Chapitre 8.

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-Je t'aime Marinette..

Elle le regardait les yeux grands ouverts. Son coeur fit un bond dans sa poitrine et ses joues se teintèrent d'un rouge vif. Elle frissonna en faisant un pas en arrière. Puis elle entendit le bruit d'une serrure. Un son métallique.

Elle sursauta en sortant de ce rêve agréable. Le bruit n'avait pas été illusoire. Il était vrai. Elle ouvrit sa trappe sans faire de bruit pour regarder dans le salon. Deux hommes avec une forte corpulence se trouvaient dans le salon. Ils fouillaient dans les moindres recoins de la pièce. Elle ferma la porte prise de panique avant de réveiller Lucy.

-Lucy. Réveille toi!
-Hum.. Maman.. J'ai sommeil!
-Chut! Il y a des méchants messieurs en bas. Donc tu vas te cacher et tu n'en sortiras pas tant que Adrien ne viendra pas te chercher d'accord?

La petite acquiesça les yeux brillants de larmes puis sa mère la fit monter sur la terrasse. Elle la mit sur la terrasse la cachant derrière un des imposants fauteuils.

-Maman revient. Attend moi ici.

Elle retourna dans sa chambre et saisit son téléphone. Elle composa le numéro du blond la boule au ventre.

-Mari?
-A.. Adrien.. Il y a des hommes qui.. Ils sont rentrés chez moi.. Je..
-Restez caché j'arrive tout de suite!
-D.. D'accord..

Elle raccrocha en jetant son cellulaire sous son lit se cachant au même endroit. Elle entendit des pas ainsi que les marches craqué. Elle grimaça les larmes aux yeux alors qu'ils s'engouffraient dans la chambre. Elle les vis passe devant elle. Puis tout à coup tout fus calme. Elle n'entendit plus rien. Ils étaient partis? Elle allais prendre son téléphone mais une main s'accrocha à sa cheville pour la tirer hors de sa cachette. Elle hurla les larmes aux yeux.

-Hé mec regarde!

Elle tremblait alors qu'il la soulevait par les cheveux. Puis il posa sa lame sous sa gorge en riant.

-Elle est pas mal celle-là..

Elle entendit un bruit sourd puis le vent s'engouffra dans la pièce. Elle vit des cheveux blonds et une combinaison noire. Un faible sourire prit place sur son visage. Puis l'homme s'approcha de la trappe menant au salon.

-Lâche là.

Le blond leur jetait un regard meurtrier prêt à les tuer sur le champs.

-D'accord. Je la lâche.

Il la jeta dans les escaliers sous le cri du blond. Son corps heurta quelques marches puis le sol. Elle ne cria pas encore trop étourdie. Le sang coulait le long de sa bouche et une petite flaque se formait derrière sa tête. Elle avait atrocement sommeil.

-MARINETTE!!

Elle vit le blond au dessus d'elle puis ce fut le noir.

. . .

Premier jour.

Bip.. Bip.. Bip..

-Adrien Agreste c'est bien ça?
-Oui.

"Adrien? C'est bien toi?"

Bip.. Bip.. Bip..

-Vous avez du nouveau?
-Oui. En quelques sorte.

"Adrien.. Pourquoi tout est noir.. J'entends vos voix mais mes yeux refusent de s'ouvrir.."

Bip.. Bip.. Bip..

-Elle a reçu un violent choque à la tête mais elle n'a aucun trouble de la mémoire.
-Il y a un "mais" n'est ce pas?
-Effectivement.

"Qu'est ce qui ce passe.. Adrien.. Pourquoi ne me sors tu pas de là?"

Bip.. Bip.. Bip..

-Elle a une fracture à la jambe. Elle doit aussi porter une collerette ainsi que son plate sur toute la jambe droite.
-Je vois..
-Elle mettra un moment avant de se réveiller.

"Adrien.. Tout est noir.. J'ai peur.."

Deuxième jour.

La porte s'ouvrit dans un affreux grincement qui fit frissonner le jeune homme. Celui-ci rentra dans la chambre silencieusement avant de s'asseoir sur la chaise située à gauche du lit. Il prit la main de la bleutée couché sur le lit.

-Salut Mari..

"Adrien.."

Il resserra doucement sa main en se mordant les lèvres. Ses yeux étaient remplis de larmes.

-Tu sais.. Quand je suis parti je t'ai dis des horreurs et je t'en ai dis encore et encore à ton retour. J'ai agis comme un idiot. Un moins que rien. Tu sais je suis parti pour réussir ma vie. Pour avoir un bon métier. J'avais envisagé un futur magnifique à tes côtés. Je voulais être au top avant de revenir pour être un bon père pour nos futurs enfants. Mais quelques mois après mon départ j'ai appeler mon père. J'étais prêt à rentrer. Je n'arrivais pas à tenir le coup. Tu étais trop loin..

"Adrien.. Je t'aime.. Si tu savais.."

-Mais ce jour là mon père m'a briser le coeur avec de simples mots. "Marinette est enceinte." Quand j'ai entendu ça j'ai raccrocher. Il n'avait rien dit de plus. Je suis donc resté là-bas le temps de m'en remettre. De tourner la page. Mais à mon retour je t'ai vu avec cette petite fille si joyeuse. Mon coeur à explosé. Ces sentiments que je voulais étouffer étaient bel et bien de retour. Je t'aimais comme un fou. Encore plus qu'au premier jour. Au premier regard.

"Adrien.. je suis désoler d'avoir du t'affliger ça.."

-À l'instant où j'ai su que Lucy était ma fille un nouveau sentiment s'est propagé dans mon corps. Un bonheur infini. J'étais si heureux. C'était la famille dont j'ai toujours rêver. Je voulais effacer mes erreurs pour revenir en arrière. T'embrasser et te protéger du danger. Tenir ta main à la naissance de Lucy. La voir faire ses premiers pas. La voir dire ses premiers mots. Mais je n'étais pas là et je savais que tu ne me pardonnerais pas si facilement.

"Adrien.. Je t'ai déjà pardonné.. Je t'aime.."

-Je t'aime Marinette..

Il étouffa ses sanglots en posant sa tête sur le bord du lit. Son coeur était léger. Vidé d'un poids immense. Il se sentait libre..

Troisième jour.

La porte s'ouvrit dévoilant un adulte accompagné d'une enfant. La petite blond s'approcha timidement en serrant une peluche dans ses bras. Ses yeux étaient embués de larmes et son corps frêle tremblait.

-Adrien.. Elle va se réveiller Maman?

Le blond posa sa main sur la tête de la blondinette avec un sourire qui ce voulait rassurant.

-Ne t'inquiète pas. Elle se repose juste..

La blonde monta sur le lit en s'aidant de la chaise puis elle observa le visage serein de sa mère.

-Au moins maman ne pleure pas..
-Hein?
-Avant maman pleurait tout les soirs. Tout ça parce que papa nous a abandonné.

Le coeur du blond cessa de battre.

-J.. je suis ton père Lucy..

La petite le regarda les yeux grands ouverts. Puis un ange passa. Une larme roula sur sa joue. Une seule et unique larme.

"Lucy.. Ton père est quelqu'un de bien. J'étais juste trop jeune pour m'en rendre compte."

Tout recommencer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant