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Cela faisait maintenant trois jours qu'Anaïs était enfermée dans sa chambre. Dépressif, elle n'adressait la parole que pour être désagréable. Ses parents ne comprenaient pas vraiment ce qu'il se passait. Elle n'allait pas en cours et avait couper son téléphone afin de ne pas recevoir les appels répétitifs de Rosalya, qui ne comprenait pas pourquoi son amie était partit si vite du magasin.
~Flash Back~ Après avoir finit de lire le message, Anaïs avait dû s'assoir ne tenant plus sur ses jambes tremblantes. Elle regarda son téléphone, et lu le message encore une bonne dizaine de fois avant de le comprendre réellement. Blêmit sous le regard perdu de ses amis.
-Anaïs, qu'est-ce qui se passe ?demanda Rosalya.Lysandre, tu peux apporter un verre d'eau s'il te plaît.
Anaïs était comme couper du monde. Elle n'entendait plus ses amis comme si il était loin d'elle, comme si il était dans la pièce d'à côté.
-Bah alors fillette, ton mec ta quittée pour faire une tête pareil ? fit Castiel espérant la faire revenir à elle.
Anaïs entendu cette phrase comme un électro-choque. Certes elle était revenue à elle, mais la douleur de cette phrase était trop puissante. Elle se leva et sortit du magasin. Sa lui faisait tellement mal. Rosalya fusilla Castiel du regard...
~Fin du Flash Back~ Sept mois, sept mois qu'elle était avec, sept mois qu'elle l'aimait, sept mois qu'elle lui accordée sa confiance. Elle ne pouvait pas comprendre pourquoi la distance était le motif de leur séparation. Elle ne voulait pas comprendre. Son amour pour lui était comme nécessaire...
TocToc
Sa mère entra dans la chambre un plateau repas dans les mains :
-Ma chérie, faut que tu manges un peu... -Je n'ai pas faim maman. S'il te plaît sort de la chambre...
Elle sortit de la chambre aussi inquiète que quand elle était rentrée. Anaïs avait vaguement dit ce qui se passait à ses parents mais rien ne l'avait soulagées en parlant. Anaïs soupira pour la énième fois. Elle rouvrit son téléphone, une dizaine d'appels manqués de ses amis et si ce n'est pas cent messages reçut. Elle ne prit pas la peine de les lires et les supprimèrent directement puis reposa son téléphone.
TocToc
Encore des personnes qui venait l'embêter dans ce moment où elle ressentait le besoin d'être seule. Elle tourna dos à la porte espérant qu'on la laisse tranquille. Elle s'ouvrit pourtant laissant des pas venir vers elle. Un poids d'humain s'installa à ses côtés :
-Anaïs...
Elle se retourna reconnaissant la voix de son amie.
-Rosalya ? Que fais-tu là ? Et vous ? demanda telle en regardant Iris, Violette et Kim. -On est là pour toi,fit Iris. -On t'a pas vue au lycée depuis trois jours alors on est là, ajouta Kim. -Puis tu ne répondais à aucune d'entre nous...s'inquiéta Violette. -Vous n'avez pas à vous inquiétez, ça me passera bien, garantît-elle.
