Chapitre 4.

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"Le temps est trop lent pour ceux qui attendent.
Trop rapide pour ceux qui ont peur.
Trop long pour ceux qui souffrent.
Trop court pour ceux qui célèbrent.

Je sais que cette citation n'est pas finie. Mais la dernière phrase est insignifiante à mes yeux. L'amour est une chose futile."

Le train entra dans la gare, en produisant un sifflement aigu. Il s'arrêta et les portes s'ouvrirent. Les voyageurs en sortaient un par un. Le train se vidait de plus en plus. Puis un blond franchit la porte. Ses cheveux blonds brillaient sous les rayons du soleil. Ses grands yeux verts examinaient la gare dans laquelle il venait d'arriver. Prenant sa valise il sortit, en doublant quelques personnes trop longues à son goût. Puis il descendit les marches. Un petit air frais le fit frissonner alors qu'il relevait son visage vers la Tour Eiffel. Son kwami se posa sur son épaule en dévorant un camembert odorant. Trop même. Un sourire satisfait prit place sur le visage affiné du jeune homme.

-Ça fais longtemps Plagg, tu ne trouves pas?
-Ça fais juste 6 ans.
-6 ans de trop..

Le jeune Agreste s'étira grossièrement avant de reprendre sa valise et de continuer sa route. Il regardait avec émerveillement la ville. Ça n'avais pas beaucoup changé pour son plus grand bonheur.

-Tu penses que j'ai manqué à LadyBug? 
-Si tu veux mon avis elle doit sûrement te détester.

Il sursauta en regardant son kwami avec un air interrogateur.

-Tu es partis sans laisser de traces idiot.
-Oh.

Il grimaça en baissant sa tête. Ses cheveux tombaient devant ses yeux remplis de tristesse. Elle ne voudra sûrement plus le voir. Elle a du faire sa vie depuis. C'était un idiot. Plagg n'avait pas tort pour une fois.

-Sinon. Tu comptes aller où?
-Où je vais? Hé bien je rentre chez moi.

Plagg ne dit rien en se cachant dans la chemise du blond. Celui-ci continuait d'avancer d'un pas déterminé. Il arriva enfin devant la demeure de son père. Un sourire enfantin traversa son visage puis il sonna à l'immense porte. Des pas précipités se firent entendre. Puis le bruit des clés.

La porte s'ouvrit enfin pour de dévoiler un homme d'une cinquantaine d'années. Celui-ci fixait le nouvel arrivant les yeux grands ouverts. Il s'appuya sur la porte cherchant à comprendre. Puis un sourire franc illumina son visage. Il prit le blond dans ses bras en le serrant femme toutes ses forces.

Adrienne du lâcher sa valise pour serrer son père contre lui. Il ne s'attendait pas à de telles retrouvailles. Il avait l'air d'avoir changer. Et dans le bon sens.

-Tu es enfin de retour..

Il était surpris par un tel changement de comportement. Depuis la mort de sa mère c'est la première fois qu'il voyait son père heureux.

-Rentre donc Adrien !

Le blond ne se fit pas prier et rentra dans la demeure. Son père lui prit sa valise en commençant à monter les escaliers.  Il le suivit jusqu'à sa chambre. Il franchit le pas de la porte le coeur lourd puis son paternel le laissa seul. Il regardait autour de lui en souriant. Rien n'avais changé. Puis son regard resta bloqué sur le lit. Il eu une vision. Lui et Marinette entrain de rire et de se frapper avec des coussins sur ce même lit. Son sourire se changea en grimace douloureuse. Puis il vit une photo d'eux sur son bureau. Une larme roula sur sa joue alors qu'il fermait ses yeux. Pendant ces 6 ans il avait tout fais pour l'oublier. Mais en ce moment même il voyait que ces efforts avaient été inutiles. Elle hantait encore son esprit. Elle et ses yeux reflétant un ciel étoilé.

Il sortit de sa chambre pour aller se balader dans l'immense demeure. Il s'arrêta devant une porte avec des lettres gravées dessus. "L & M" Il posa sa main sur la poignée qu'il tourna lentement. Il s'engouffra dans la pièce. Un lit deux places, un immense bureau et des tissus. Un berceau dans un coin. Il était abîmé et semblait inutilisé depuis un moment déjà. Une douce odeur flottait dans la chambre. Il n'y fit pas attention puisque quelqu'un décida de le déranger. La sonnette retenti. Le blond marcha d'un pas rapide vers celle-ci, avant d'ouvrir la porte. Il fit face à deux personnes.

Une femme d'une vingtaine d'années. Un peu plus bas une enfants d'environ 5-6 ans. Celle qui semblait être la mère possédait de magnifiques yeux bleus ainsi que des cheveux noirs aux reflets bleutés. Ceux-ci arrivaient à sa taille, entourant bien ses formes. La petite elle; avait de long cheveux blond qui lui arrivaient en bas du dos. Elle était adorable mais il était toujours intrigué par la femme en face de lui. Celle-ci le fixait les yeux grands ouverts, et les poings serrés. Il ravalé sa saliver. Elle n'avait pas l'air commode. C'était peut être la femme de ménage? Et cette chambre aurait été celle de sa fille et aussi la sienne pas conséquent ?

-Adrien? Qui est-ce?

La femme en face de lui sursauta en faisant un pas en arrière alors que la petite courait courait l'intérieur.

-Papy!!

Il se retourna vers son père qui avait prit la petite tête blonde dans ses bras. Elle riait en passant ses bras autour du coup du dénommé grand père. Mon père s'approcha de la porte en souriant.

-Entre Marinette!

Il se retourna vers la bleutée en une fraction de secondes. Son coeur battait à une vitesse hallucinante dans sa poitrine et ses poumons refusaient de lui obéir. Elle avait tellement changé. Elle était devenue méconnaissable. Il reculait pour la laisser passer ce qu'elle fit sans lui adresser un regard. Un coup de poignard en plein coeur. Il avait raison. Elle avait refait sa vie. Elle avait même eu un enfant. Une fille..

"Pourquoi.. Pourquoi revient-il alors que j'ai enfin tourné la page?"

Tout recommencer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant