)-Si je ne sais pas d'où je viens
Comment trouver mon chemin ?
Je chercherai toujours en vain
Qui suis-je ?
Qui suis-je ?

Anaïs avait commencé à chanter mais elle fut étonnamment surprise en voyant que Lysandre avait continué la musique. Rare ceux qui connaissent les chansons de la légende du roi Arthur. Le silence avait prit place entre les deux adolescents. Lysandre regardait la ville et Anaïs regardait Lysandre. Ils restèrent ainsi deux bonnes et longues minutes.

-Tu chantes bien, annonça Anaïs afin d'estomper le silence.
-Merci. Je sais que les paroles d'Arthur te ressemble, mais tu n'es pas seule, continua Lysandre sans détourner les yeux du ciel.
-Je le sais bien, mais ces paroles me ressemble tellement, je n'ai pas chantée seulement par plaisir ou parce que j'adore cette musique, juste parce que elles sont vraie, souriait Anaïs.
-Tu sais d'où tu viens, puis même si tu ne sais pas grand chose sur ta véritable famille, tu as Castiel. Et tu peux toujours te renseigner sur ta famille.
-Tu as raison, merci Lysandre.


Ils restèrent encore ici, sous les étoiles et dans le silence, jusqu'à ce que la pluie viennent les déranger, et les faire rentrer.


Voilà le chapitre 13 !J'espère qu'il vous aura plus, je le trouve pas exceptionnel !La musique est "Qui suis-je ?" de Florent Mothe et Charlie Boisseau de la troupe La Légende Du Roi Arthur

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Voilà le chapitre 13 !
J'espère qu'il vous aura plus, je le trouve pas exceptionnel !


La musique est "Qui suis-je ?" de Florent Mothe et Charlie Boisseau de la troupe La Légende Du Roi Arthur.

Une vie d'ado quoi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant